VEDRINE : PAS BON POUR ISRAEL !

Publié le par shlomo

M. Sitbon, P. Hassid

"Tout sauf Védrine !", pourrait être le cri de ralliement des internautes qui nous ont fait part de leurs inquiétudes suite à la rumeur selon laquelle Hubert Védrine serait ministre des affaires étrangères du futur gouvernement. Voici les réactions de deux d'entre eux. Je précise que j'éprouve le même malaise. (Menahem Macina).
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Védrine : Attention, danger !

 

Le choix de personnalités trop marquées à gauche, comme le très mitterrandien Hubert Védrine, n'est pas une bonne idée.

Cela risque de ne pas être compris par notre électorat et d’entraîner une réaction de rejet, qui portera les voix vers les candidats du FN ou du Mouvement Démocrate pour les législatives.

Des hommes comme Allègre ou Kouchner sont plus acceptables pour symboliser un rassemblement et une ouverture à gauche. Leurs prises de positions se sont nettement démarquées du discours gauchiste traditionnel.

De plus, le très pro-palestinien Hubert Védrine, qui symbolise toute la politique mitterrando-chiraquienne, est complètement discrédité pour jouer un rôle d'arbitre impartial dans la recherche d'une solution négociée par tous les partenaires, dans le conflit du Proche-Orient.


Védrine, ce n'est pas la rupture voulue par Nicolas Sarkozy et la majorité qui l'a élu.

Védrine, c'est la poursuite d'une politique d'allégeance au monde arabe et aux pétro-dollars, telle que nous l'avons connue du temps de Chirac

 

Védrine : Attention, danger !

 

Max Sitbon

 

Mis en ligne le 13 mai 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

 

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Vous avez voté pour ça, vous ?

 

Bruits de couloir ? Ballon d’essai pour tester l’opinion, ou résultat d’un choix stratégique ? La question est sur beaucoup de lèvres – juives, particulièrement : M. Sarkozy va-t-il faire de H. Védrine, le ministre des affaires étrangères de son gouvernement.

Ce qui pose problème, ce n'est pas le fait que ce ministre soit de gauche mais qu’il soit un pro-palestinien notoire.

On avait cru comprendre, avant l'élection, que Nicolas Sarkozy souhaitait plutôt s'éloigner de la dépendance politique vis-à-vis du monde arabo-musulman, en vue d’aligner la position de la France sur celle de ses alliés historiques - Etats-Unis et Grande-Bretagne -, et celle de la démocratie israélienne.

Certes, le petit monde de la diplomatie n'est pas le lieu du parler vrai, mais, tout de même, en 2006, ce même Védrine déclarait au Figarodans un article où il s'appuie habilement sur des déclarations regrettables de dirigeants israéliens :

"Il faut revenir sur le boycottage du Hamas, qui rend notre message démocratique inaudible, il faut parler avec le gouvernement Hamas, il faut rétablir l'aide internationale. C'est le pire coup qu'on puisse faire aux gouvernements syrien et iranien et aux islamistes."

Devons-nous comprendre que le Hamas ne serait pas "islamiste" ?

Ou faut-il penser qu'Hubert Védrine ne cesse de mentir quant à sa position personnelle, et qu'il appliquerait pleinement la "volonté présidentielle" concernant la politique étrangère, en jouant de son crédit avec les Arabes pour les manipuler, en quelque sorte.

Certes, le personnage a de l'expérience, ce qui peut être utile. Mais on peut légitimement craindre que M. Sarkozy, assez inexpérimenté en matière d’affaires étrangères, ne se fasse manipuler par ceux qui sont encore en poste actuellement à l'Elysée.

Sarkozy nouveau jouet d'Eurabia et poursuivant la politique mitterrando-chiraquienne avec toutes les manipulations médiatiques qui s’ensuivraient : Vous avez voté pour ça, vous ?

 

© P. Hassid

 

Mis en ligne le 13 mai 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

Publié dans FRANCE

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