RELATIONS FRANCE - ISRAEL

Publié le par shlomo

Relations France-Israël: Retour à la normale après 40 ans

Je ne vois pas là d’incompatibilité avec le fait de considérer les Etats-Unis comme une grande démocratie avec laquelle nous avons beaucoup de valeurs communes et des liens historiques indéfectibles. Pas plus que je ne vois d’incompatibilité entre la reconnaissance du droit des Palestiniens à disposer d’un Etat viable et le fait de considérer la sécurité d’Israël comme non négociable. Cela fait-il de moi un “atlantiste”, un “pro-israélien” et un “pro-américain” ? C’est une lecture qui à tout le moins manque de la plus élémentaire subtilité. La vérité, c’est que ceux qui disent cela sont des anti-Israéliens et des anti-Américains. Nicolas Sarkozy

Aura-t-il fallu, en cette année historique du 40e anniversaire de la Guerre des Six jours (célébré dès aujourd’hui en Israël pour la réunification de Jérusalem, reconnue d’ailleurs ni par l’Europe ou les EU ou… Bouygues!) …

l’accession à l’Elysée (comme apparemment au Quai d’Orsay) d’un ami affiché tant des Etats-Unis que d’Israël pour revenir enfin à une normalisation des relations tant franco-américaines que franco-israéliennes?

Voire, pour ce qui est de ces dernières (comme nous le rappelions ici en novembre dernier avec la remarquable synthèse du site Léviathan),… à la presque inimaginable heureuse parenthèse des treize années qui depuis 1954 avaient précédé ladite guerre?

En tout cas, cela ne pouvait échapper à nos jihadistes (étrangement oubliés pourtant tout au long de la campagne), eux qui ne ratent jamais une occasion pour relancer, via leurs habituels relais médiatiques, leur chantage à la terreur.

Ni à ceux qui avaient eu la chance de lire (via le blog de Maurice Dantec) l’entretien que “l’ami affiché des grandes démocraties” (amitié, si l’on en croit ses ennemis et leurs idiots utiles, réservée aux individus à ascendance juive?) avait accordé au Jerusalem Post entre les deux tours.

Où, tout en rappelant son attachement à nos valeurs communes et à la sécurité d’Israël, il récuse “l’image d’homme de la droite dure, atlantiste, et à la fois pro-israélien et pro-américain”.

Précise son opposition à l’adhésion européenne de la Turquie en rappelant qu’à l’époque où celle-ci a commencé à être envisagée, l’Europe n’était qu’un simple marché commun ou une union douanière et pas l’union politique qu’elle est devenue aujourd’hui. D’où sa proposition d’un partenariat stratégique, économique et aussi culturel privilégié mais non politique, baptisé “Union euro-méditerranéenne”.

Et rappelle au passage, pour ceux qui l’auraient oublié ou l’ignoraient, que la loi française prévoit la présence d’aumoneries, y compris musulmanes, dans les lycées …

Publié dans FRANCE

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