COMMUNIQUE DU BNVCA

Publié le par shlomo

Reaction du BNVCA à la décision du tribunal de police de Boissy saint Leger, de condamner la victime d'une agression et d'injures antisémites,sans poursuivre la femme,auteur des insultes antijuives caractérisées et qu'elle a reconnues.
    
BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ANTISEMITISME
8 boulevard Saint Simon 93700 DRANCY
 
Le Président
Sammy GHOZLAN
0609677005
 
 
Drancy le 4 fevrier 2008
 
Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme tient à exprimer son vif mécontentement et sa réprobation, suscités par une décision du Tribunal de Police de BOISSY SAINT LEGER , qui , le 15 Janvier 2008,condamne Mr Fabrice A… victime d’une agression antisémite et ne tient aucun compte des injures antijuives proférées par son antagoniste, qui les a pourtant reconnues.
Le  5 OCTOBRE    2007    monsieur Fabrice A… qui se trouvait au magasin CONFORAMA de VILLENEUVE ST GEORGE  est pris à partie par une femme de type européen .Celle-ci  le traite de « SALE JUIF.SALE FEUJ . AU FOUR AU FOUR..»etc… et reconnait avoir identifié Mr.Fabrice A. comme juif  parce qu’elle trouvait qu’il« avait un gros nez de juif ».
En raison des blessures réelles, constatées par le médecin de l’ UMJ,  3  jours d’ITT ont été prescrits à M.Fabrice  A… qui avait déposé plainte.
Mr AMSELLEM, plaignant et victime des coups et dés injures nous rapporte qu’il ne comprend pas la décision du Tribunal qui l’a condamné pour s’être défendu ,alors qu’ont  été passées sous silence les injures proférées par l’auteur .Il nous explique ne pas comprendre aussi pourquoi aucune sanction n’a été prononcée contre la dame qui l’a insulté , comme si « SALE JUIF.SALE FEUJ ..DES JUIFS COMME TOI DOIVENT ALLER AU FOUR … »n’avaient aucune signification pour les magistrats de ce Tribunal de Police.
Ce type de jugement est inquiétant car il est de nature à décourager  les victimes d’actes et injures antijuives de déposer plainte. Nous considérons que les magistrats ont le devoir de réprimer les comportements antisémites pour ne pas risquer de les voir plus encore se banaliser.
Nous demandons au Procureur de la République de CRETEIL de faire poursuive et condamner l’auteur des faits antisémites en dépit de l’ITT de 4 jours qu’elle s’est fait prescrire pour un supposé traumatisme psychologique.
Le BNVCA qui soutient la demande d’appel de cette décision, interjetée par M. AMSELLEM attend d’un nouveau jugement qu’il rétablisse la victime dans ses droits et condamne son adversaire pour les propos antisémites qu’elle a  prononcés,  arguant en  toute impunité, de ce  préjugé stéréotye antijuif selon lequel on reconnait un juif à son  nez .
 
 

Publié dans ANTISEMITISME

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article