POINT DE PRESSE DU M.A.E. FRANCAIS
10 octobre 2007
Vous avez suivi toutes les rencontres entre M. Olmert et M. Abbas. En ce qui concerne la Conférence internationale qui se prépare à la suite de ces rencontres, quelle est la position exacte de la France ?
Nous constatons avec intérêt que les discussions entre M. Olmert et M. Abbas se poursuivent. C’est un élément positif. Quant à la position française, vous la connaissez : depuis le début, nous soutenons l’initiative américaine d’une conférence internationale. Le ministre Bernard Kouchner, dans la lettre qu’il avait écrite à Tony Blair avec ses homologues méditerranéens de l’Union européenne, avait d’ailleurs proposé lui-même une conférence internationale. Nous souhaitons que cette conférence soit un succès.
Pour l’instant, nous laissons M. Olmert et M. Abbas travailler ensemble sur le contenu, l’ordre du jour, de la conférence. Comme nous l’avons dit, cette conférence doit traiter du statut final des territoires et avoir un format large, qui associe l’ensemble des parties concernées. Notre position n’a pas varié.
Nous laissons les Américains, dont c’est l’initiative, continuer à préparer cette conférence et nous attendons avec beaucoup d’intérêt ce qui sortira des discussions entre Israéliens et Palestiniens.
Etes-vous au courant de la modification des idées américaines concernant le futur président libanais ? D’après certaines sources, le président Bush accepterait comme futur président libanais l’actuel général Michel Sleimane.
Je n’ai pas d’information sur ce point.
La France a-t-elle reçu l’invitation pour la conférence de la paix, on dit qu’une cinquantaine de pays seraient invités ?
A ma connaissance, la France n’a pas reçu d’invitation.
Et n’avez-vous pas une explication ?
A notre connaissance, il n’y a pas d’invitations formellement lancées.
Malgré les progrès que vous citez, M. Olmert commence à mettre des conditions sur l’établissement éventuel d’un Etat palestinien, par exemple, une infrastructure sécuritaire dans laquelle Israël pourrait être à l’aise. En même temps, le président Abbas, lors de sa venue en France a demandé de l’aide militaire en matériel et en formation. Où en est ce dossier et la France est-elle prête à fournir cette aide ?
Je n’ai pas entendu de demande d’aide militaire de M. Abbas. Quant à Israël, ce que vous dites ne me paraît pas nouveau. Il a toujours été clair que la progression vers un Etat palestinien nécessitait qu’Israël obtienne ce qu’il souhaitait en matière de sécurité.
TEXTE REPRIS DU SITE DESINFOS