LES ZURICHOIS SONT-ILS GENTILS AVEC LES MUSULMANS ?

Publié le par shlomo


Décryptage

Sur la base d’un article standard sur le sujet, paru aujourd’hui dans Swissinfo, en plusieurs langues. Titre:

Première étude sur l’Islam à Zurich

Tout un programme. Mais nous allons voir que l’étude en question ne porte pas le moins du monde sur l’Islam. Hélas.

Le canton de Zurich veut étoffer le débat très émotionnel autour de la pratique de l’Islam. Il lance une étude pour savoir si les services publics répondent aux besoins des musulmans. (…)

Pourquoi diable des services publics devraient-ils répondre aux besoins des musulmans? Les services publics doivent répondre aux besoins des citoyens, des résidents, des personnes en général, mais certainement pas aux membres d’une foi en particulier. Cela est la tâche des communautés religieuses, dans le cadre de la législation cantonale correspondante.

Thomas Widmer, de l’Institut de sciences politiques de l’Université de Zurich, a été chargé d’évaluer si les services sanitaires, éducatifs, judiciaires et sociaux sont adaptés aux besoins de la population musulmane.

Encore une fois. On charge un expert de se soucier si les services publics sont adaptés aux besoins, que l’on devine spécifiques, d’une certaine population. Pourquoi pas celle des scientologues aussi, ou celle des nostalgiques du cannibalisme? Après tout, la civilisation islamique n’a jamais révisé ses lois qui prévoient de tuer des amoureux en fuite à coups de pierres, de mutiler de petits voleurs ou de posséder autant d’esclaves qu’on peut en acquérir.

«Nous allons tenter de voir si les services publics cantonaux favorisent la liberté religieuse des musulmans et si les particularités de ces derniers heurtent la sensibilité du reste de la population», a expliqué le professeur à swissinfo.

Mais c’est précisément si nous nous soucions de ce genre de choses que les Musulmans de Suisse cesseront de profiter de la liberté religieuse. S’ils possèdent la liberté de conscience et de croyance en Suisse, c’est grâce aux lois suisses. Et si nous laissons leur religion prendre pied dans la vie publique, ils perdront cette liberté, dans l’exacte mesure où nous permettrons à cette religion de s’implanter. C’est alors qu’il leur sera interdit de quitter leur religion, de dire ce qu’ils pensent de leur religion, de leur prophète (et le plus souvent de leurs dirigeants). Pour donner de la liberté aux Musulmans, il faut abroger, interdire l’exercice public de la religion islamique. Favoriser ou seulement permettre aux adeptes de la présence publique de cette religion de prendre un quelconque ascendant sur la vie sociale équivaut à fragiliser, compromettre, menacer et, à terme, à supprimer ces libertés et ces droits. Car il n’existe pas d’Islam légal qui reconnaisse ces libertés et ces droits, et il n’y a pas de communauté musulmane organisée sans effort de mise en oeuvre de la loi islamique. Il faut choisir: soit nous brimons les Musulmans, nous les renvoyons à leur moyen-âge et en faisons autant d’ennemis potentiels de nos institutions, soit nous brimons leur religion dans tout ce qu’elle a de public et d’officiel.

«La Constitution suisse garantit la liberté de religion et les cantons doivent veiller à ce que ce droit soit respecté.» (…)

Mais les ennemis des droits des Musulmans sont les Musulmans et les non-Musulmans qui les considèrent comme des membres d’une religion spécifique. Et ce sont ces gens que cette soi-disant étude aide. Ce sont les ennemis des libertés, celles des Musulmans d’abord, puis les nôtres, à qui le canton de Zurich prête ici son soutien.

Hisham Maizar, président de la Fédération des Organisations islamiques de Suisse, a salué le lancement de cette étude, sous réserve qu’elle permette de nouer un véritable dialogue avec la communauté musulmane de Zurich. «C’est une bonne idée, à condition que la communauté soit considérée, dès le départ, comme un partenaire à part entière», a-t-il déclaré à swissinfo.

Cet homme sait qu’en parlant de la «communauté musulmane», ses interlocuteurs vont comprendre les membres, individuels, de cette communauté. Il sait que chacun, ici, en Suisse, va s’imaginer qu’il souhaite défendre les intérêts des croyants. Mais lui se moque comme un calife de cette communauté-là. Ce dont il se soucie est beaucoup plus important, c’est Dieu, ou plutôt Allah, puisque ce Dieu veut qu’on l’invoque en arabe, c’est l’islam sans majuscule, la seule vraie religion, ses cultes, ses lois, et le pouvoir qui va avec. Il part de l’idée, que chacun devrait pourtant savoir fausse ici, que tous les Musulmans veulent forcément que leur religion définisse leur communauté, leur mode de vie. Si c’était le cas, 100% d’entre eux fréquenteraient les lieux de culte, et pas 15% seulement. En écoutant de tels individus, c’est aux 15% d’islamistes parmi les Musulmans que l’État, zurichois en l’occurrence, fournit son appui.

Et quand l’individu parle de nouer le dialogue, c’est en fait d’une reconnaissance de cette revendication qu’il parle. Dès que les autorités zurichoises acceptent le dialogue avec de tels individus, elles admettent de facto qu’ils représentent l’«Islam suisse» et, l’habitude aisant, il ne reste bientôt plus aux Musulmans, à qui on va rappeler désormais toujours plus souvent qu’ils appartiennent à l’Islam, qu’à choisir entre la soumission (islam) ou l’apostasie. Alors qu’auparavant ils pouvaient passer entre les gouttes, être «plus ou moins» pratiquants, les voilà bientôt obligés de se montrer de plus en plus pieux pour ne pas déplaire à de nouvelles autorités, auto-proclamées en petits comités et intronisées par les nôtres, qu’on mène par le bout du nez.

Il faut enfin que le débat public s’ouvre sur la nature même de la religion islamique. Les terroristes musulmans, les suprématistes musulmans, en un mot les pires des Musulmans trouvent leur inspiration au coeur de la religion. Mahomet, tel qu’il est décrit dans les textes sacrés, est, dans le système de valeurs qui fonde la civilisation occidentale, le terroriste ultime, le suprématiste ultime, le fasciste ultime. Ainsi, plus la religion islamique est présente dans leur environnement, plus les Musulmans sont censés trouver cela bien. Sous peine de mort lorsque l’Islam est complet.

Il est bien évident qu’aucun représentant officiel d’une quelconque communauté islamique (même si elle se prétend laïque) ne va nous aider à comprendre. Il faut aussi renoncer aux experts, toujours bien trop impliqués personnellement pour avoir le loisir d’être totalement francs, surtout devant un public qu’ils savent terriblement mal informé. Il faut étudier par soi-même, éventuellement avec l’aide des plus courageux des Musulmans qui respectent la vie, à savoir les ex-Musulmans déclarés.

Publié dans ISLAM

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