POINTER LES COUPABLES

Publié le par shlomo


J'ai entendu sur France Info le 27 mars 2008, un interview de Mme Buffet, secrétaire nationale du parti communiste français.

Cette dame protestait contre la décision présidentielle d'envoyer un renfort de contingent en Afghanistan et déclarait "entraîner la France dans ce conflit sanglant est une erreur, il y a bien d'autres moyens de lutter contre le terrorisme".

Et, le journaliste lui demandant lesquels, elle répondit "Résoudre le conflit israélo-palestinien, reconnaître les droits du peuple palestinien sur sa terre".

Nous voila donc au bout d'une logique qui voudrait que les israéliens soient la cause de tous les maux internationaux.

Les attentats de Madrid et de Londres, c'était eux. Le 11 septembre dont ils ont fait semblant de s'horrifier, encore eux.

Les prêtres tués par des islamistes, le Pape menacé par Ben Laden, toujours eux. Le statut des femmes dans les pays musulmans, l'absence quasi totale de démocratie en Orient, le gazage des Kurdes en Irak, les Juifs, vous dis-je.

Je dis "Juifs" et non pas "Israéliens" car bien entendu les "lobbys juifs" qui soutiennent Jérusalem (pardon Tel Aviv !) sont aussi directement responsables.

Et ces petits Juifs "communautaristes", pour reprendre la dernière insulte à la mode, n'en parlons même pas.

Objectivement, si on prend les Israéliens, plus les Juifs pro-israéliens - lobbyistes ou pas - on est pas très loin de la totalité. Il suffit de retrancher quelques Charles Enderlin, Ilan Pappé, Daniel Barenboïm ou Rony Braumann et le compte y est.

Cette analyse me plongea dans un grave cas de conscience. En tant que petit Juif hexagonal attaché à l'état hébreu, j'aurais donc ma part dans toutes ses atrocités dont je croyais naïvement responsable le camp adverse.

Quand les bombes pleuvent, que les journalistes sont pris en otages ou que simplement vous perdez une demi-heure à l'aéroport pour passer les contrôles, c'est moi le coupable. Heureusement que l'internationale socialiste était là pour m'ouvrir les yeux.

Il me faudra donc désormais me réjouir à chaque vague de terreur, à chaque explosion, à chaque assassinat d'innocents.

Forcément : si je suis complice, je ne peux pas pleurer. Ce serait rajouter l'hypocrisie à l'horreur.

Au prochain attentat tuant des gosses, je devrais faire comme les Palestiniens : sortir dans la rue crier ma joie, distribuer des bonbons et chanter à tue-tête. D'ailleurs, ils ne le font sûrement pas, on m'a montré des images trafiqués, ce serait incompatible avec leur rôle de victimes.

Reste une autre hypothèse : que PC soit l'abréviation de "Parfaitement Complice". Cela expliquerait assez bien que ses adhérents ne veuillent pas que nos soldats en décousent avec les Talibans.

Patrick Van Straaten © Primo, 28 mars 2008





Auteur : Patrick Van Straaten
Date d'enregistrement : 28-03-2008

Publié dans FRANCE

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