REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Le ministre israélien de la défense, Ehud Barak, s’est rendu mardi matin sur le Golan, pour y superviser une série d’exercices militaires et de manœuvres entrepris par Tsahal dans la région.
Au cours de sa visite, le chef du parti Travailliste a notamment déclaré : «Ce n’est pas un hasard si des entraînements intensifs, et de grande envergure, se déroulent actuellement ici, sur la plateau du Golan précisément, puisque la résolution 1701 des Nations unies n’y est pour ainsi dire pas appliquée».
Selon Ehud Barak, les milices chiites pro-iraniennes de Hassan Nassrallah «n’ont pas cessé de se renforcer au cours de ces deux dernières années», et les livraisons de missiles, assurées par le régime de Damas au Hezbollah, pourraient «compromettre et modifier» l’équilibre stratégique qui règne à la frontière, ce que l’armée israélienne, a-t-il ajouté, ne «pourra pas tolérer».

En raison d’un «dysfonctionnement» du système d’égouts en certains points du nord du pays, et plus particulièrement dans la ville de Tibériade, le Ministre israélien de la Santé a appelé, mardi matin, le public à s’abstenir de se rendre sur les bords du lac du Kinneret.
Les plages «Sironit», «Ganim», «Holiday In» sont notamment considérées comme «polluées» et la baignade y est vivement déconseillée, jusqu’à nouvel ordre.
Les habitants de la région ont par ailleurs reçu la consigne de «faire bouillir» l’eau du robinet avant consommation.

Un appareil de la compagnie aérienne El Al a décollé, mardi, à neuf heures du matin, de l’aéroport de Lod vers la capitale géorgienne, Tbilisi, afin de permettre aux israéliens désireux de fuir le pays en guerre avec la Russie de rentrer chez eux dans la soirée.
Ce «vol spécial» a été décidé par les responsables du ministère des Affaires étrangères, après que les médias locaux aient diffusé de nombreuses images et témoignages d’israéliens «pris au piège des combats», alors qu’ils passaient leurs vacances d’été dans la région, et «scandalisés par la passivité des autorités israéliennes» face à leur situation.
Rappelons que des dizaines de juifs géorgiens, pour la plupart originaires de la ville de Gori, qui a subi de lourdes frappes de l’armée russe, ont également manifesté leur volonté de se rendre en Israël, soit pour s’y réfugier jusqu’à la signature d’un accord de cessez-le-feu et à la stabilisation de la situation, soit pour s’y établir définitivement et bénéficier de la Loi du Retour leur assurant la nationalité et un statut légal dans le pays.