FITNA : UNE CASCADE DE MALHEURS !
Il n’y a pas lieu de s’en réjouir. Ce que nous redoutions se réalise au-delà de nos craintes. Il est nécessaire de rappeler que nous avions émis des doutes sur la sincérité de la démarche de Geert Wilders : nous y avions vu une double opération politico-médiatique délibérée aussi bénéfique à l’auteur, en mal de reconnaissance politique dans son pays, que bénéfique aux mollahs (victimes de la discrimination nucléaire) qui ainsi volent au secours des musulmans offensés victimes d’une nouvelle discrimination !
Pour éviter que les mollahs ou d’autres extrémistes ne profitent de l’occasion pour évoquer un comportement discriminatoire, ou pour éviter de se brouiller avec les pays de l’OPEP, bon nombre d’instances néerlandaises, européennes ou internationales ont condamné le documentaire de Geert Wilders.
L’ennui majeur est qu’au-delà du contenu et le style du documentaire et de son auteur, il y a indéniablement plusieurs sourates du Coran qui appellent à l’élimination violente des ennemis d’Allah, à la guerre sainte ou au meurtre des apostats.
C’est une cascade de malheurs. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a condamné jeudi la diffamation des religions dans une résolution qui mentionne uniquement l’islam et critique les « stéréotypes délibérés visant des religions (islam) et des personnes sacrées dans les médias ». La résolution, soumise par le Pakistan (nouvellement démocrate) au nom de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), a été adoptée par 21 voix pour, 10 contre dont l’Union européenne et 14 abstentions. Dans la foulé, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a éfalement condamné « dans les termes les plus forts la diffusion du film ouvertement anti-islamique de Geert Wilders ».
Voici une opération médiatique réussie. Ehsan Jami, autre personnage que nous avons jugé très douteux, un iranien vivant aux Pays-bas, sortira bientôt un autre film délibérément provocateur pour apporter de l’eau au moulin de ce genre de résolutions.
Finalement, on ne pourra plus critiquer l’Islam ou caricaturer ses apôtres, puisque l’acte (de blasphème) est devenu synonyme d’une violation des droits de l’homme. Bientôt d’autres acquis de la déclaration universelle des droits de l’homme se verront alignés sur ce principe anti-laïque proche du modèle communautaire anglo-saxon cher aux américains.
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