LE PROBLEME PROBLEMATIQUE DE L'ELECTION
Depuis des millénaires, les actes antisémites dans le monde prennent la forme d'injures ou d'insultes de personnes juives, d'agressions de juifs religieux, d'incendie ou dégradations d'édifices religieux juifs (écoles juives, synagogues, lieux de prières), d'appels à l'anéantissement du peuple juif et plus récemment, de représentation des symboles nazis.
Ce qui est en revanche nouveau, c'est l'observation de ce comportement en Israël où des groupuscules néo nazis s'organisent pour diffuser leur propagande le plus largement possible.
En réalité, ces actes, loin d'être surprenants, sont directement la conséquence des choix politiques israéliens qui, sous couvert d'une entrée dans le monde de la modernité, renoncent à la vocation originaire de l'Etat d'Israël comme terre d'accueil du peuple juif, et à sa nature juive afin d' éviter les critiques d'un régime ségrégationniste ou d'apartheid.
Bon nombre de théoriciens politiques israéliens estiment en effet, que l' antisémitisme disparaîtra lorsque les populations seront suffisamment éclairées pour comprendre la nécessité de vivre en harmonie, et ce, quelque soient les origines, les modes de pensée, les choix cultuels, c'est-à-dire conformément aux valeurs d'un système parfaitement démocratique.
Sur ce point, les intéressés se trompent voire, font preuve d'une naïveté déconcertante : les actes antisémites ne traduisent pas un rejet des valeurs, de la culture, de la différence, des traditions du peuple juif mais ne sont qu'une traduction édulcorée de la volonté d'éradiquer la nation juive de la surface du globe et ce, pour une raison unique qui tient à son « essence ».
Effectivement, contrairement aux autres peuples, les juifs n'ont pas d' origine géographique particulière et n'ont pas choisi leur religion ni n'ont été convertis de force comme dans le catholicisme ou dans l'Islam : les juifs n'existent qu'en raison d'un choix divin et d'une mission divine spécifique qui leur a été confiée.
Les juifs sont les descendants d'Abraham à qui le Créateur a promis : « je ferai de toi une grande nation, en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,2-3). Pour leur part, le Chapitre 17 de la Genèse a décrit l'alliance entre D. et Abraham, l'Exode (19-24) a précisé l'acceptation par le peuple Juif d'observer la loi, et la Genèse (Gn 18,18-19) a repris l' ordre donné aux fils d'Abraham « de garder la voie de l'Eternel en pratiquant justice et jugement ».
Or, c'est précisément le phénomène de l'élection qui est problématique pour les diverses nations du monde, qu'elles soient croyantes ou athées, car il n'est pas possible d'accepter qu'un peuple puisse exister en considération d'une promesse divine particulière ou de concevoir qu'un peuple soit issu d' une relation privilégiée avec le Ciel.
Aussi, le caractère inacceptable de ce phénomène est à l'origine de l'antisémitisme éprouvée depuis des millénaires par les nations du monde à l' égard des juifs.
Pour les personnes croyantes, l'antisémitisme est tout d'abord l'expression d'une jalousie tout comme Caïn a jalousé et tué son frère Abel (Chapitre 4 de la Genèse) car son offrande avait été préférée par D et ce, bien que le Créateur l'ai mis en garde et suggéré le respect de bonnes dispositions pour ne pas céder aux pulsions du péché (Gen, 4,7). Par ailleurs, l'antisémitisme religieux vise à subtiliser aux juifs la faveur divine, comme Jacob a gagné « par malice » le droit d'aînesse de son frère Esaü (chapitres 25 de la Genèse). Ainsi, les religions ont toujours cherché à prendre la place du peuple juif, soit en avançant que le peuple juif était déicide (dans le catholicisme, nouvelle alliance) ou qu'il était infidèle et avait refusé de voir dans la Thora, l'annonce de la venue de Muhammad (dans l'Islam).
Pour les personnes athées, l'antisémitisme résulte simplement de la volonté de prouver que D. n'existe pas. En effet, si D. n'existe pas, il ne peut avoir choisi un peuple pour lui confier une mission spécifique. Aussi, sa disparition serait une preuve irréfutable de la supercherie dont l'humanité a toujours été abusée. D'ailleurs, l'athéisme peut également concerner des personnes juives qui soit, éprouveront la haine d'elle-même, soit militeront pour une assimilation complète des juifs pour mieux disparaître, soit oeuvreront pour une élimination de la nation juive sous couvert du respect de valeurs démocratiques.
Aujourd'hui, l'Etat d'Israël ne doit pas se tromper dans la définition de ses valeurs et l'orientation philosophique de ses institutions au regard de la spécificité du peuple juif.
Aussi, les décideurs politiques israéliens seraient bien inspirés de prendre en considération le phénomène de l'élection et la particularité du peuple juif et de son histoire pour éviter de provoquer une disparition d'Israël au profit d'autres qui sauront utilement prendre sa place, la nature ayant horreur du vide.
TEXTE REPRIS DU SITE ISRAEL INFO
Ce qui est en revanche nouveau, c'est l'observation de ce comportement en Israël où des groupuscules néo nazis s'organisent pour diffuser leur propagande le plus largement possible.
En réalité, ces actes, loin d'être surprenants, sont directement la conséquence des choix politiques israéliens qui, sous couvert d'une entrée dans le monde de la modernité, renoncent à la vocation originaire de l'Etat d'Israël comme terre d'accueil du peuple juif, et à sa nature juive afin d' éviter les critiques d'un régime ségrégationniste ou d'apartheid.
Bon nombre de théoriciens politiques israéliens estiment en effet, que l' antisémitisme disparaîtra lorsque les populations seront suffisamment éclairées pour comprendre la nécessité de vivre en harmonie, et ce, quelque soient les origines, les modes de pensée, les choix cultuels, c'est-à-dire conformément aux valeurs d'un système parfaitement démocratique.
Sur ce point, les intéressés se trompent voire, font preuve d'une naïveté déconcertante : les actes antisémites ne traduisent pas un rejet des valeurs, de la culture, de la différence, des traditions du peuple juif mais ne sont qu'une traduction édulcorée de la volonté d'éradiquer la nation juive de la surface du globe et ce, pour une raison unique qui tient à son « essence ».
Effectivement, contrairement aux autres peuples, les juifs n'ont pas d' origine géographique particulière et n'ont pas choisi leur religion ni n'ont été convertis de force comme dans le catholicisme ou dans l'Islam : les juifs n'existent qu'en raison d'un choix divin et d'une mission divine spécifique qui leur a été confiée.
Les juifs sont les descendants d'Abraham à qui le Créateur a promis : « je ferai de toi une grande nation, en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,2-3). Pour leur part, le Chapitre 17 de la Genèse a décrit l'alliance entre D. et Abraham, l'Exode (19-24) a précisé l'acceptation par le peuple Juif d'observer la loi, et la Genèse (Gn 18,18-19) a repris l' ordre donné aux fils d'Abraham « de garder la voie de l'Eternel en pratiquant justice et jugement ».
Or, c'est précisément le phénomène de l'élection qui est problématique pour les diverses nations du monde, qu'elles soient croyantes ou athées, car il n'est pas possible d'accepter qu'un peuple puisse exister en considération d'une promesse divine particulière ou de concevoir qu'un peuple soit issu d' une relation privilégiée avec le Ciel.
Aussi, le caractère inacceptable de ce phénomène est à l'origine de l'antisémitisme éprouvée depuis des millénaires par les nations du monde à l' égard des juifs.
Pour les personnes croyantes, l'antisémitisme est tout d'abord l'expression d'une jalousie tout comme Caïn a jalousé et tué son frère Abel (Chapitre 4 de la Genèse) car son offrande avait été préférée par D et ce, bien que le Créateur l'ai mis en garde et suggéré le respect de bonnes dispositions pour ne pas céder aux pulsions du péché (Gen, 4,7). Par ailleurs, l'antisémitisme religieux vise à subtiliser aux juifs la faveur divine, comme Jacob a gagné « par malice » le droit d'aînesse de son frère Esaü (chapitres 25 de la Genèse). Ainsi, les religions ont toujours cherché à prendre la place du peuple juif, soit en avançant que le peuple juif était déicide (dans le catholicisme, nouvelle alliance) ou qu'il était infidèle et avait refusé de voir dans la Thora, l'annonce de la venue de Muhammad (dans l'Islam).
Pour les personnes athées, l'antisémitisme résulte simplement de la volonté de prouver que D. n'existe pas. En effet, si D. n'existe pas, il ne peut avoir choisi un peuple pour lui confier une mission spécifique. Aussi, sa disparition serait une preuve irréfutable de la supercherie dont l'humanité a toujours été abusée. D'ailleurs, l'athéisme peut également concerner des personnes juives qui soit, éprouveront la haine d'elle-même, soit militeront pour une assimilation complète des juifs pour mieux disparaître, soit oeuvreront pour une élimination de la nation juive sous couvert du respect de valeurs démocratiques.
Aujourd'hui, l'Etat d'Israël ne doit pas se tromper dans la définition de ses valeurs et l'orientation philosophique de ses institutions au regard de la spécificité du peuple juif.
Aussi, les décideurs politiques israéliens seraient bien inspirés de prendre en considération le phénomène de l'élection et la particularité du peuple juif et de son histoire pour éviter de provoquer une disparition d'Israël au profit d'autres qui sauront utilement prendre sa place, la nature ayant horreur du vide.
L'ANALYSE POLITIQUE
Maître Bertrand RAMAS-MUHLBACH
TEXTE REPRIS DU SITE ISRAEL INFO