"LA GREVE " TROIS FOIS ILLEGALE DES ETUDIANTS DE TOLBIAC

Publié le par shlomo

Drieu Godefridi
Comme le signale, sur son site, l’Institut Hayek, "le bilan final de la nuit du deuxième tour est beaucoup plus lourd que les chiffres publiés hier par Le Monde. Ils attestent, une nouvelle fois, s'il en était besoin, de l'ampleur de la tâche qui attend le Président Sarkozy sur le plan de la loi et de l'ordre. Il y a eu 592 arrestations, 730 véhicules brûlés et 28 policiers blessés". Mon avis personnel est qu’il s’agit d’un test provocateur destiné à déstabiliser le nouveau président et à l’obliger à prendre des mesures impopulaires qui confirmeraient les prédictions de malheur proférées par ses opposant, et dont la phrase assassine de François Bayrou, enregistrée à son insu, dans un aparté avec le journaliste Jean-Pierre Elkabach : « Il [N. Sarkozy] va faire péter la France. ». (Menahem Macina).
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10/05/07

 

 

En France comme en Belgique, mais à la différence des autres pays occidentaux, la légalité et le respect des droits d'autrui n'ont jamais obsédé les grévistes et les syndicalistes. Les grèves illégales ne sont pas rares, et les atteintes aux droits fondamentaux d'autrui (de travailler, de circuler), tellement fréquentes, qu'elles paraissent normales, aux yeux du public.

 

La "grève" que viennent de décider quelques centaines d'étudiants de l'université parisienne de Tolbiac représente, toutefois, de ce point de vue, une sorte d'aboutissement, un chef-d’œuvre.

 

En effet, outre qu’elle est illégale, cette "grève" l'est triplement :

 

  • parce que préventive, contre un gouvernement qui n'a pas encore été nommé ;
  • parce que politique et, ne visant nullement à défendre des intérêts spécifiques, mais bien plutôt à s'immiscer dans l'exercice des actes réservés à la puissance publique ;
  • enfin, parce que les grévistes empêchent, par la force, les étudiants et enseignants non grévistes d'accéder aux bâtiments de l'université.

 

D'où il suit, que l'action en cours à Tolbiac ne mérite nullement l’appellation respectable de grève, mais constitue une série de voies de fait passibles des tribunaux pénaux et civils dans tous les pays démocratique où règne la loi, et non la canaille.

 

Face à un mouvement aussi manifestement délinquant, il convient que le gouvernement prenne ses responsabilités en rétablissant l'accès aux salles de cours et aux bibliothèques des étudiants qui veulent étudier et des enseignants qui veulent donner cours.

 

A quinze jours des partielles, les tergiversations ne sont pas de mise.

 

© Drieu Godefridi *

 

 

* Directeur de l’Institut Hayek, think tank indépendant et pan-européen situé à Bruxelles.

 

 

Mis en ligne le 10 mai 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

Publié dans FRANCE

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