BARAK OBAMA : ISRAEL A LE DROIT DE SE DEFENDRE !

Publié le par shlomo

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             LE MONDE LIBRE DOIT S'UNIR CONTRE L'AXE DU MAL

12 mars 2008
- Par Hilary Leila Krieger | Jerusalem Post édition française

La ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni a mis l’accent lors de sa visite officielle aux Etats-Unis sur l’importance de former un front international uni et ferme face à l’Iran, ainsi que sur la nécessité des opérations militaires pour protéger Israël face au terrorisme, lors d’une conversation avec le sénateur Barack Obama mardi 11 mars.

"La capacité de réussir à l ?aide de notre stratégie dépend de l’attitude déterminée et inébranlable de la communauté internationale contre le terrorisme et contre l’Iran", a-t-elle confié au sénateur Obama, candidat démocrate aux élections primaires pour la présidence américaine, selon l’ambassade d’Israël. Elle a fait savoir que selon elle, des efforts similaires ayant pour but d ?encourager les modérés et de condamner les extrémistes appellent à une détermination internationale face au Hamas et à ses actions.

Alors qu’Obama est en passe de remporter mardi 11 mars la primaire démocrate du Mississippi, celui-ci a déjà parlé d’un intérêt israélo-américain commun lors de sa campagne : s’assurer que l’Iran ne développe pas des armes nucléaires et qu’il stoppe son soutien au terrorisme. Le sénateur a par ailleurs défendu le droit de se défendre de l’Etat hébreu et a exprimé son "admiration et soutien" pour son engagement dans les négociations avec les Palestiniens.

Tzipi Livni espère aussi pouvoir, lors de sa visite aux Etats-Unis, s’entretenir avec la rivale d’Obama au sein du camp démocrate, la sénatrice Hillary Clinton, ainsi qu’avec le candidat républicain présumé aux élections présidentielles, le sénateur John McCain.

Lundi 10 et mardi 11 mars, Tzipi Livni a d’ores et déjà rencontré plusieurs grands acteurs de la politique américaine : le vice-président américain Dick Cheney, la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, le conseiller à la Sécurité nationale Stephen Hadley, et enfin les leaders du congrès américain.

Ces entretiens ont eu lieu dans un climat de tension pour Israël. En effet, l’Etat hébreu fait actuellement l’objet de critiques internationales exacerbées quant à ses annonces de nouvelles constructions en Judée-Samarie et à Jérusalem-Est.

Alors que Condoleezza Rice était interrogée sur ces annonces, celle-ci a répondu lundi 10 mars que la "position américaine à ce sujet est déjà bien connue, et nous avons souligné l’importance de faire en sorte que l’atmosphère régnant à Annapolis soit aussi bonne que possible."

Le porte-parole du département d ?Etat américain Sean McCormack, a donné une réponse plus ferme le même jour. Il a en effet décrit le plan de construction israélien comme "n’aidant pas le processus [de paix]". Il a cependant ajouté que le processus avait besoin d’avancer, et qu’en ce sens, des réunions seraient tenues entre le lieutenant-général américain William Fraser et chaque partie impliquée dans le conflit.

Fraser doit s’entretenir à la fois avec les Israéliens et les Palestiniens au sujet de leurs engagements pour l’application de la fameuse Feuille de route pour la paix au Proche-Orient. Puis ils tiendront ensuite une réunion tripartite prévue pour jeudi 13 mars. "C’est l’occasion pour les deux parties de parler de ce qu’ils font pour remplir les obligations de la Feuille de route", a-t-il ainsi déclaré. "Il est important de ne pas tomber dans le piège consistant à pointer du doigt [l’une ou l’autre des parties], et à mettre l ?accent sur ce que l’autre partie n’a pas fait."

McCormack a aussi abordé le sujet des challenges internes auxquels doivent faire face les deux gouvernements, israélien et palestinien. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a temporairement suspendu les pourparlers avec Israël après les pertes qu’ont subi les Palestiniens dans la bande de Gaza, dans le cadre d’opérations de Tsahal visant à stopper les tirs de roquettes à partir de ce secteur.

De l’autre côté, le Premier ministre Ehoud Olmert fait quant à lui face à une opposition qui se fait entendre haut et fort. Une partie croissante de la population s’oppose en effet catégoriquement à tout pourparler avec les Palestiniens, après l’attaque terroriste ayant fait huit morts dans la yeshiva du Mercaz Harav à Jérusalem Ouest jeudi 6 mars.

Publié dans ISRAEL

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