LES DEUX COLONS

Publié le par shlomo

Il est loin le temps où, à Hébron, lors des différents pogroms des années 1920, des arabes ouvraient leurs portes aux Juifs pourchassés. Une rue de cette ville porte encore témoignage de ces actes de dignité humaine.

A cette époque, on ne parlait pas de ces Juifs comme des « colons ». En 1920, il n’y avait pas non plus, dans ces coins reculés et oubliés de la planète, d’agences de presse, AFP ou autres Reuters.

A cette époque, Israël n’était pas officiellement constitué, la Shoah n’avait pas dévasté le monde. Mais déjà les Juifs étaient pourchassés sur leur propre terre.

A cette époque, ceux qui tuaient des Juifs ne prenaient pas pour prétexte la libération de Jérusalem puisque c'était les Jordaniens qui l’occupaient.

Avec le Djihad Islamique et les Brigades Ezzedine al-Qassam, c'est-à-dire les branches armées des mouvements Hamas et Fatah, le courage consiste à attaquer deux soldats en permission. Ils ont payé de leurs vies cette mortelle randonnée.

Les soldats sont à Hébron pour empêcher toute agression contre une petite communauté juive. Ce ne sont donc pas des colons. Ils sont en mission. Ils y font leur service militaire et venaient certainement d’autres territoires en Israël.

Les communiqués de l’AFP ne sont donc que purs mensonges, détournement de la vérité afin de l’altérer. Cette agence de presse devrait un jour rendre des comptes, elle qui ne jure que par sa probité et son honneur.

Les rédacteurs, chefs de bureau qui décident des titres, sous-titres et libellés des dépêches sont des incapables ou des menteurs. L’un n’empêchant nullement l’autre.

Sur le site de l’AFP, on pouvait encore lire dimanche :

Titre : Le Hamas et le Jihad islamique revendiquent le meurtre des deux colons.

La légende de la photo de personnes en deuil est ainsi libellée : « De jeunes colons israéliens en deuil, après la mort de deux colons, à Hébron, le 28 décembre 2007 ». (lire avec des pincettes sur le nez)

Sur la même page, 3 fois le mot « colon ». Au cas ou un lecteur distrait aurait raté le premier, on le lui ressert deux autres fois, histoire de bien enfoncer le clou puant.

La presse canadienne, même si elle n’a pas d’envoyé permanent à Hébron, fait de ce drame une description légèrement différente. Le titre n’est ni mensonger ni racoleur.

Titre : Deux Israéliens et un Palestinien tués en Cisjordanie

Selon une porte-parole de l'armée, les deux Israéliens …faisaient de la randonnée dans le secteur lorsqu'ils ont été attaqués par un groupe de Palestiniens armés. Ils ont répliqué avec les fusils d'assaut dont ils étaient munis et ont tué l'un des agresseurs, en blessant grièvement un autre. Une femme qui se trouvait avec eux en a réchappé sans blessure.

Des témoins arrivés après la fusillade ont déclaré que les soldats israéliens et la police palestinienne travaillaient ensemble sur les lieux du crime.

La presse canadienne a une autre idée du journalisme que l'AFP. Pour notre agence de presse nationale, les Juifs qui portent un fusil sont des colons. Etonnant que les animaux domestiques dans les kibboutzim ne soient pas aussi affublés du même terme.

Veules et lâches

Les dirigeants de ces mouvements musulmans intégristes "revendiquent leur responsabilité dans l'attaque héroïque à l'ouest d'Hébron", est-il écrit dans leur communiqué commun publié à Gaza.

Pour ces mouvements, s’attaquer à deux jeunes hommes et une jeune fille en permission est un acte héroïque.

C’est aussi le terme « héroïque » qui avait été employé par ces dirigeants pour parler de l’assassinat d’une femme seule et de ses 4 enfants, tués à bout portant.

C’est également le terme employé par les assassins responsables du lynchage atroce de deux israéliens qui s’étaient égarés dans les rues de Ramallah

L’héroïsme consiste, pour ces mouvements, à s’abriter derrière des civils ou dans des cours d’école pour lancer leurs missiles sur des civils israéliens. Il consiste également à se mettre à plusieurs pour attaquer une ou deux personne isolées.

Au niveau des Etats, il a consisté, par 3 fois, à se mettre à 15 pour attaquer un seul pays. C’était en 1948, 1967, et 1973.

Bel héroïsme, en effet et qui a eu les résultats que l’on sait.

© Primo, 30 décembre 2007



Auteur : Primo
Date d'enregistrement : 30-12-2007

Publié dans TERRORISME

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