LA POLICE ISRAELIENNE A DISSOUT UNE FILIALE DU HAMAS

Publié le par shlomo

Les bureaux du Mouvement islamique fermés par la police
SDA-ATS

La police israélienne a fermé à Umm al-Fahm, une localité arabe israélienne, un bâtiment abritant les activités d’un groupe lié au Mouvement islamique. Le groupes est soupçonné d’aider financièrement le Hamas palestinien, ont indiqué des sources policières.

Les forces de l’ordre ont saisi des documents, des ordinateurs, une importante somme d’argent qui se trouvait dans un coffre, tandis que les comptes bancaires d’Al-Aqsa ont été gelés, a-t-on ajouté de mêmes sources.

Al-Aqsa est soupçonnée d’avoir transféré à Jérusalem-Est des fonds à l’organisation "Hadawa", contrôlée par le Hamas, le principal mouvement islamiste palestinien. L’opération policière a été lancée sur ordre du ministre de la Défense, Ehud Barak.

Une procédure judiciaire pourrait être ouverte sur la base des informations recueillies lors de cette perquisition, qui pourrait aboutir à une dissolution d’Al-Aqsa, toujours selon les mêmes sources. Dans un communiqué, le Mouvement islamique a dénoncé cette perquisition.

Le mouvement islamique, très actif au sein de la communauté des Arabes d’Israël, mène depuis de nombreuses années une campagne sur le thème "Il faut sauver (la mosquée) Al-Aqsa", sur l’Esplanade des mosquées de Jérusalem, le troisième lieu saint de l’Islam.


Effie Eitam : le mouvement islamique est une filiale du Hamas

par Yael Ancri - Arouts 7

Le député Effie Eitam (Ihoud Léoumi-Mafdal), a réagi à la fermeture d’un institut du mouvement islamique à Oum-El-Fahm en affirmant que cette association était devenue une filiale du Hamas et du Hezbollah.

D’après Eitam, le mouvement islamique est un avant poste de ces organisations terroristes. "On ne doit pas se contenter de traiter ce problème ponctuellement, il faut déclarer ce mouvement organisation terroriste illégale", a déclaré Eitam.


 

Fermeture de l'Institut Al Aqsa 24.08.08 (11:55)
De nombreuses forces de police, auxquelles s’étaient joints des agents des Renseignements généraux, ont pénétré, durant la nuit de samedi à dimanche, dans les bureaux de l’Institut Al Aqsa appartenant au Mouvement islamique, et situés dans la grande ville arabe israélienne de Oum el-Fahem, après que le ministre de la Défense, Ehud Barak, ait donné l’ordre d’inclure l’organisation dirigée par le cheikh Raëd Salah - qui a pris ces dernières années des positions de plus en plus radicales vis-à-vis du «régime sioniste», soutenu la lutte armée et notamment appelé au «soulèvement» des populations arabes - dans la liste des «associations interdites».
Les forces de l’ordre ont confisqué de nombreux documents, ainsi qu’une banque de données confidentielles et un coffre-fort, dans les locaux perquisitionnés d’Al Aqsa, tout en gelant les comptes bancaires de l’institution.
Zahi Najdaat, le porte-parole de la branche du nord du Mouvement islamique, a pour sa part violemment dénoncé, dans la matinée de dimanche, «l’opération des services de sécurité qui font mine de croire que nous entretenons des relations avec le Hamas».
«Ce qui s’est produit cette nuit à Oum el-Fahem», a notamment estimé Najdaat, «démontre bien la faillite du système, qui ne dispose d’aucune information fiable sur les activités de l’Institut Al Aqsa, lesquelles se limitent à constater les profanations israéliennes commises sur des lieux saints de l’islam et en particulier sur l’esplanade des mosquées, à Jérusalem». Selon lui, «au lieu de discuter et de convaincre», Israël «a choisi de privilégier le recours à la force».

 

Publié dans ISRAEL

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