LA TURQUIE ENVISAGE DES INCURSIONS MILITAIRES EN IRAK
Turquie/Irak/PKK : le Parlement turc autorise le gouvernement à lancer des incursions militaires contre le PKK
Le Parlement turc a autorisé mercredi le gouvernement à lancer, en cas de nécessité, des interventions militaires contre les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) établis dans le nord de l'Irak.
Le texte voté par les parlementaires turcs précise que c'est au gouvernement qu'incombe la mission de déterminer la date et l'ampleur des opérations, précisant que les incursions ne viseront que « la région du nord et les zones adjacentes » où se trouvent jusqu'à 3.500 hommes armés du PKK.
Avant l'annonce de la décision du Parlement turc, le président irakien Djalal Talabani avait exprimé son souhait que la Turquie renonce à intervenir militairement sur le territoire irakien pour s'attaquer aux bases arrière des séparatistes kurdes.
« Nous espérons que la sagesse de notre ami le Premier ministre Erdogan fera qu'il n'y aura pas d'intervention militaire », a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le président français Nicolas Sarkozy, à Paris.
Pour sa part, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a proposé à la Turquie de mener une opération militaire conjointe contre les bases arrière du PKK dans le nord de l'Irak. Ankara a démenti cette information.
L'OTAN et la plupart des pays occidentaux ont appelé la Turquie à la retenue. De son côté, le président syrien Bachar al-Assad a estimé que la Turquie possède un droit légitime à mener une opération militaire transfrontalière contre les séparatistes kurdes basés en Irak.
Samedi et dimanche dernier, l'artillerie turque a bombardé des zones où se trouveraient selon elle des bases du PKK.
TEXTE REPRIS DU SITE DE L'ESISC
Le Parlement turc a autorisé mercredi le gouvernement à lancer, en cas de nécessité, des interventions militaires contre les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) établis dans le nord de l'Irak.
Le texte voté par les parlementaires turcs précise que c'est au gouvernement qu'incombe la mission de déterminer la date et l'ampleur des opérations, précisant que les incursions ne viseront que « la région du nord et les zones adjacentes » où se trouvent jusqu'à 3.500 hommes armés du PKK.
Avant l'annonce de la décision du Parlement turc, le président irakien Djalal Talabani avait exprimé son souhait que la Turquie renonce à intervenir militairement sur le territoire irakien pour s'attaquer aux bases arrière des séparatistes kurdes.
« Nous espérons que la sagesse de notre ami le Premier ministre Erdogan fera qu'il n'y aura pas d'intervention militaire », a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le président français Nicolas Sarkozy, à Paris.
Pour sa part, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a proposé à la Turquie de mener une opération militaire conjointe contre les bases arrière du PKK dans le nord de l'Irak. Ankara a démenti cette information.
L'OTAN et la plupart des pays occidentaux ont appelé la Turquie à la retenue. De son côté, le président syrien Bachar al-Assad a estimé que la Turquie possède un droit légitime à mener une opération militaire transfrontalière contre les séparatistes kurdes basés en Irak.
Samedi et dimanche dernier, l'artillerie turque a bombardé des zones où se trouveraient selon elle des bases du PKK.
TEXTE REPRIS DU SITE DE L'ESISC