LES PALESTINIENS , OBSTACLES A LA CREATION D'UN ETAT PALESTINIEN

Publié le par shlomo

Maître Bertrand Ramas-Muhlbach IsraelInfo.net du 3 octobre 2007
Par
Thème : Proche-Orient

Adresse de l'article de Bertrand Ramas-Muhlbach

 

Le 28 septembre 2007, Mahmoud Abbas a évoqué les conditions de la création du futur État Palestinien en renouvelant ses exigences quant aux frontières de 1967 et à l'aménagement d'un passage sécurisé entre la bande de Gaza et la Judée Samarie.

Ce faisant, et loin d'être animé d'un esprit consensuel, le leader palestinien a une nouvelle fois imposé son « diktat » en prélude à toute discussion.

En réalité, Mahmoud Abbas est bien conscient de l'impossibilité de créer l'État palestinien en raison de l'attitude du peuple palestinien et de son absence d'unité sur la question. Aussi, tente t il d'anticiper l'échec de la conférence internationale de paix prévue en novembre prochain, en en imputant par avance, la responsabilité à l'État hébreu.

1/.  Le refus palestinien de respecter l'Autorité politique

Le premier problème de la communauté palestinienne tient à l'absence d'admission d'une autorité centralisée et notamment, à l'absence de reconnaissance par le peuple palestinien de Mahmoud Abbas, comme représentant des intérêts palestiniens.

Or, faute de reconnaissance spécifique sur ce point, le président palestinien ne dispose pas de légitimité pour engager les Palestiniens dans des voies qu'ils n'auraient pas choisies.

De son côté, Ismaël Haniyeh élu démocratiquement dans la bande de Gaza, a fait sécession et refuse de considérer le Président de l'Autorité palestinienne comme autorité légitime.

Dans ces conditions, Mahmoud Abbas ne peut exporter son projet politique à Gaza et reste tenu de créer l'État Palestinien sur les terres sans souveraineté de Judée Samarie, si tant est que la population locale marque son accord sur la question.

Si donc l'État palestinien est crée en Judée Samarie, les palestiniens de diaspora pourront toujours s'y rendre en accord avec l'État hébreu, mais le transfert devra s'effectuer sur une période de temps limitée.

En tout état de cause, Mahmoud Abbas devra au préalable se faire reconnaître comme autorité légitime du peuple palestinien.

2/. L'absence d'unité palestinienne sur le principe de la paix

Les pourparlers de paix israélo-palestiniens suppose l'instauration d'un cessez le feu dans la période qui précède la signature des actes. En réalité, il n'en est rien.

Les Palestiniens résidant à Gaza refusent tout idée de paix avec l'État hébreu et continuent de tirer des roquettes Qassam sur le territoire israélien comme pour rappeler leur détermination et confirmer que rien ne les empêchera de poursuivre l'objectif d'une destruction complète de l'État hébreu.

De la même manière, bon nombre des palestiniens de Judée Samarie n'adhèrent pas au principe de la paix et poursuivent leur entraînement afin de mourir en martyr pour assassiner le plus grand nombre d'israéliens possible.

Mahmoud Abbas devra donc s'assurer que le peuple palestinien a bien donné son accord pour faire la paix avec le peuple juif avant d'entreprendre un projet pour lequel il n'aurait pas été mandaté.

3/. L'absence d'unité géographique pour l'implantation de l'État Palestinien

Le territoire sur lequel Mahmoud Abbas envisage la création de l'État est la réunion de deux enclaves (la bande de Gaza et la Judée Samarie) séparées par l'État Hébreu.

En réalité, créer un État sur une telle assiette est techniquement impossible et aussi absurde que d'intégrer dans le futur État palestinien les territoires du Liban, de Jordanie, de la Syrie et d'Irak sur lesquels résident les palestiniens, en demandant à chaque État, d'aménager des couloirs sécurisés pour se rendre librement d'une parcelle de territoire palestinien à une autre.

Bien évidemment, la fondation d'un État souverain ne saurait être conditionnée par la renonciation des autres États souverains, à une partie de leur propre souveraineté.

Si donc, les Palestiniens entendent créer leur État, il leur reviendra de choisir le lieu de son implantation et s'y établir sans exiger d'Israël qu'il accepte une servitude de passage sur son territoire.

4/. Le caractère artificiel de la notion de « nation palestinienne »

En réalité, le véritable obstacle palestinien à la création d'un État Palestinien tient au caractère artificiel de la « nation palestinienne » (en dépit de la reconnaissance internationale par l'Onu).

En effet, si le peuple palestinien constituait une nation, il se présenterait comme une communauté humaine dotée d'une unité historique, linguistique culturelle, économique, résidant sur un même territoire et animée d'une volonté de vivre collectivement.

Tel n'est pas le cas : les Palestiniens n'ont aucun projet collectif de vie, aucune valeur morale à défendre, aucune spécificité de quelque nature que ce soit, autre, bien évidemment que cette volonté commune d'anéantir l'État juif.

C'est sûrement le principal problème auquel les responsables palestiniens devront faire face lorsqu'ils auront fini d'expliquer au peuple palestinien que les juifs ne quitteront jamais la terre en dépit des promesses faites sur ce point.

Publié dans ISRAEL

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