LE MYTHE "PALESTINIEN"(II)
L'ère ottomane
La seconde période de règne islamique est la seule qui reste aux musulmans qui veulent affirmer qu'une grande nation arabo-musulmane existait en Terre Sainte avant que les Juifs viennent recréer leur État.
Voyons voir si les Juifs s’emparèrent d’une « contrée bien établie, peuplée et verdoyante » en retournant en Terre d'Israël comme les Arabes l'affirment de nos jours. Tous les récits de voyage et rapports sur la Terre d'Israël de cette époque attestent au contraire d’une région vide de l’Empire ottoman. Voici ce que plusieures personnes ayant voyagés dans cette région on consatatés :
- Ibn Khaldun, un des historiens arabes les plus crédibles, a écrit en 1377 : « La souveraineté juive sur cette terre s'est prolongée sur 1 400 ans... C'est les Juifs qui ont implanté la culture et les coutumes en en s'y étant instalé de manière permanente. » Après 519 ans (non conséquitifs) de domination musulmane sur la Terre d'Israël, Ibn Khaldun a certifié que la culture et les traditions juives étaient encore dominantes.
- Edouard Webbe en 1590 : « Il n'y a rien à Jérusalem mis à part des vieux murs. »
- Henry Maundrell en 1697 : Nazareth, « un village minuscule et sans importance », Jéricho, « une bourgade minable et sale », Acre, « une désolation ».
- L’archéologue britannique Thomas Shaw en 1738 : la Terre Sainte « VIDE, désolée et manquant de tout, qui menque d'habitants ».
- Le comte François Volney en 1785 : « Nous avons du mal à reconnaître Jérusalem, on y compte environ 12 000 habitants. Le pays est désolé et ruiné. »
- William Thackeray en 1844 : « La région est abandonnée. Nous n'avons vu aucun animal se déplacer parmi les pierres. »
- Alexandre Keith en 1844 : « La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation total décrit par les prophètes. »
- Le cartographe britannique Arthur Penrhyn Stanley en 1862 : « Ni signes de vie ni habitations en Judée, sur des distances entières. »
- Mark Twain en 1867 : « Pas un seul village dans la Vallée de Jezréel, rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines, mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines VIDES, ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie, dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche si elle n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste. À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays. »
- Le consul américain à Jérusalem en 1880 rapporte que la région contunait son déclin : « La population et la richesse de la "Palestine" n'a pas augmenté pendant les 40 dernières années. »
Une seule ville arabe fut construite en Terre d’Israël : Ramleh. Toutes les autres sont des villes juives rebaptisées par eux. L’historien suisse Félix Bovet notait en 1858 : « C’est car les Arabes ne sont pas des autochtones qu’ils n’y construisent rien. »
Le mendat britannique
Le représentant arabe en « Palestine » déclara en 1919 : « Nous considérons la "Palestine" comme faisant partie de la Syrie. »
Le dirigeant arabe en Terre d'Israël Awni Bey Abdul Haadi déclara en 1937 : « Il n’y a pas de pays tel que la "Palestine". "Palestine" est un terme que les Sionistes ont inventés. Il n'y a pas de "Palestine" dans la Bible. Notre pays a fait partie de la Syrie pendant des siècles. "Palestine" nous est aliène, c'est les Sionistes qui l'ont introduits. »
Le professeur Philip Hitti, historien arabe, déclara en 1946 « Il n'y a pas de chose telle que la "Palestine" dans l'histoire, absolument pas. »
Le représentant du Haut Comité arabe aux Nations Unies déclara en 1947 : « La "Palestine" fait partie de la province de Syrie. Les Arabes vivant en Palestine ne sont pas indépendants dans le sens qu'ils ne constituaient pas une entité distincte. »
Le représentant de l'Arabie Saudite aux Nations Unies déclara en 1956 : « C'est une connaissance générale que la "Palestine" n'est rien d'autre que la Syrie du sud. »
Le roi Hussein de Jordanie répéta plus d'une fois : « Il n'y a aucune distinction entre la Jordanie est la "Palestine". »
Hafez Assad (ex-Président syrien) déclara : « Il n'y a pas de peuple "palestinien", il n'y a pas d'entité "palestienne". »
Ahmed Shuqeiri (ex-président de l’OLP) déclara : « La "Palestine" ne fut jamais rien d'autre que la Syrie du sud. »
À cette époque, les Arabes (ainsi que tout le monde) n'ont jamais soulevé la question d’un État « palestinien » car les Arabes eux-mêmes n’exigeaient pas d’État pour un peuple qui n’existait PAS !
La « Palestine » n’a jamais constitué un pays et le concept même de « Palestine » n’existait pas dans l’Empire ottoman !
Le mot même de « Palestine » (ou mot équivalent désignant cette région) n'était quasiment pas utilisé chez les Turcs et les Arabes. Il n’y avait ni État ni peuple « palestinien ». Les Arabes vivant en Terre d'Israël se considéraient comme Syriens ou Égyptiens.