DEBAT PRESIDENTIEL : SARKO / SEGO
Débat présidentiel : Les français choisiront entre la forme et le fond |
Par Ray Archeld pour Guysen Israël News |
Jeudi 3 mai 2007 à 01:13 |
" Sarkozy-Royal, un duel entre courtoisie et virulence " |
Mené par Arlette Chabot (France 2) et Patrick Poivre d'Arvor (TF1), le débat opposant Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy aura duré plus de deux heures trente. Mais plus qu'un débat, c'est à un véritable combat auquel se seront livrés les deux présidentiables. |
Nous avons eu ''affaire'' à une Ségolène Royal très agressive face à un Nicolas Sarkozy très calme et plutôt courtois, lors de ce débat radiotélévisé entre les deux candidats. Mais cet état d'esprit a conduit, néanmoins, à quelques accrochages violents entre les deux intervenants. C'est allé jusqu'à : "On atteint le summum de l'immoralité politique" tancé par la socialiste, accusant son rival UMP de "jouer avec le handicap". Nicolas Sarkozy quant à lui répliquait devant l'apparente colère de Mme Royal : "Pour être président de la République, il faut être calme". "Je ne perds pas mes nerfs, je suis en colère et il y a des colères très saines", se défendait-elle. Le candidat UMP a accusé sa rivale d'être "méprisante" ; elle lui a reproché de "se poser en victime" dès qu'il se trouve en difficulté. Voila pour l'ambiance générale sur le plateau. Nicolas Sarkozy a cependant montré une certaine galanterie en prêtant parfois des qualités à Mme Royal et a su ne pas tomber, dans le piège de la goujaterie, dans lequel elle essayait de l'entrainer. De son côté, la candidate socialiste n'a, à aucun moment, été un tant soit peu magnanime envers le candidat UMP. Cela risque de lui coûter cher devant les urnes, les français aiment la grandeur d'âme et ici elle en a manqué. Les deux candidats se sont donc affrontés sur la forme et sur le fond. A chaud, il semblerait que Mme Royal ait été meilleure sur la forme laissant un net avantage à son concurrent sur le fond. Nous pourrons reprocher aux deux candidats d'avoir considéré les questions internationales comme étant, dans ce débat, un sujet secondaire. Il laisse, les français de l'étranger et en particulier, ceux du moyen orient, quelque peu sur leur faim, le problème israélo-arabe n'ayant pas été abordé. Dommage... Au terme du face-à-face, les journalistes ont demandé aux deux présidentiables ce qu'ils pensaient l'un de l'autre, Nicolas Sarkozy a salué le parcours de sa "concurrente" envers qui il affirme avoir du "respect". Ségolène Royal, se refusant à toute concession, a préféré s'abstenir de "jugement personnalisé" sur son adversaire. En conclusion, il reste, qu'à cette heure, les commentateurs politiques considèrent que ce débat n'aura pas permis de dégager un net vainqueur et comme nous le disions précédemment la décision se fera selon que les Français préfèreront la forme ou le fond. Vivement dimanche... |