POTENCES ET REVERENCES
André Dufour conclut l’année 2007 par ce bloc-notes d’une froide lucidité. | |
A grands criminels, grandes révérences *
Bien que déjà reléguée dans le passé par le flot des nouvelles informations, est-il trop tard de revenir sur la visite du «Guide» libyen ? Certes non, dans la mesure où elle illustre on ne peut mieux le titre de cet article. Ce n’est pas notre ci-devant président et actuel mis en examen qui en est choqué ; de Bamako, Chirac déclare sans ambages qu’il en aurait fait autant ; en matière de références morales il est vrai qu’il a à son actif quelques troubles copinages et compromissions avec quelques chefs d’état africains, avec Saddam Hussein, Hafez el Assad et Yasser Arafat, tous sans exception étant des champions bien connus des droits de l’homme, de la liberté et du respect de la vie humaine.
Mais il n’appartenait pas pour autant à notre gauche «la plus bête du monde» de clamer sa vertueuse indignation alors que par réalisme électoral elle ménageait constamment le parti stalinien et, pour des raisons idéologiques, n’avait pas bronché devant les grotesques honneurs rendus par Chirac à Yasser Arafat moribond et à travers lui, à ses quarante voleurs qui s’approprient toutes les aides internationales à la «cause palestinienne». Et puis le «lider» Fidel Castro adulé par la gauche n’a pas moins de crimes sur sa supposée conscience que son homologue Libyen. Ce n’est donc pas dans l’opposition de gauche pas plus que dans la majorité multicolore qu’il faut chercher la morale en matière de politique.
Il n’en reste pas moins que le fameux realpolitik qui incite la France à emboîter le pas à ses concurrents américains et européens, déjà fortement implantés en Libye, ne change en rien le caractère crapuleux du Führer libyen. Les Duce, Führer, Caudillo, génial petit Père des Peuples, Grand Timonier, Lider maximo et autres Guides en tous genres n’ont jamais compté parmi les inconditionnels des droits de l’homme, de la liberté absolue de conscience et de la sacralisation de la vie humaine. De ce côté-là, Kadhafi, derrière ses salamalecs qui ne trompent que les accros de la servitude volontaire, reste un terroriste, un assassin, un preneur d’otages, un racketteur qui a simplement eu le temps et la chance de devenir un moindre mal aux yeux des décisionnaires occidentaux ; il a eu aussi l’habileté de nous leurrer en adaptant ses méthodes au goût peu exigeant mais très affairiste des Occidentaux, sans pour autant s’écarter de son objectif expressément formulé en direction de son public arabe et musulman: mettre l’Europe sous tutelle islamique sans avoir à livrer bataille, inhiber toute capacité de résistance de ses peuples en les culpabilisant ; il peut à présent s’appuyer sur des réseaux qui se développent au sein des implantations musulmanes et africaines qui font tâche d’huile en France et en Europe. Son objectif maintes fois affirmé n’a pas varié pour autant ; il se situe dans le camp de nos ennemis et cela exige toute notre vigilance et toutes les mesures qui en découlent.
Elucubrations ? On a toujours tort de ne pas prendre les «Mein Kampf» au sérieux. D’autant plus que Kadhafi n’est pas seul : même s’il n’y a pas forcément coordination, il y a dans ses objectifs une convergence avec toutes les mouvances qui, par des moyens doucereux tels ceux de Tarik Ramadan, ou plus violents en passant par les Frères Musulmans (dont notre UOIF est la branche «française»), les Salafistes, les Wahhâbites, Al Qaida et autres mouvances dhihadistes, sans oublier la théocratie iranienne. Sur ce terrain du moins, il reste leur allié objectif. Seules leurs méthodes sont différentes.
C’est ainsi qu’après la France qui fut un certain moment terre d’islam, du Midi à la Loire, avant que Charles Martel ne refoulât les guerriers de Mahomet au-delà des Pyrénées, voilà notre Guide honorant de sa visite l’Espagne qui fut et doit donc redevenir terre d’islam, avec une attention particulière sur l’Andalousie et ses mosquées. En Espagne comme en France il effectue en quelque sorte une tournée d’ancien et de futur propriétaire. Calixte Beyala qui, dans un récent article dans le Figaro, encense le grotesque guide libyen, sort du même tonneau que ceux qui, naguère, encensaient Staline, Trotski, Mao… ou Adolf Hitler et calomniaient ceux qui disaient la vérité. Nos seniors se souviennent des violentes réactions contre Kravtchenko après la publication de son livre blasphématoire «J’ai choisi la liberté» dans lequel il révélait (il n’était pourtant pas le premier) les crimes du système soviétique et la crapulerie stalinienne. Jean-Paul Sartre, imposteur «pour ne pas désespérer Billancourt», n’avait alors pas craint de se «salir les mains» en mettant sa plume et son renom au service de la meute stalinienne pour diffamer le fugitif du paradis socialiste **. Sartre a fait souche dans notre actuelle classe dite intellectuelle. Derrière nos prochaines Intifadas ou dans les prochains campements de la rue de la Banque, nous aurons la certitude de trouver quelques boutefeux de l’agitprop libyen aidés dans leur tâche par nos idiots utiles et porte valises à la remorque du DAL, des Donquichottiens infantilisés et d’autres inconditionnels de l’immigration sans limites.
On découvrira peut être un jour qu’à l’instar de quelques pacifistes contemporains d’Adolf Hitler, quelques uns et non des moindres de ces professionnels médiatisés de l’indignation passent à la caisse du Guide et autres petro milliardaires. Voilà donc le rusé coquin libyen doté d’un formidable instrument de pression sur la France ; ce malotru sait qu’il peut se permettre sur notre sol de déclarer sans vergogne devant un public acquis d’avance que nous persécutons nos immigrés. Sans doute devrions-nous nous inspirer des méthodes libyennes dont les infirmières bulgares ont largement profité. Ce combattant de la cause des migrants devrait aussi parler des droits dont «jouissent» les travailleurs étrangers en terre d’islam, en Arabie et dans les pays du Golfe par exemple. Quel est leur droit au regroupement familial, au droit opposable au logement, à la protection sociale, à la non discrimination en matière de droits sociaux et de salaires par rapport aux nationaux, à la liberté de manifester et de critiquer les gouvernements en place ? Soyons certains que nos indigènes de la république, qui conspuent la Marseillaise et brûlent notre drapeau, brûleront d’envie de déguerpir dare-dare de cette France intolérante, xénophobe, raciste et ségrégationniste pour se fixer dans ces pays paradisiaques. On se demande du reste pourquoi ils ne l’ont pas encore fait.
*) De son vivant, Maurice Barrès m’aura sans doute pardonné d’avoir pastiché son «à grands voleurs, grandes révérences ; à petits voleurs, grandes potences» qui date de 1914.
**) Dans la foulée du procès intenté par les communistes à Kravtchenko qui avait réussi à fuir et à dénoncer le «paradis» communiste, Sartre écrivit «Nékrassov», pièce de théâtre présentée au théâtre Antoine, dans laquelle Kravtchenko était présenté comme un imposteur mystificateur. Nos actuels adulateurs de ce philosophe se gardent bien de faire figurer ce «chef d’œuvre» de la littérature dans les «best of» de J.P. Sartre.
Mamours arabes de Sarkozy
L’assassinat de Benazir Bhutto révèle le caractère dangereux des pays islamiques, en raison de la faiblesse de leurs éléments démocratiques, face à la barbarie obscurantisme véhiculée par l’islam au sein des masses musulmanes. Il est aisé d’imaginer que cet assassinat n’est qu’une étape visant la prise du pouvoir par les forces terroristes du djihad dans un Pakistan disposant de l’arme nucléaire… Or, aucun gouvernement musulman n’est actuellement à l’abri d’un renversement par le djihad, quelle que soit son appellation. Fournir des centrales nucléaires «civiles», avec transfert de technologie, aux pays arabes bordant la Méditerranée, alors que les régimes en place, déjà peu fiables, sont sous la menace permanente des forces terroristes d’Al Qaida et autres officines de la terreur, c’est fournir à ces derniers les moyens de se doter sur le rivage méditerranéen d’une ceinture de feu nucléaire braquée sur l’Europe. Et avec eux on ne peut parler d’équilibre de la terreur. C’était valable entre Soviétiques et Américains durant la guerre froide. Avec les barbares islamistes, la vie humaine n’a aucune valeur, pas plus la leur que celle de leurs ennemis. De ce côté-là, ils sont pires que les nazis qui, dans leur infinie inhumanité, essayaient au moins de sauver leur peau. Alors un marché de quelques milliards d’Euros en Algérie, en Libye, en Egypte justifie le propos de Marx (ou de Lénine, mais peu importe) «les capitalistes nous vendront les cordes avec lesquelles nous les pendrons». À croire que pour Sarkozy, l’essentiel est de s’enrichir, quitte à en périr.
Démographie ou liberté ?
«Le problème des libertés n’est pas le plus important en Afrique, la question la plus importante, c’est que la population va doubler et voudra avoir un niveau de vie comparable à celui qu’elle a aujourd’hui». C’est du moins ce que Jacques Chirac, déclarait récemment à Bamako. Et si les deux problèmes étaient liés ? Car ce que ne nous dit pas Jacques Chirac, c’est que la démographie exponentielle, problème réel pour l’Afrique méditerranéenne ou subsaharienne, ne doit pas être pris en charge par l’Europe. C’est aux Africains qui, depuis un demi-siècle, ne sont plus colonisés, et à eux seuls qu’il appartient de résoudre le problème démographique, comme tous leurs autres problèmes. Soit ils se décident de s’engager dans le contrôle des naissances, soit ils trouvent leur bonheur à enfanter à tire-larigot, ce qui est leur droit absolu. Mais qu’ils prennent leurs dispositions en conséquence ; qu’ils inscrivent dans leurs lois le droit opposable au logement pour donner aux innombrables familles nombreuses un cadre de vie décent, qu’ils construisent des hôpitaux, des CHU, qu’ils forment leurs médecins, qu’ils ouvrent des écoles pour les filles et les garçons, des centres de formation professionnelle, qu’ils créent des emplois chez eux, qu’ils encouragent les investisseurs locaux et étrangers à investir dans des entreprises industrielles.
Mais pour cela, il faut que leurs gouvernements inspirent confiance. Bref, en instaurant la démocratie avec tous les pouvoirs, contre-pouvoirs et contrôles que cela comporte. Car il y a en Afrique un autre problème : l’absence de tout sens des responsabilités liée en grande partie à la confiscation du pouvoir et des richesses par des clans privilégiés et tyranniques, autrement dit nous revenons au déficit de démocratie et de libertés liés de surcroît aux pesanteurs traditionnelles et religieuses. La décolonisation décriée à juste titre n’aura cependant eu d’autre résultat que le remplacement des administrateurs métropolitains, responsables envers leur gouvernement, par des tyrans et des voleurs autochtones bien moins scrupuleux envers leurs sujets. Des anciens pays colonisés tels que l’Inde, la Corée (du Sud), Taiwan, le Vietnam, auxquels il faut ajouter la Chine ont réussi à se hisser au rang de puissances économiques sans aucune aide internationale, tandis que les pays chroniquement assistés d’Afrique (et l’Autorité palestinienne) voient leur population (mais pas les clans dirigeants) s’enfoncer dans la pauvreté.
Cherchez la faute. Mais ne serait-il pas temps de signifier aux gouvernements perpétuellement assistés que nous n’entrons plus dans leur jeu ? C’est sur leur sol et non en déversant sur l’Europe leur trop plein de population qu’ils doivent régler leurs problèmes. Nul n’a à le faire à leur place. L’aide internationale relève de la solidarité humaine. Au sortir de la guerre, l’Europe occidentale a pu se redresser grâce au Plan Marshall, mais cette aide était limitée dans le temps. Or, les aides aux peuples prolifiques ont tendance à s’institutionnaliser et à se perpétuer, le développement économique ne pouvant de surcroît suivre un taux de fécondité démentiel. Il en est des Etats devenus indépendants comme des enfants devenus adultes : ils doivent se monter responsables et assumer seuls les conséquences de leurs actes, de leur culture, de leurs choix et de leurs erreurs.
Pays frère
Pour tout homme de culture occidentale et judéo-chrétienne, tous les humains étant nos frères, tout pays est également «frère». Ni la couleur de la peau ni les croyances métaphysiques n’entrent en ligne de compte. Qu’aurait-on alors dit si un président de la 3ème République avait désigné le Troisième Reich comme un «pays frère» sur l’unique critère d’appartenance à la «race blanche»? Qu’aurait-on dit d’un président de notre cinquième République s’il avait qualifié de «pays frère» l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid ? Mais il semblerait que les critères qui permettent de coller aux Occidentaux l’infamant insigne jaune de «raciste», y compris dans des affaires qui n’ont rien à voir avec la race ou l’origine ethnique, changent tout à coup dès que les «victimes» institutionnelles du racisme sont incriminées.
Pour recourir impunément au racisme, mieux vaut être Noir ou Arabe que Blanc. Nous en savons quelque chose avec le folklore «artistique» des «Indigènes de la République». Moyennant quoi le Président du Sénégal peut désigner l’ubuesque Zimbabwe comme un pays frère sur le seul critère racial, sans craindre de se faire remonter les bretelles par la Halde, le Mrap ou la LDH. Or, sous régime colonial, la Rhodésie était un pays prospère et exportateur de sa production. Le même pays devenu indépendant sous le nom de Zimbabwe figure désormais parmi les pays les plus pauvres du monde. Loin de me livrer à l’apologie du colonialisme, même si celui-ci n’avait pas que des aspects négatifs, peut-on appeler «libéré» un peuple qui passe du régime colonial à celui du calamiteux Robert Mugabe? Il était certes choquant de voir détenues 80% des terres cultivées par 40 000 des 240 000 «Blancs» du Zimbabwe. Nul n’aurait trouvé à redire contre une réforme agraire assurant une répartition plus équitable des terres. Mais les exploitations agricoles confisquées aux «blancs», sur des critères de couleur de la peau, ont été redistribuées, non pas aux paysans noirs sans terre, mais aux cadres militaires et aux fidèles parasitaires de Robert Mugabe. Résultat : la famine règne dans ce pays naguère prospère, exportateur de produits agricoles. Et comme tout despote confronté à un désastre économique et humanitaire, Robert Mugabe se livre à des accusations racistes à l’image de ce qui se faisait jadis et naguère contre les Juifs : c’est la faute aux Blancs du Zimbabwe, aux Occidentaux, à tout le monde sauf à la mafia qui s’est appropriée le pays et ses richesses. Il ne fait pas bon d’être Blanc en Afrique. Mais chut, ne le répétez pas, car toute critique formulée contre un régime «Noir» ou contre une religion d’amour, de tolérance et de paix qui vient de s’illustrer au Pakistan, nous expose à des poursuites pour propos racistes.
Vive tous les Kosovo indépendants
Puisque le realpolitik en matière de relations internationales exige de faire abstraction des droits de l’homme, je ne vois pas pourquoi s’acharner contre la malheureuse Serbie que l’UE s’apprête à amputer du Kosovo, son berceau national ? Le fait que la population de cette province soit devenue majoritairement albano-musulmane le justifie-il ? À cette aune, pourquoi ne pas faire preuve de la même logique, et du même courage, et ne pas exiger de la Turquie qu’elle accorde l’indépendance aux régions majoritairement kurdes ? Pourquoi Sarkozy, lorsqu’il était en Chine, n’a-t-il pas affirmé le droit à l’indépendance du Tibet occupé et colonisé par la Chine ? Pourquoi lors de sa visite en Chine a-t-il déclaré rebelle Taïwan, héritière du régime légitime de la Chine qui avait obtenu pour son pays de siéger en tant que membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, alors que c’est le régime chinois qui est issu d’une rébellion communiste ?
Pour se rattraper il peut sans risque soutenir le séparatisme Kosovar, la Serbie n’ayant pas sur la France les mêmes moyens de pression que la Chine. Certes, la Serbie n’a pas toujours été très gentille au Kosovo, mais il n’est pas moins vrai que les Serbes du Kosovo furent eux-mêmes victimes des «activistes» islamistes albanophones encadrés et armés par l’Arabie Saoudite. On oublie trop vite qu’au service d’Adolf Hitler, c’est dans la population musulmane de Bosnie et du Kosovo que le Mufti de Jérusalem put lever une armée SS musulmane qui se livra à des crimes contre l’humanité en Yougoslavie. C’est, soit dit en passant, l’acte de naissance de la «cause» palestinienne qui extorque jusqu’aujourd’hui des sommes considérables de la communauté internationale. On punit donc les Serbes qui furent nos fidèles alliés dans leur lutte contre l’Allemagne nazie, tandis que Bruxelles, qui n’a pas de mémoire, s’apprête à accueillir la Croatie dans l’U.E, sans exiger la moindre repentance de ce pays qui s’était déjà séparé de la Yougoslavie une première fois en 1940 avec l’appui de l’Allemagne nazie dont elle devint l’alliée zélée et s’était rendue coupable de crimes imprescriptibles contre l’humanité.
Or, le morcellement à l’infini des Balkans n’est pas sans danger pour les pays membres de l’UE. Le Kosovo indépendant serait un précédent ouvrant la voie à l’indépendance de la Corse, du pays Basque de part et d’autre des Pyrénées. Et avec le bouleversement ethnique que connaît la France, rien ne justifiera dans un proche avenir notre refus d’accorder l’indépendance ou au moins une large autonomie à l’Ile de France, aux Bouches du Rhône et autres secteurs multiethniques où la population «de souche» serait devenue minoritaire. Partout dans le monde où l’islam devient majoritaire, les Chrétiens sont poussés à s’expatrier. En cette période de Noël, il est bon de rappeler que du temps de «l’occupation» israélienne de Bethlehem, plus de 80% de sa population était encore chrétienne. Passée sous l’Autorité palestinienne, la population chrétienne est tombée au-dessous de 20 %. Le nombre de Chrétiens ne fait aussi que diminuer en Turquie, en Irak, en Syrie et en Egypte. Alors que dans les pays d’Europe aux racines chrétiennes le pourcentage de musulmans ne fait que croître, il fond en «terres d’islam». Jusqu’à la Turquie prétendument laïque et l‘Egypte où le nombre de Chrétiens ne fait que décroître devant les mesures discriminatoires, l’insécurité et quelques assassinats. Il est fort à parier que dans un Kosovo indépendant, il ne restera plus de Chrétiens.
C’est pourtant cette boîte de Pandore qu’ouvre l’Union Européenne au détriment de la Serbie. Une «Union» dont les eurocrates bruxellois raisonnent en «tout économie», en «échanges commerciaux», en tout «circulation des capitaux», est économiquement fort efficace mais quelle place reste-il aux valeurs culturelles, aux liens identitaires, à la mémoire historique sans lesquels l’Europe serait un no man’s land sans Histoire, sans culture, sans valeurs, sans âme offerte à qui veut bien y «planter sa tente» et s’y installer. Que chacun se le dise et on nous l’a assez dit : le sentiment identitaire est une fort vilaine chose condamnable ; je parle des sentiments identitaires ou religieux des peuples européens bien entendu car ceux des ethnies et religions massivement importées ces dernières décennies sont respectables et doivent être sauvegardés, encouragés et subventionnés au nom de quelque discrimination positive.
Dissocier la citoyenneté de la nationalité française?
Les marxistes, à commencer par Marx, qui clament le droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, excluent les Juifs de ce droit, prétendant que «Juif» désigne non pas un peuple ou une nation mais une classe sociale. Les Français comme les autres peuples Occidentaux risquent de se retrouver plus vite qu’on ne l’imagine dans la même catégorie que les Juifs. Les marxistes étant des gens de progrès (ne se sont-ils pas qualifiés de progressistes ?), force est de croire que cette dénégation de nationalité s’étend désormais, non pas à tous les peuples, mais à coup sûr aux peuples de souche européenne. En effet, dans l’un des récents débats télévisés pour couches-tard, dont les quatre invités ne semblent présents que pour promouvoir leurs bouquins, le philosophe idéologue (il paraît que ce n’est pas antinomique) Daniel Bensaïd en est venu à se demander, face au grand nombre d’immigrés inassimilés qui font souche en France mais en rejettent l’identité, s’il n’était pas temps en France et en Europe de dissocier la nationalité de la citoyenneté. Autrement dit, notre hexagone ne serait plus l’espace national des Français, mais celui des différentes nationalités qui se sont transplantées sur notre sol. On peut sans peine imaginer notre passeport qui mentionnera : «citoyenneté» : française, «nationalité» : arabe, kabyle, malienne, ewondo, swahili, luba, chinoise, marocaine, turque, chacune de ses «nationalités» utilisant et enseignant sa langue nationale, sa culture d’origine, son système d’éducation, ses lois.
Enfoncés les Belges avec seulement deux groupes linguistiques qui se disputent quelques mètres de trottoir. Reste à savoir de quelle nationalité pourraient se prévaloir les gens comme vous et moi qui pensons et nous exprimons en français et restons fidèles aux valeurs d’une civilisation qui puise ses racines dans l’héritage hellénique, romain, judéo-chrétien et des Lumières, sachant que l’appellation «français» désignera une citoyenneté et non une nationalité. La Halde, la LDH et le Mrap nous interdiront sûrement de nous affirmer de nationalité française puisque les diverses nationalités qui se partageront la citoyenneté française protesteraient contre cette «usurpation discriminatoire» au profit d’une seule nation, en fut-elle l’éponyme. Mais rassurons-nous, en tous cas les associations et philosophes antiracistes y ont déjà songé : nous serons des citoyens français sans nationalité : des apatrides en somme ou peut-être serons nous de nationalité aborigènes ou «souchienne».
N’oublions pas que ce Ben Saïd fait partie des philosophes «révolutionnaires». Ça révolutionne tellement dans cette mouvance qu’elle finit par inventer l’eau froide. Son «invention» a été en effet mise en pratique avec «bonheur» dans l’empire austro-hongrois des Habsbourg, en URSS où un citoyen soviétique pouvait être de nationalité kalmouk, russe, ukrainienne, kirghiz et même juive (et pour donner une assise territoriale à la population juive, dispersée dans les diverses républiques nationales, le régime soviétique a créé le territoire autonome juif du Birobidjan, en Extrême-Orient, face à la Chine, sur la rive soviétique du fleuve Amour). Ça a fonctionné encore récemment en Yougoslavie : les passeports des citoyens yougoslaves mentionnaient aussi leur nationalité qui pouvait être serbe, croate, slovène, monténégrine, macédonienne et même «musulmane» pour ce qui est de la Bosnie. Nous aurons donc un moyen de prouver, s’il en est encore besoin, l’incontestable supériorité des Français sur nos stupides voisins belges : alors que ces derniers pataugent dans les problèmes posés par seulement deux communautés linguistiques, nous allons leur montrer comment la France s’en sortira dans la gestion de dix identités religieuses et de cinquante identités linguistiques et culturelles. Quand on pense que les communistes, toutes chapelles et sectes confondues, se qualifient de progressistes ou de révolutionnaires… Il est vrai que «révolutionnaire» dérive de «révolution», c'est-à-dire qu’à force de tourner elle-même, la gauche nous ramènera au point de départ. On peut dire que ça tourne vraiment rond à gauche.
Le Français comme le Juif, ça n’existe pas.
Les Français ne sont pas les seuls «non peuple» ou «non nation». Au moment où le monde Occidental comble l’Autorité palestinienne de dons en pure perte, il est quasiment certain que cela ne suffira pas pour «acheter» la paix entre Israël et les Arabes. A cause de l’obstruction du Hamas ? À cause du droit de retour des «réfugiés» palestiniens de la énième génération en Israël ? À cause du statut de Jérusalem ? À cause des implantations juives en Judée et en Samarie ? À cause de l’Iran et de la Syrie ? Rien de tout cela : ce ne sont que des prétextes. Le fond du problème, c’est que si elle veut bien reconnaître l’existence d’Israël, l’Autorité palestinienne refuse d’admettre que cet Etat puisse être juif. Comme nos indigènes de la République n’admettent pas que la France puisse être française.
Une règle se dégage désormais : alors qu’il est indécent de soutenir que la France est l’espace des Français, de leur Histoire, de leur culture, plus de cent millions d’Arabes se sont érigés en Etats arabes pour Arabes, plus d’un milliard de musulmans sont sujets ou citoyens de pays qui s’affirment musulmans. Les non musulmans qui survivent dans ces pays sont plus ou moins tolérés, discriminés, voire interdits comme c’est le cas en Arabie wahhabite. Et tout cela est considéré comme normal par ceux-là mêmes qui voient le racisme, la xénophobie ou «l’islamophobie» chez les Français (comme chez les autres Occidentaux) qui, tout en se montrant accueillants et tolérants envers les immigrés et leur descendance, estiment que c’est aux nouveaux venus qu’il appartient de s’intégrer à la culture et à l’identité de la France.
Il est donc permis à tous les Etats arabes ou musulmans de s’affirmer arabe ou musulman, de l’inscrire dans leur constitution et de le traduire dans leurs lois, tandis qu’il est interdit à la France de s’affirmer française et encore moins d’évoquer l’apport du christianisme à la culture française; n’a-t-on pas vu récemment dans les locaux municipaux d’une ville française, décorés de drapeaux algériens, un rassemblement célébrant l’anniversaire du soulèvement algérien et un vice-consul décorer un vétéran du FLN, sans doute impliqué dans des assassinats de civils ? Or il y a fort à parier que la plupart des participants avaient une carte nationale d’identité française. A quand un rassemblement d’Allemands à Oradour sur Glane pour honorer les SS qui s’y sont distingués ? A force de respecter ce qui ne devrait pas l'être, la France ne sait plus se faire respecter. Je suppose qu’à titre de réciprocité, une mairie algérienne mettra ses locaux à la disposition des Français qui souhaiteraient commémorer les victimes assassinées par le FLN: Français, Pieds Noirs, Opposants au FLN, Harkis. Fidèle à cette ligne conquérante de l’islam, l’Etat palestinien qui doit voir le jour, s’affirme arabe et n’y laissera subsister aucun Juif, alors que ce même Etat arabe dénie à Israël le droit de s’affirmer juif.
La France et Israël ont ceci de commun qu’ils sont sommés d’effacer leur identité nationale, non pas au nom de l’universalisme, mais pour laisser tôt ou tard la place à d’autres identités bien affirmées. Moyennant quoi, il nous est interdit d’enseigner le rôle dominant du Christianisme durant une longue période de notre Histoire. Il en est de même des autres pays de l’Europe. Refuser, comme l’a fait Chirac, d’évoquer ces racines dans la Constitution européenne ne dénote pas un attachement à la laïcité, mais la peur de voir l’Europe accusée par la Turquie de se vouloir un «club Chrétien». Moyennant quoi, la Turquie «laïque» fait bien partie en tant qu’Etat d’un club d’Etats musulmans. Assurément, la culture arabe et musulmane est tout à fait rétive à la notion de réciprocité. Il faut avoir le courage de l’affirmer haut et fort, sans craindre d’être catalogué «d’extrême droite» ; faute d’arguments à opposer à l’évidence, ceux que nous dérangeons trouveront toujours un qualificatif dévalorisant ou une invective pour nous discréditer.
Droits de l’homme (et de la femme, messieurs les «multiculturels» !)
Le premier des droits de l’homme est le droit intangible à la vie. Ce droit est même reconnu aux plus abjects des criminels depuis que la peine de mort est abolie ou en voie d’abolition dans les pays civilisés. Cela paraît évident mais sous couvert d’une religion et de quelques prescriptions puisées dans un livre d’inspiration paraît-il divine (contestation punissable de mort), ce principe est mis à mal par des organisations terroristes. Le terrorisme religieux ne fait que s’ajouter au terrorisme idéologique. N’est-ce pas en effet un «authentique révolutionnaire», une sorte de «Prophète armé» qui écrivait : «Il faut en finir une bonne fois avec le baratin des curés et des quakers sur la valeur de la vie humaine». C’est Trotski, soutenu par Lénine et suivi dans cette Weltanschauung par Staline qui, treize siècles après le prophète des Arabes, mettent leurs actes en accord avec ce discours. Quand on vous dit que les Marxistes regardent vers l’avenir… Or, les adeptes de ces prophètes rouges se sont insidieusement infiltrés, à l’instar des virus, dans tous les rouages de notre société qui façonnent la pensée : éducation, presse et médias, lettres, théâtre, cinéma et diverses instances gouvernementales. Sachons qu’ils nous jouent la comédie lorsqu’ils dénoncent telle injustice, telles inégalités, telles persécutions, telles discriminations, telles atteintes à la liberté, tels crimes. Au besoin ils en controuvent. Ce n’est que de l’agitprop pour couvrir d’une lourde chape de silence les crimes, exactions, atteintes aux libertés, commis par leur propre camp. C’est ainsi que l’on peut expliquer la compréhension de la gauche, toutes chapelles confondues, envers le terrorisme «révolutionnaire» rouge d’Italie, d’Allemagne, de France ou du Japon, et à présent envers le terrorisme arabe et islamiste qualifié par eux, comme ces derniers jours par Kadhafi, «d’arme des pauvres». «Prolétaires de tous les pays, unissez vous» fait ainsi bon ménage avec «criminels de tous les pays, unissez vous» pour peu qu’ils tuent par haine de l’Amérique, de l’Occident ou du lobby juif. *
* Notez l’évolution : au commencement était le Juif, appellation que plusieurs siècles d’enseignement du mépris avait rendue infâmante. Alors la société devenue temporelle inventa le mot antisémitisme qui se voulait «scientifique» à une époque qui vit naître la théorie des races humaines, mais qui désignait exclusivement les Juifs. Le terme étant devenu trop attaché aux pogroms tsaristes, à l’hitlérisme et à la Shoah, Staline en fit l’anti-cosmopolitisme puis l’anti-sionisme. Avec moins d’égards qu’il n’en réclame pour lui-même de notre part, le gouvernement algérien affiche son antisémitisme à travers l’un de ses ministre qui salue en Sarkozy, président de la République française, un inféodé au «lobby juif». Dire que ce sont ces salopards qui exigent notre repentance.
Haro sur le baudet «antisémite»
Qui ne connaît pas Charles Enderlin ? Correspondant de FR2 à Jérusalem, il est l’auteur d’un sinistre montage de diverses prises de vue d’un caméraman palestinien, mettant en scène la mort du jeune Mohamed Al Dura dans les bras de son père, lui-même blessé lors d’une échange de tirs entre soldats israéliens et «militants» palestiniens. Alors que rien ne permettait d’en établir l’origine, Enderlin s’empressait d’affirmer que l’enfant avait été touché par des tireurs israéliens. Ces images furent le prétexte saisi par les Palestiniens pour déclancher une interminable Intifada qui fit quelque six mille victimes palestiniennes et israéliennes. C’est dire que si ce «reportage» se révélait controuvé, a fortiori comme l’a suggéré la presse anglo-saxonne, Enderlin et FR2 auraient les mains, non pas tachées d’encre mais de sang...
Or, l’absence d’autopsie, la position vagabonde des impacts des balles dans la succession des images qui ne montrent aucune trace de sang, les doutes exprimés par des experts en balistique, le refus de FR2 et d’Enderlin de communiquer les rushes à partir desquels l’officine d’Enderlin a effectué son montage, avaient de quoi semer le doute sur la crédibilité de ce «journaliste». La MENA, agence de presse israélienne francophone, n’a pas manqué dès le début de l’affaire de démontrer le côté mystificateur du «document». Ce n’est qu’en 2007, et sur réquisition de la Justice, qu’Enderlin a lui-même saisie contre ses «détracteurs», que les rushes furent enfin visionnés. Sans entrer dans les détails, il semblerait au vu des rushes que la position d’Enderlin et de FR2 ne soit pas des plus confortables. Alors il décide d’attaquer. Non pas sur le fond, non pas l’agence de presse israélienne qui l’a décrédibilisé. Le procès aurait eu lieu en Israël où il risquait de perdre de sa superbe.
Alors il s’est cherché et trouvé une cible plus confortable en la personne de Nicolas Ciarapica, administrateur bénévole du site Internet chrétien VOX DEI http://www.voxdei.org. Or, ce site a pour principal défaut d’être pro israélien et philosémite, ce qui est un délit imprescriptible. Le corps du délit est la reproduction d’un article de l’agence de presse Metula News Agency, repris par Guysen qui met en doute la crédibilité de l’affaire Al Dura. Or cette agence israélienne rappelle qu’Enderlin est Juif, chose que Vox Dei n’avait aucune raison de censurer. On peut en effet difficilement soutenir que cette agence est antisémite. Alors, mêlant le grotesque à l’improbité et à l’ignoble, Charles Enderlin traîne Nicolas Ciarapica en Justice pour délit d’antisémitisme. Et des magistrats français ont jugé la plainte recevable. Si je ne me trompe, Nicolas Ciarapica doit comparaître le 8 janvier. La justice est symbolisée par la balance dont les deux plateaux sont au même niveau. Or, sur un plateau de la balance il y a FR2, véritable fief de quelques privilégiés, et Enderlin, tous riches de nos redevances et des rentrées publicitaires, sans parler de leurs carnets d’adresses très vastes, très people et bobo, qui ont les moyens de s’offrir des avocats et de faire traîner un procès qui ne les avantagerait pas. Sur l’autre plateau, il y a un petit site sans but lucratif, sans trésorerie, et Nicolas Ciarapica, sans ressources, sans réseau de relations «utiles». De quel côté penchera la balance ? Brisons enfin l’insolence d’Enderlin et de FR2.
Laïcité séropositive du président Sarkozy.
Adjectif : «mot que l’on joint à un substantif pour le qualifier ou le déterminer». C’est du moins ainsi que la grammaire le définit. Mais on devrait ajouter que certains adjectifs tombés entre les mains des politiciens et des idéologues dénaturent le substantif et le pervertissent. Le National Socialisme fut-il socialiste ? Et la démocratie populaire fut-elle démocratique ou populaire ? Méfions-nous donc des adjectifs accolés à des substantifs qui se suffisent à eux-mêmes. L’ajout d’un adjectif devient alors un choix idéologique à finalité politique. C’est ainsi que notre président de la République a un fâcheux penchant pour l’adjectif «positif». L’adjectif «positif» n’est pas forcément … positif ; qui aimerait se découvrir séropositif ? La «discrimination positive» n’est pas moins discriminante que la discrimination tout court ; ça revient à dire aux descendants légitimes de ceux qui ont fait la France : «ôte-toi de là, que je m’y mette». Quant à la laïcité, ce mot ne peut souffrir l’ajout d’un adjectif sans en être totalement dénaturé, un peu comme une goutte d’arsenic dans un excellent breuvage.
Derrière cet étrange «positivisme» de Sarkozy se dissimule à peine la volonté de rendre totalement inopérante la Loi de 1905. Alors que les religions «historiques» de la France : catholique, protestante, juive se sont parfaitement adaptées à cette loi, la religion musulmane même «modérée» n’y voit qu’inconvénients. Nouvelle venue, parfois intruse, elle demande de changer les règles du jeu exclusivement en sa faveur. Les propos que Sarkozy a tenus à Rome ne trompent personne ; il sait fort bien que la transmission des valeurs morales a pu emprunter d’autres voies que celle des religions. L’école des «Hussards de la République» s’était montrée fort capable d’inculquer aux élèves les valeurs morales et civiques véhiculées par la laïcité. Laisser croire que les «grandes» religions sont seules porteuses de valeurs morales et en en mesure de les transmettre, c’est faire injure aux libres-penseurs, agnostiques, franc maçons, athées qui constitueraient sans doute la deuxième, pour ne pas dire la première «religion» de la France.
Alors réhabiliter les «grandes» religions (et pourquoi ce choix exclusif alors qu’il y a aussi des «petites» religions nées ou à naître) paraît à Sarkozy le meilleur moyen de laisser à l’Islam et accessoirement aux autres «grandes» religions, le soin d’endoctriner les enfants de leurs communautés respectives. Le résultat de l’appel aux imams lancé par notre ministre de l’intérieur lors de l’Intifada des banlieues en automne 2005 n’a pourtant rien de convainquant. Autant prendre des bidons d’essence pour éteindre un incendie. Ce qui me fait penser que derrière les flatteries aux Catholiques, c’est l’islam qu’il veut favoriser, c’est une interview de Raffarin parue dans le Figaro du 28 décembre. Défendant le point de vue de Sarkozy, il réplique à l’article de François Bayrou paru le 26 décembre et glisse une étrange petite phrase noyée dans le contexte, mais en en révélant involontairement la finalité : «Je pense que l’apostasie n’est pas une force de progrès dans nos sociétés» déclare-t-il. Apostasie ! Aucune religion n’aime ses apostats, mais il ne faut pas oublier que lors des pourparlers préalables à la création du CFCM, les interlocuteurs musulmans ont refusé de souscrire à la clause affirmant la liberté de changer de religion. Certes l’islam se montre tolérant et accueillant pour convertir les apostats chrétiens, mais, conformément à ses propres lois, il punit de mort ses propres apostats. La «laïcité positive» que nombre de gogos chrétiens approuvent est en fait un cadeau à l’islam. Nous assistons à une véritable démission de l’Etat, une de plus. Voilà que notre président fait sous-traiter par les églises, les synagogues ou les mosquées la transmission des connaissances et des valeurs morales. Nous allons droit devant le peu enviable modèle libanais. Après cela la France sera mûre pour se dissoudre dans une union Euro-Méditerranée, autre lubie de Sarkozy, c'est-à-dire de faire de cette mer la «mare nostrum» de l’islam.
© André Dufour pour LibertyVox
Général George Patton. Non, ce n'était pas Sarkozy... pour ceux qui en doutaient.
A la Une: Sarkozy vu par les Guignols de Canal Plus
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© André Dufour pour - Article paru le 30/12/2007 | Imprimer cet article |
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