"AVEUX " ARRACHES DE DEUX UNIVERSITAIRES
Iran/Etats-Unis : Téhéran met en scène les « aveux » de deux universitaires américano-iraniens détenus
Mercredi soir, dans une émission baptisée « Au nom de la démocratie » diffusée par la télévision iranienne, deux universitaires américano-iraniens détenus à Téhéran depuis le mois de mai, ont « avoué » leurs liens avec les Etats-Unis en vue de promouvoir la démocratie au Moyen-Orient.
Haleh Esfandiari, 67 ans, chargée du Proche-Orient au Centre international Woodrow Wilson International, dont le siège est à Washington, a été arrêtée le 8 mai alors qu’elle rendait visite à sa mère malade. Kian Tajbakhsh, 45 ans, un chercheur travaillant pour l’Open Society Institute, est détenu depuis le 11 mai. Arrêtés pour atteinte à la sécurité nationale et tentative de mener une révolution de velours contre le régime islamique, ils sont tous deux incarcérés à la prison Evin de Téhéran.
Washington s'est dit "outré" par ces "révélations", évoquant des déclarations "obtenues sous la contrainte".
Accusée également d’espionnage, la journaliste américano-iranienne Parnaz Azima travaillant pour Radio Farda a pour sa part été libérée contre une caution de 440 000 dollars mais son passeport ayant été confisqué, elle ne peut quitter l’Iran. Enfin, une étudiante franco-iranienne, Mehrnoushe Solouki, arrêtée le 17 février est toujours placée en résidence surveillée.
TEXTE REPRIS DU SITE DE L'ESISC