FLASH INFO DU JERUSALEM POST
23 septembre 2007
Kouchner au Jerusalem Post : "Ne pas dialoguer avec le Hamas"
Selon le ministre français des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, ce n’est pas le moment pour l’Occident de dialoguer avec le Hamas. En prévision de la réunion internationale pour la paix prévue en novembre par les Etats-Unis, il est important de se focaliser sur les questions majeures : "la reconnaissance de la sécurité d’Israël et la création d’un Etat palestinien", a déclaré le ministre français au Jerusalem Post.
Selon Kouchner, les tentatives de réconcilier le Hamas et le Fatah ne feront que retarder la tenue de la conférence. Une fois les pourparlers entre Israël et les Palestiniens entamés, a-t-il précisé, le sujet de la bande de Gaza pourra passer à l’ordre du jour. Pour l’heure, a-t-il expliqué, "ce n’est pas le moment" de parler avec le Hamas.
Le cabinet donne son feu vert à la libération de prisonniers palestiniens
Le gouvernement a approuvé dimanche 23 septembre la libération de quelque 90 prisonniers palestiniens, une nouvelle mesure qui constitue un soutien pour le président palestinien Mahmoud Abbas.
Le porte-parole du gouvernement, David Baker, a précisé que ces libérations avaient été approuvées par 16 voix contre 6. Il a ajouté que tous les prisonniers étaient des membres du Fatah de Mahmoud Abbas. Ces prisonniers devraient être libérés mercredi.
Découverte à Tel-Aviv d’une ceinture d’explosifs
La police a annoncé samedi 22 septembre avoir déjoué un attentat-suicide du Hamas en plein jeûne du Yom Kippour, après la découverte d’une ceinture d’explosifs dans un immeuble de Tel-Aviv. Selon des responsables sécuritaires, le Hamas cherche à commettre une attaque terroriste d’ampleur dans une ville israélienne afin de saboter le sommet de paix prévu pour novembre.
Selon ces responsables, les informations sur l’attaque déjouée ont été obtenues par le Shin Bet (les services de sécurité générale d’Israël) suite à l’interrogatoire du chef du Hamas à Naplouse, Niad Shakrit, qui a été arrêté jeudi soir par des soldats de l’unité Duvdevan de Tsahal. Au cours de l’opération, l’armée a par ailleurs appréhendé 49 suspects, y compris le terroriste suicide chargé d’utiliser la ceinture trouvée samedi à Tel-Aviv.
L’engin piégé a été découvert dans un appartement de la rue Fijoto, au sud de Tel-Aviv. Les policiers et les membres du Shin Bet qui ont effectué le raid dans l’appartement ont été attaqués par un groupe de Palestiniens qui étaient illégalement entrés en Israël pour trouver du travail. Un des policiers s’est fait casser le nez dans la bagarre et a été conduit à l’hôpital.
Les démineurs de la police des frontières ont détruit la ceinture piégée.
"Le Hamas fait tout ce qu’il peut pour commettre une attaque dans un futur proche, afin de torpiller le sommet de paix prévu en novembre sous l’égide des Etats-Unis," a déclaré un responsable sécuritaire.
Dans son interrogatoire, Shakrit a déclaré au Shin Bet qu’un Palestinien de Naplouse appelé Mhadi Ashur vivait illégalement à Tel-Aviv et savait où été cachée la ceinture d’explosifs. La police a immédiatement commencé à effectuer des recherches au sud de Tel-Aviv. Ashur a été localisé samedi, permettant aux forces de découvrir la ceinture.
Tsahal aurait saisi du matériel nucléaire nord-coréen en Syrie
Selon le Sunday Times, des soldats d’une unité d’élite israélienne auraient réussi à s’emparer de matériel nucléaire nord-coréen dans une installation militaire syrienne secrète avant la frappe présumée de l’armée de l’air israélienne. Le quotidien britannique affirme citer dans son édition de samedi 22 septembre "des sources bien placées de Washington et Jérusalem."
Selon les sources, l’attaque présumée de l’armée de l’air a été approuvée par les Américains le 6 septembre, après que ces derniers ont reçu des preuves que le matériel saisi était effectivement de nature nucléaire.
Les soldats, qui, selon le rapport, appartenaient à la légendaire unité de reconnaissance de l’état-major (Sayeret Matkal), auraient revêtus des uniformes de l’armée syrienne. Selon le Sunday Times, c’est le ministre de la Défense Ehoud Barak, ancien responsable de l’unité, qui aurait personnellement surveillé l’opération.
Vendredi, le Washington Post annonçait qu’Israël et les Etats-Unis avaient échangé des renseignements avant l’attaque présumée de l’armée de l’air. Selon le Post, Israël aurait informé les Etats-Unis au cours de l’été que du personnel nord-coréen se trouvait en Syrie pour collaborer au programme de nucléarisation du pays. Les renseignements en question comportaient des images satellite.
Le Likoud soutient Netanyahou après sa "boulette"
Selon des proches de Binyamin Netanyahou, les critiques ayant émané du bureau du Premier ministre Ehoud Olmert après qu’il ait rompu le silence entourant la frappe présumée d’une installation nucléaire nord-coréenne en Syrie devraient avoir un effet boomerang et accroître la popularité du chef de l’opposition.
Interrogé mercredi par la première chaîne, Netanyahou avait déclaré : "J’ai été mis au courant de cette opération et j’y ai accordé mon soutien. Mais il est trop tôt pour discuter de cela", a-t-il déclaré, reconnaissant implicitement l’importance de cette opération.
Des collaborateurs d’Olmert ont accusé Netanyahou d’avoir mis fin à un silence de deux semaines et d’avoir brisé la confiance que le Premier ministre lui avait accordée.
"Le faux pas de Bibi [Netanyahou] frise l’irresponsabilité nationale", s’était emporté un responsable du bureau d’Olmert. "Cela prouve que Bibi est irresponsable, malade et sans jugement".
Des proches de Netanyahou ont rétorqué que le chef de l’opposition n’avait divulgué aucun détail de l’opération, affirmant que des "politiciens cyniques recourent au prétexte de la sécurité d’Israël pour attaquer Netanyahou. Personne ne peut dire à Binyamin Netanyahou ce qu’est la sécurité d’Israël. Il est le seul Premier ministre de ces 15 dernières années à avoir restauré le calme dans ce pays".
Le gouvernement de Mahmoud Abbas annonce que les pèlerins de Gaza inscrits auprès du Hamas ne pourront aller à La Mecque
Le gouvernement de l’Autorité palestinienne à Ramallah a fait savoir samedi 22 septembre que les pèlerins qui se sont inscrits auprès du Hamas ne pourront faire le pèlerinage à La Mecque.
L’Arabie Saoudite fixe des quotas de pèlerins. Celui de la bande de Gaza est de 2 100 personnes dont les noms seront tirés au hasard sur les listes de candidats. Pour l’heure, quelque 11 000 habitants du territoire se sont inscrits.
Le président de l’AP, Mahmoud Abbas, a annoncé samedi qu’il était le seul autorisé par Riyad à faire payer les frais d’inscription de 420 dollars qui doivent être déposés sur un compte d’une banque de Gaza. Or après la prise de contrôle de la bande de Gaza en juin dernier, le Hamas a ordonné aux pèlerins de verser leurs frais d’inscription sur le compte d’une banque sous son contrôle. Ces derniers ne pourront faire le pèlerinage, a expliqué Ziad Rajoub, chef de l’autorité du Hajj en Cisjordanie.
Jusqu’à présent, l’Autorité du Hajj avait assuré qu’elle accepterait les pèlerins de Gaza, où qu’ils aient versé les frais d’inscription. Ziad Rajoub a expliqué que l’Autorité palestinienne avait besoin de l’argent pour commencer à réserver les hôtels et les moyens de transport pour l’Arabie Saoudite. "C’est pourquoi nous avons demandé à nos frères du Hamas de redonner l’argent", a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse. Il a donné deux semaines au Hamas pour transférer les sommes perçues.
Un responsable du Hamas a aussitôt fait savoir que le gouvernement de la bande de Gaza ne céderait pas.
Des Palestiniennes manifestent pour la libération des membres du Hamas emprisonnés par le Fatah
Des centaines de partisanes du Hamas, dont certaines entièrement voilées, ont manifesté samedi 22 septembre pour exiger la libération de membres du groupe islamiste retenus dans les prisons palestiniennes.
C’est la première manifestation de loyalistes du Hamas depuis le début du mois sacré du Ramadan en Cisjordanie, administrée par le Fatah rival. Les précédentes manifestations de soutien au Hamas se sont terminées dans la violence.
La police palestinienne a formé une chaîne pour empêcher les femmes de se rassembler sur la place principale de Ramallah, où les manifestations convergent traditionnellement.
Les manifestantes se sont donc retrouvées dans une rue latérale, scandant "Dieu est grand" et agitant des drapeaux palestiniens. Elles ont insulté les policiers, parmi lesquels une unité de "police de moralité" récemment formée pour garantir le respect du jeûne du lever au coucher du soleil, pendant le Ramadan.
Sabah Katalouni, 41 ans, a affirmé que son mari, un responsable municipal de 50 ans, avait été arrêté vendredi après l’irruption de responsables de la sécurité armés au domicile familial. Cette femme a affirmé que les responsables pro-Fatah ont battu son mari et son fils. "Ce sont des oppresseurs", a-t-elle dit en parlant du Fatah.
Les manifestantes ont affirmé qu’environ 700 personnes, loyales au Hamas, ont été arrêtées en Cisjordanie depuis la prise de contrôle par la force de la bande de Gaza par le Hamas en juin et que 150 d’entre elles sont toujours emprisonnées sans charges officielles.
Ashraf Ajrami, ministre dans le gouvernement pro-Fatah de Ramallah a assuré que le nombre de personnes arrêtées était "exagéré", mais il a refusé de donner des chiffres plus précis.
Un influent membre du Hamas interpellé par les forces palestiniennes
L’un des membres les plus influents du Hamas en Judée-Samarie a été interpellé dimanche 23 septembre à Naplouse par les forces palestiniennes.
Cheikh Maher Kharas, surnommé le "Lion blanc" par ses partisans, a été interpellé par des responsables du renseignement palestinien alors qu’il circulait à Naplouse.
Un responsable de la sécurité palestinienne, Abdullah Kumail, a accusé l’imam d’inciter les fidèles à la violence et a précisé qu’il serait détenu le temps de son interrogatoire.
L’Autorité palestinienne avait démis Maher Kharas de ses fonctions d’imam en 1996 lors d’une répression contre les islamistes après une série d’attentats-suicide en Israël. L’an dernier, après la victoire du Hamas aux législatives de janvier, il avait été remis en place par le mouvement de la résistance islamique.
Daniel Barenboïm nommé "messager de la paix" de l’ONU
Le secrétaire général des Nations-unies, Ban Ki-moon, a nommé le 21 septembre le chef d’orchestre israélo-argentin Daniel Barenboïm "messager de la paix de l’ONU" aux côtés de la princesse Haya bin Al Hussein de Jordanie, de l’écrivain brésilien Paulo Coelho et de la violoniste américano-japonaise Midori Goto.
Les messagers de la paix de l’ONU sont choisis parmi des personnalités du monde des arts, de la littérature, de la musique et du sport, pour participer à la sensibilisation dans le monde aux idéaux et activités des Nations-unies.
Daniel Barenboïm, chef d’orchestre et pianiste réputé, a donné ses premiers concerts sur la scène internationale à l’âge de 10 ans. À la tête du Chicago Symphony Orchestra de 1991 à 1996, Barenboïm est connu dans le monde entier et a travaillé avec plusieurs orchestres de grande renommée dont celui de l’Opéra de Berlin.
En 1999, Barenboïm a cofondé, avec l’auteur et universitaire palestinien Edward Saïd, le West-Eastern Divan Orchestra. Cet orchestre rassemble des jeunes musiciens venant d’Israël et de pays arabes, afin de permettre un dialogue entre les différentes cultures du Moyen-Orient. Il a donné un concert mémorable à Ramallah en 2005 et joué à New York en 2006, au siège des Nations-unies et au Carnegie Hall.
Coupe Davis : Israël prend une option
Israël mène 2 points à 1 face au Chili à l’issue de la rencontre de barrages dans le groupe mondial disputée sur dur vendredi 21 septembre à Ramat Hasharon.
Andy Ram et Yoni Erlich ont battu la paire chilienne Fernando Gonzales et Nicolas Massu après un match de cinq heures sur le score de 2-6, 7-6, 6-2, 3-6, 10-8.
Les Israéliens ne sont ainsi plus qu’à une victoire de leur première accession dans le groupe mondial depuis 1994.
Ahmadinejad : les menaces et les sanctions n’arrêteront pas Téhéran
Les menaces et les sanctions économiques n’arrêteront pas le développement technologique de l’Iran, a prévenu samedi 22 septembre le président Mahmoud Ahmadinejad lors d’un grand défilé militaire destiné à montrer la puissance du pays dans ce domaine.
Ces pays "qui supposent que leurs méthodes dégradantes, comme la guerre psychologique, la propagande politique et les prétendues sanctions économiques fonctionneront et empêcheront la marche rapide de l’Iran vers le progrès, se trompent", a déclaré le président iranien.
Ce défilé militaire marquait le 27e anniversaire de l’invasion irakienne de l’Iran qui a provoqué la guerre de 1980-1988. Téhéran s’est servi de ce défilé pour montrer ses dernières armes, dont des missiles furtifs, des torpilles, des drones, des chars d’assaut et d’autres armes fabriquées en Iran. Trois Saegheh, les nouveaux avions de chasse iraniens, ont survolé le défilé. Sur certains des camions transportant des missiles, on pouvait lire : "A bas les Etats-Unis" et "A bas Israël".
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