VERS LA FIN DE L'OCCIDENT
Sous les coups de boutoir conjugués de l’islam, d’une démentielle politique d’immigration et de la complicité des gouvernements, l’Occident se meurt sous nos yeux. C’est le bloc-notes d’André Dufour. | |
Unilatéralisme
Le principal reproche que même les plus «modérés» des antiaméricains font aux Etats-Unis, c’est leur unilatéralisme.
Or si l’unilatéralisme U.S reflète la tendance des Américains à ne tenir compte que de leurs seuls intérêts, parfois à notre détriment, on passe sous silence un autre unilatéralisme, bien plus pervers et à potentiel de nuisance bien plus inquiétant, celui de l’islam, tant sous son aspect idéologique sur fond de religion que sous forme d’Etats. Encore qu’entre ces deux unilatéralismes, mes sentiments et mes intérêts de Français, d’Européen et d’Occidental penchent du côté américain, je ne trouve pas l’unilatéralisme islamique moins condamnable que l’américain. L’intérêt des Français et des Européen serait alors de tenir la balance égale entre ces deux unilatéralismes dont l’un est pourtant incompatible avec nos intérêts, nos sentiments et notre culture. Je ne vois alors pas pourquoi l’Europe n’opposerait pas le sien avec tous les égoïsmes que cela implique. Or, sur la lancée d’un antiaméricanisme initié par de Gaulle et amplifié par la hautaine et arrogante stupidité de Chirac, non sans que ses intérêts privés du côté arabe n’y soient pour rien, notre pays s’aligne sur l’unilatéralisme arabo-musulman. Les Français y ont-ils au moins quelque chose à gagner ? Sous Louis XV ils se battaient paraît-il pour le roi de Prusse ; depuis Chirac, ils s’opposent à l’Amérique pour le compte des rois, émirs et dictateurs arabes. A une différence près qui n’est pas sans conséquences sur le quotidien et le devenir des Français et des Européens: pas plus que les présidents successifs des Etats-Unis, le roi de Prusse n’implantait son trop plein de population chez nous.
Je ne parle pas de l’unilatéralisme chinois, ne serait-ce que parce que ses répercussions dans le monde sont essentiellement économiques et aussi parce que les Chinois installés chez nous ne posent aucun problème. Mais pour ce qui est de l’unilatéralisme islamique, la plus préoccupante de ses conséquences est l’islamisation rapide de notre pays et de U.E que Bat Ye’Or décrit dans son livre «Eurabia» sans être pour autant crue. Les Troyens qui gouvernent notre pays et exercent la police de nos pensées et nos paroles continuent de diaboliser et de condamner Cassandre.
Dhimmitude subliminale
Cette islamisation se manifeste par d’innombrables symptômes.
Le premier est l’antiracisme perversement récupéré par des imposteurs et des fripouilles qui, après avoir fait main basse sur des associations initialement droits-de-l’hommistes ou antiracistes non sélectifs, restent sans voix devant les propos, écrits, actes ou violences anti-français, machistes, antioccidentaux, anti-blancs, antisémites et antichrétiens lorsqu’ils sont imputables à des musulmans. Par contre, dans notre pays où on ne s’est jamais privé de critiquer ou de brocarder les fondements du christianisme et de combattre l’intrusion du cléricalisme dans le domaine politique et public, la moindre réticence, la moindre critique de l’islam ou l’évocation de méfaits, pour peu qu’ils soient commis par des musulmans, nous expose à un dépôt de plainte pour «racisme» de la part de ces délateurs institutionnels érigés en policiers de la pensée et la condamnation par des magistrats déjà engagés sur la voie de la dhimmitude mentale. Comme la femme de César, l’islam, et ipso facto tout individu qui le professe, doit rester au dessus de tout soupçon.
Or, quitte à me répéter, l’hostilité à l’islamisme idéologique militant et à la culture d’intolérance, de ressentiment, de haine et de violence qu’il véhicule ne dénote pas plus un racisme anti-arabe, antiturc ou anti-persan que l’antinazisme ne dénote un racisme germanophobe, pas plus que l’hostilité à toutes les formes de marxisme ne dénote un racisme anti-russe, anti-chinois, anti-cambodgien, anti-nord-coréen, anti-cubain ou anti-vénézuélien. L’islamophobie que je professe et assume mais que nos magistrats répriment comme manifestation suprême du racisme, se borne à dénoncer la victoire dans notre société d’une imposture aussi immense que le fut naguère l’imposture communiste. Et non moins criminogène que le fut le national-socialisme. Cela vaut aussi bien à l’échelle internationale que dans nos villes et banlieues. Il ne s’agit pas d’une tendance CRS=SS de leur délire d’hurluberlus mai-soixante-huitards, alors que les «SS» nés dans leur imaginaire pathologique n’ont causé aucune victime parmi les vandales braillards. Les faits sont là et les exemples ne manquent pas.
Un Mein Kampf républicain islamiste
Un exemple : Voici quelques jours à peine, Ahmadinejad, président de la très islamique république iranienne, a déclaré à l’assemblée de l’ONU que «la dignité, l’intégrité et les droits des peuples européens et américain sont mis en cause par un petit nombre de gens malhonnêtes appelés sionistes. Bien qu’ils soient une minorité minuscule, ils dominent une part importante des centres financiers et monétaires, ainsi que des centres de prise de décision politique de certains pays européens et des USA d’une manière mensongère, complexe et furtive». Ce pieux musulman a alors promis qu’Israël sera bien détruit «pour le bénéfice de l’humanité». La seule originalité de ce discours est le remplacement de «Juif» par «Sioniste». Le reste n’est qu’un copié-collé de Mein Kampf. Sans mésestimer le génie des ingénieurs iraniens aidés par les Russes, je ne vois en effet pas comment les ogives nucléaires que cet adepte de Mahomet rêve de lancer sur Israël feront le tri entre les «Sionistes» à exterminer et les «Juifs», ainsi que les Musulmans et les Chrétiens de ce pays. On aurait au moins pu croire qu’un tel discours prononcé à New York serait suivi de huées de l’assistance. Or ce sont au contraire par des applaudissements enthousiastes qu’une majorité des dirigeants du monde présents à l’Assemblée Générale de l’ONU ont salué ce discours empreint d’Amour, de Tolérance et de Paix. L’islamisation de l’ONU par les barbares est en bonne voie. Or, en dépit de cet exemple, un parmi tant d’autres, il est désormais interdit en France et en Europe de «parler mal» de l’islam ou de «manquer de respect» aux us et coutumes de cette secte. Louis Chagnon, professeur d’Histoire, Robert Redecker, philosophe ou Fanny Truchelut, du Gîte des Vosges, et tant d’autres en savent quelque chose tandis que Théo Van Gogh, un parmi tant d’autres, n’en sait plus rien depuis qu’il a été égorgé selon les préceptes coraniques.
Mais imaginons qu’Adolf Ahmadinejad inspire le président d’une République chrétienne. On me rétorquera, fort justement qu’il n’existe pas de république chrétienne. C’est du reste là que se situe l’abîme qui sépare notre culture occidentale de la culture musulmane. Mais supposons quand même et imaginons les effets du discours du Président d’une République Chrétienne, une sorte de Sarkozy qui aurait réussi à imposer à son peuple une laïcité frelatée qu’il lui avait concoctée :
«La dignité, l’intégrité, la liberté des hommes et des femmes, l’égalité entre hommes et femmes, les droits et la vie même des peuples européens et américain sont mis en cause par des gens malhonnêtes, obsédés sexuels, machistes et violents, sans le moindre scrupule envers la vie, sans la moindre pitié pour les femmes et les enfants qu’ils exterminent, y compris parmi leurs coreligionnaires, appelés «Musulmans». Bien que les éléments actifs et militants de cette gigantesque secte soient une minorité minuscule par rapport aux 1,2 milliards d’adorateurs de Mahomet, ils brillent certes par leur faible niveau d’instruction générale, par leur absence parmi les Prix Nobel, et dans les grandes inventions dont l’humanité bénéficie, mais en revanche, ils sont les auteurs de 99% des carnages dus aux attentats meurtriers, ils détiennent le quasi monopole des actes de piraterie maritime et aérienne dénombrés dans le monde et leurs «jeunes» sont au podium des actes de vandalisme et atteintes aux biens d’autrui. Détenteurs d’inépuisables fortunes grâce au pétrole, ils s’en servent non pas pour élever le niveau intellectuel et moral de leurs peuples mais pour les gaver de Coran et les endoctriner, par de fallacieuses promesse pornographiques dans l’au-delà, en vue de tuer au hasard un maximum de kaffirs et de musulmans tièdes. De surcroît et comble de perversité, ils réussissent d’une manière mensongère, complexe et furtive et par la technique bien rodée de la «reductio ad Hitlerum» à inoculer à l’Occident un sentiment de culpabilité chronique qui l’installe dans un état de prostration et de repentance permanente. Privé ainsi d’anticorps et incapable de réagir aux agressions extérieures, l’Occident se laisse coloniser par des éléments hostiles qui le rongeront de l’intérieur jusqu’à ce qu’il devienne terre d’islam. Et comble de perversité, ils détournent au profit de ce qu’ils appellent «djihad» les bons sentiments et la crédulité tournant à la jobardise des idiots utiles qui sont pléthore en Occident, au point que ces derniers sont prêts à lyncher quiconque s’opposerait à cette situation catastrophique sur le point d’engloutir corps et âmes notre culture, notre éthique, nos valeurs et nos vies. Mais vous savez que je suis un homme qui fait ce qu’il promet. Alors je le promets : l’Islam doit disparaître de la surface de la Terre et sera bien détruit».
Parions sans risque que ce discours à l’Assemblée générale de l’ONU où les pays hostiles aux Etats-Unis, à l’Occident et à bien entendu Israël forment une confortable majorité, rencontrera un accueil bien moins favorable que celui d’Adolf Ahmadinejad. Et cet accueil ne sera certainement pas plus enthousiaste au MRAP, à SOS Racisme ou à la LDH.
De la fiction à la réalité
Mis à part la promesse du PRC (Président de la République Chrétienne) d’éradiquer l’islam, cette fiction est rejointe par la réalité. A Cologne par exemple dont le Burgmeister, faisant fi de l’opposition de son conseil municipal, a concédé un vaste terrain à l’islam et des subventions en vue d’y édifier une immense mosquée vouée non seulement au culte mais aussi au commerce et à des activités «culturelles». Quand on sait que nombre de mosquées assorties de «centre culturels» sont des lieux de propagande islamiste et de recrutement de djihadistes, on comprend l’émotion de nombre d’Allemands dont les parents on déjà subi le joug nazi, puis communiste et savent mieux que quiconque flairer le totalitarisme raciste et antisémite dont l’islam est porteur. Mais il a suffi que cette minorité agissante décide d’organiser un congrès dans cette ville, jadis édifiée pour protéger la civilisation romaine contre l’intrusion des barbares, pour que la machine à diffamer et à rameuter les vociférateurs se mette en branle. Le Congrès devenait «congrès» entre guillemets et ses participants, de toutes sensibilités politiques ou philosophiques, automatiquement catalogués néonazis et «extrême droite» ; les discours qui seront prononcés durant ce congrès sont jugés d’avance «nauséabonds» comme si les discours et nombre de prêches dans maintes mosquées et centres «culturels» étaient forcément ragoûtants. Et finalement le congrès pourtant autorisé et qui devait se tenir en toute légalité fut in extremis interdit «par crainte de troubler l’ordre public». Et Cologne, où les musulmans ne manquent pourtant pas de lieux de culte, aura sa mosquée monumentale et gigantesque, histoire d’affirmer l’implantation irréversible de l’Islam dans cette prestigieuse ville jadis romaine sur la rive du Rhin au cœur de l’Europe occidentale. L’islam n’y manque pas de ressources financières puisque l’Allemagne, où règne un communautarisme officiel, oblige les contribuables à payer un impôt religieux (Religionssteuer), lui laissant seulement le droit de désigner la religion à laquelle son impôt devra être affecté. Avec la «laïcité positive» ou «ouverte» promise par Sarkozy, nous risquons bien de voir notre feuille d’impôts alourdie par cette taxe supplémentaire.
Et chez nous, en Alsace, on a pu récemment voir à Mulhouse flotter le drapeau du Hamas lors de l’inauguration d’une mosquée, édifiée sur fonds publics en vertu du régime concordataire que la République française n’a pas eu le courage d’abroger, sans que cet emblème d’une organisation extrémiste islamiste recourant au terrorisme n’effarouchât nos édiles portant l’écharpe tricolore de la République française. Et c’est bien par une ruse dont il a l’impudence de se vanter qu’un maire du 93 a frauduleusement et en toute impunité attribué gratuitement un terrain communal et une subvention frauduleuse, en violation de la loi et en bafouant la population de sa commune, pour y construire une mosquée. Après ça, ce collabo rouge de l’islamisme aura l’impudence de dénoncer les communes «riches» de la banlieue Ouest qui, faute de terrains à un prix abordable, ne construisent pas assez de logements sociaux.
C’est désolant mais, devant la complice incurie des républicains et même de certains militants de la laïcité et du féminisme qui, sortant leurs griffes exclusivement contre l’Eglise catholique, font patte de velours devant l’islam, il est devenu inévitable que l’opposition à cette massive et arrogante intrusion de l’islam se manifeste en dehors des partis politiques «respectables».
Dans le cas de l’Allemagne, je ne puis cependant m’empêcher de relever le pied de nez de l’Histoire : ces nazis allemands qui, dans les années 30, ne supportaient pas la présence en Allemagne de quelque six cent mille Juifs, pourtant Allemands loyaux et parfaitement acculturés qui ont largement contribué au rayonnement culturel et scientifique de leur pays, et se sont acharnés à les exterminer, sont à présent payés en retour de leur criminelle imbécillité par l’implantation dans leur pays de quelques millions de musulmans ennemis de la culture occidentale, hostiles à toute forme d’acculturation et d’assimilation, véritable cheval de Troie implanté au cœur de l’Europe.
Mais qu’est-ce qui rend les responsables politiques Allemands et une notable partie de la population si peu réactifs à la dangereuse islamisation de leur pays ? Comment expliquer le rôle d’idiots utiles de nombre d’entre eux au point de «nazifier» toute attitude défavorable à l’islam ?
J’ose avancer une explication à ce phénomène qui ouvre la voie à l’islamisation de l’Europe. N’en déplaise à nos gogos et à nos imposteurs, ce n’est pas un fantasme. Connaissant l’Allemagne pour y avoir séjourné et exercé des responsabilités essentiellement dans des milieux associatifs, je pense que l’islam sait diaboliquement tirer bénéfice du complexe de culpabilité des Allemands pour l’antisémitisme de leurs parents qui a abouti à l’extermination des Juifs dans la «Solution finale». C’est tout à l’honneur des nouvelles générations allemandes. Mais «chien échaudé craint l’eau froide», cette génération allemande n’ayant pas vécu cette infâme période, ne sait pas faire la différence entre un antisémitisme qui a abouti à l’extermination planifiée et industrialisée d’hommes, de femmes et d’enfants pour le seul fait d’avoir un ascendant juif, et une idéologie, propagée par l’islam, qui n’a pas grand-chose à envier au nazisme. Le sésame de cette confusion mentale délibérément entretenue par l’idéologie islamiste est le néologisme «islamophobie» présentée comme un racisme. Les Allemands ne veulent à aucun prix se sentir racistes. Or, la lutte contre l’islamisme est aussi l’affaire de ceux que l’on qualifie de Musulmans, comme la lutte contre le fascisme et contre l’Hitlérisme était aussi, voire surtout, l’affaire des Italiens et des Allemands. Ou alors, tous ceux qui ont combattu ces idéologies étaient des «nauséabonds» racistes italophobes et germanophobes. N’ayant que l’embarras du choix pour illustrer mes propos, je prends le risque de reproduire quelques lignes d’un raciste islamophobe. C’est tombé à l’ouverture du JT du 25 avril 1994, à 20 heures: «Une nouvelle tuerie en Algérie ! Hier soir, un groupe armé a investi un village ayant pour nom Aïn Deb et passé tous ses habitants au fil du couteau. Selon la télévision algérienne, cet énième massacre est encore l’œuvre des islamistes du GIA…». Je suppose que le MRAP a déposé plainte contre Boualem Sansal, auteur de ces lignes extraites de son émouvant et édifiant livre «Le Village de l’Allemand» (Gallimard) à lire absolument.
Bekanntmachung
Aux beaux jours de l’Occupation qui, à en croire Jean-Marie Le Pen qui s’y connaît, n’était pas "si terrible que ça", les affiches rouges bilingues annonçaient l’exécution de Français coupables ne serait-ce que de menées ou propagande défavorables au Troisième Reich. L’Occupation nazie n’est plus qu’un cauchemardesque souvenir mais, la sévère et lourde condamnation prononcée par la cour d’appel d’Aix en Provence à l’encontre de Philippe Vardon, auteur d’un tract distribué à Nice par l’association «Jeunesses identitaires» laisse craindre que quelque chose subsiste de la façon dont les nazis percevaient toute contestation, toute critique de la part des Français.
Avant de poursuivre, voici d’abord le «corps du délit» : «Des divinités antiques à la Vierge Marie, en passant par la tradition de l’amour courtois et par les femmes ayant marqué l’Histoire (telles Catherine de Médicis, Jeanne d’Arc ou les révolutionnaires irlandaises de 1916), les femmes ont toujours été respectées et protégées en Europe. Et cela bien avant le féminisme ou la parité… Les femmes européennes, et en particulier les jeunes filles, sont aujourd’hui les premières cibles et les premières victimes de l’islamisation de notre société et d’une nouvelle forme de violence, teintée à la fois de sexisme et de racisme anti-blanc dont les fameuses «tournantes» sont la plus odieuse expression. Parce que nous ne voulons pas voir demain les femmes d’Europe voilées, parce que nous en avons assez des viols collectifs et des agressions verbales ou physiques contre les jeunes filles”. Les Identitaires.
On peut penser ce que l’on veut de ce texte qui n’a pas échappé au zèle délateur des commissaires politiques du MRAP et de SOS-Racisme. Ces officines faisant dans l’antiracisme à géométrie variable au service d’idéologies politiques douteuses sont dans leur rôle. Mais nos tribunaux, en s’alignant sur ces officines, semblent ignorer ou bafouer notre devise républicaine "Liberté Egalité Fraternité".
En effet, voici des années que les «Indigènes de la République» ainsi que des groupes de rap et autres histrions ont abreuvé nos banlieues de racisme anti-occidental, anti-français, anti-juif, anti-féministe, présentant la France comme une pute dont il faut sans retenue niquer les meufs et piller les biens, appelant aussi à plumer les jeunes lycéens français, et j’en passe. Tous ces tarés racistes ont bénéficié d’un non lieu, les juges ayant considéré que ces propos nauséabonds relevaient de la «licence artistique». Constatons que la liberté d’expression consentie aux racistes d’importation est refusée aux Français ordinaires. Constatons que l’égalité des condamnations pour des faits et propos racistes est bafouée, ce qui n’incite guère nos jeunes «ordinaires» à la Fraternité. Et pourtant, même si la formulation est discutable, rien de ce que ce tract dénonce n’est imaginaire. Le paysage français s’islamise sous les burka, hidjab et autres voiles dont trop de musulmanes s’accoutrent bon gré mal gré, les viols collectifs et les tournantes ne sont pas les produits d’un fantasme et les agressions verbales ou physiques contre des jeunes filles (et le tract omet les ados agressés et dépouillés) ont bien eu lieu et ont encore lieu. On peut à la rigueur penser que sa formulation lapidaire pourrait laisser croire que tous les jeunes musulmans sont des délinquants et des violeurs mais foutaise : lorsqu’un journal nous parle d’un avion qui s’écrase ou d’un train qui déraille, nul, hormis les flics stalinoïdes du MRAP n’oserait en déduire que tous les avions s’écrasent et que tous les trains déraillent. Ce verdict «au nom du peuple français» est donc partial et politique avant tout. Justice est faite ? Oui, mais avec une balance faussée. Car le corps du délit n’est pas tant dans la formulation du tract que dans la délictueuse revendication d’une identité française. Or, dans un système politique qui se veut, à mon corps défendant, multiculturel, la seule identité culturelle interdite est l’identité française.
Hubert existe-t-il ?
Cet ancien ministre des "Affres Etrangères" ayant le sentiment de ne plus exister si personne ne parle de lui, Hubert Védrine s’est fendu, dans le Figaro du 20 septembre, d’un article intitulé «Les ’’barbares’’ existent-ils ?», barbares étant bien entendu mis entre des guillemets dubitatifs. La charité toute chrétienne m’ordonne de lui consacrer quelques lignes afin de prolonger son sentiment d’exister, en espérant que Liberty Vox s’associera à mon œuvre pie en mettant cet article en ligne.
On peut se demander s’il nous livre une analyse fidèle du livre de Tzvetan Todorov «La Peur des barbares» ou si ce livre n’est qu’un prétexte pour nous vendre sa propre salade à la sauce rancie. Mais qu’importe puisqu’il est en phase avec ce qu’il a fait sous lui sur quelques colonnes du Figaro. Ainsi, «l’antidote à toutes les dichotomies dangereuse», «l’acceptation de la pluralité non pas comme un héritage historique handicapant qu’on se résigne à assumer, mais comme un principe politique d’avenir et un atout». Est-ce Védrine ou cet atout qui est une chance pour la France ? Je voudrais lui demander si ce «principe politique», la pluralité culturelle, est perçu sur leur propre sol dans les pays «du ressentiment» avec la même bienveillance. Je ne sais pas si tel est le point de vue de Todorov mais c’est en gros ce qu’Hubert nous en transmet. Une chance pour la France en somme devenue «un atout», comme nos socialos ne manquent pas de l’affirmer après chaque flambée de milliers de voitures ponctuant nos grandes célébrations du Nouvel An ou du 14 juillet. Dans une société multiculturelle, il faut bien que les «jeunes» qui sont notre «atout» puissent s’exprimer dans leur propre culture. Bien entendu, les Occidentaux qui incarnent les «pays de la peur» doivent s’interdire tout droit d’ingérence dans l’aire musulmane cataloguée «pays du ressentiment». On peut cependant se demander comment les ressortissants des pays du ressentiment ont ressenti l’ingérence militaire des «pays de la peur» en Bosnie et au Kosovo pour y imposer, y compris aux Serbes devenus minoritaires par la grâce d’une épuration ethnique, un pouvoir musulman. RSVP.
Or, comme ne manque pas de l’écrire à juste titre Pierre-André Taguieff dans son livre «La Judéophobie des Modernes», le multiculturalisme n’est que le cheval de Troie de l’islamisme que l’angélisme des Occidentaux laisse s’installer dans leurs pays. Non sans engendrer une situation catastrophique.
Ainsi, en Angleterre qui, dans un multiculturalisme institutionnel proche de cette «laïcité positive» ou «ouverte» que notre président de la République s’acharne à nous fourguer, «Ernst Hillebrand montre non seulement que le multiculturalisme britannique a complètement échoué, mais encore qu’il favorise l’emprise islamiste sur les musulmans vivant en Grande Bretagne». Le constat est saisissant «40 % des musulmans vivant en Grande Bretagne souhaitent l’application de la Charia dans certaines parties du pays. 32% pensent que les musulmans devraient s’engager pour mettre fin à la civilisation occidentale «décadente et amorale» (on attend une plainte du MRAP contre ces racistes musulmans). 20% disent comprendre les motivations des responsables des attentats du métro de Londres le 7 juillet 2005. Dans le même temps, seuls 17% des non-musulmans pensent que musulmans et non-musulmans peuvent vivre ensemble pacifiquement et de façon durable». Le MRAP va donc porter plainte contre 83 % de nos voisins British coupables de ne pas apprécier cette pluralité culturelle. Mais lisez donc ce livre de Pierre-André Taguieff. Vous saurez au moins pourquoi cet auteur n’est pas en odeur de sainteté chez nos eurabiens.
N’en déplaise au camarade Hubert, le seul antidote à cette parcellisation, à cette libanisation de la France entre communautés ethniques et religieuses hostiles, reste encore et toujours la laïcité tout court, intangible, sans adjectif qualificatif, telle qu’elle est définie dans la loi de 1905. C’est assurément cette loi, jusqu’à récemment admise par toutes les religions pratiquées dans notre pays, qui nous a jusqu’à présent épargné des heurts intercommunautaires dont souffrent tant de pays. C’était déjà vrai lorsque l’immense majorité des Français étaient catholiques, le maintien, la stricte application, voire le renforcement de la Loi de 1905 est encore plus indispensable au moment où les porte-paroles les plus radicaux et les plus obscurantistes d’un islam d’importation, hostiles à la notion même de laïcité, revendiquent l’aménagement de cette Loi qui, notons le, non seulement n’a jamais fait obstacle à la pratique d’une religion, mais garantit au contraire la pratique et le libre choix d’une religion. C’est justement à cela que les islamistes s’opposent. Alors plus que jamais, je suis résolument hostile à ce jeu de bonneteau dans lequel notre Sarkozy nous roule dans la farine en prétendant que la Loi de 1905 doit être retaillée sur mesures pour la rendre acceptable par l’islam. Certes, ce n’est pas comme ça qu’il le dit, mais c’est ce que recouvre sa laïcité «ouverte» ou «positive». En parlant de "positivité", connaissez vous dans votre entourage des gens qui seraient heureux de se découvrir séropositifs ?
Patronat, syndicats, partis de gauche et d’extrême gauche : même combat
La propension des chefs d’entreprises consommatrices de main d’œuvre à embaucher délibérément des sans papiers, qui s’ajoute à nos ruineuses CMU (couverture maladie universelle) au RMI, au prochain RSA et autres gracieusetés dont chacun d’entre nous fait les frais, constitue le principal appel d’air à de nouvelles vagues d’immigration intruse.
C’est là que nous aboutissons à une situation surréaliste : un grève des travailleurs sans papiers manifestant au grand jour, soutenus non seulement par les syndicats ouvriers et par une gauche en mal d’agitprop, mais aussi, voire surtout par leurs employeurs. Se payant notre tête (c’est tout ce qu’ils paient sans compter) ces derniers osent prétendre qu’ils ignoraient la situation irrégulière de leurs employés qui leur auraient présenté des fausses pièces d’identité. Alors de deux choses l’une : ou bien ces immigrés par intrusion ont effectivement utilisé des faux papiers, ce qui constitue un délit de faux et d’usage de faux qui s’ajoute à leur installation frauduleuse en France et ils doivent donc être expulsés séance tenante pour ne pas encombrer nos prisons, ou bien les employeurs ont, en toute connaissance de cause, embauché cette main d’œuvre au rabais plutôt que de payer décemment un travailleur français ou étranger en situation régulière. Dans ce cas, et sans déroger à l’expulsion des immigrés fraudeurs, les employeurs doivent être pénalisés de façon suffisamment dissuasive pour leur faire passer le goût de la fraude derrière laquelle, il y a fort à parier, se profile aussi une fraude fiscale et aux charges sociales. Et qu’on ne vienne pas nous seriner l’argument selon lequel un employeur persécuté a la ressource de délocaliser. Bâtiment, travaux publics, hôtellerie, restauration et diverses activités saisonnières ne peuvent, par chance, se délocaliser en Asie ou en Afrique. Autrement, ce serait déjà chose faite. Quant aux syndicats et à la gauche, on a comme l’impression qu’ils cocufient la classe ouvrière qu’ils sont censés défendre. Le recours à l’immigration incontrôlée profite surtout aux employeurs négriers qui peuvent par ce moyen faire jouer la «libre concurrence» des salaires et prévenir toute revendication des travailleurs français ou étrangers en règle. Mais il faut être bien naïf pour croire que la défense des intérêts des travailleurs est le souci majeur des professionnels du syndicalisme et de la gauche politique.
Policiers blessés par des «jeunes» ? Un affrontement de bandes rivales
D’accord, un musulman n’est pas congénitalement un terroriste, ni violent par nature, d’autant moins que nombre de Musulmans figurent eux mêmes parmi les victimes des violences islamistes. OK, tous les Musulmans ne sont pas des êtres incultes, bornés, intolérants ou «simplement» terroristes. Mais il faudra quand même nous expliquer autrement que par des arguments convenus pourquoi la plupart des agressions terroristes commises dans le monde sont imputables à des Musulmans désignés par «islamistes», comme si cette désignation les démarquait de l’Islam tout court, alors qu’en bon et même moins bon français, le suffixe «iste» veut dire «partisan de», ce qui fait d’un islamiste rien d’autre qu’un banal «partisan» de l’Islam. Mais les règles de la langue française étant truffées d’exceptions, nos «Immortels» ne manqueront pas de créer une exception musulmane pour le suffixe «iste». D’ici là, est-il encore nécessaire de rappeler, parmi tant d’autres, des exemples où l’Islam s’est manifesté dans toute son horreur ? Sud de la Thaïlande, Philippines, New Delhi, Pakistan, Algérie, Soudan sans oublier le 11 septembre New Yorkais, sans oublier Buenos Aires, Paris, Madrid ou Londres. Partout, cet Islam paré de son «isme» pour la circonstance, sème la ruine, la mort, la terreur. Victor Hugo disait déjà «les Turcs sont passés par là».
A ces violences criminelles «islamistes» s’ajoute la culture de la haine contre l’Occident véhiculée au sein de l’islam «ordinaire» qui se manifeste en ce moment en France sous la forme d’une culture et d’actes antisémites. Oui, il faut le dire justement parce que nos autorités ont la trouille de le dire, cet antisémitisme est à 99% le fait de Musulmans alors qu’ils ne représentent que 10% (?) de la population de notre pays (faute de statistiques fiables). Il y a toujours eu des antisémites en France, comme partout ailleurs du reste. Durant l’occupation allemande, les Juifs furent certes discriminés, arrêtés, déportés par les autorités tant allemandes que vichystes, mais à ma connaissance, jamais un Juif reconnaissable à son étoile jaune ne fut insulté ou molesté par des Français «ordinaires», ils furent même secourus par des Français y compris par certains qui, dans le passé récent, avaient une prévention contre les Juifs. Même la Mosquée de Paris avait à l’époque secouru des Juifs en détresse. Il est donc déshonorant pour la France, et pour l’Islam, que des Français de religion juive repérables par le port d’une kippa, puissent être pris à partie en tant que tels et molestés par des racistes antisémites importés. Rappelons que les Musulmans d’origine maghrébine, africaine, turque, kurde, égyptienne sont actuellement entre dix et quinze fois plus nombreux en France que les Juifs.
Autant que je sache, on n’a jamais vu un Juif ou tout autre Français «hexagonal», agresser un musulman ou une musulmane «visible». Alors, si nos officiels s’autorisent à renvoyer dos à dos les agresseurs musulmans et les agressés juifs, chrétiens, blancs, incidents présentés comme des «heurts entre bandes rivales», une sorte de West Side Story devenue Buttes Chaumont Story, autant qualifier de «heurts entre bandes rivales» les affrontements qui opposent la «bande de policiers ou les pompiers lapidés et tabassés» aux bandes de «jeunes des banlieues défavorisées». De sorte que nous lirons bientôt au lendemain des «feux de joie» du Nouvel An ou du Quatorze Juillet que dans des «heurts entre bandes rivales» opposant des bandes de «jeunes» à des «bandes» de voitures en stationnement, quelques milliers de voiture se sont spontanément embrasées.
Cette façon officielle de qualifier des actes inspirés par la haine de «l’Occidental» en général et du Juif en particulier est plus néfaste qu’une imposture ou un «simple» mensonge : une désinformation digne des régimes totalitaire ou d’un pays dont les corps constitués et les institutions font déjà allégeance à la loi de l’Islam.
© André Dufour pour LibertyVox
Illustration des Identitaires condamnée par le tribunal D'aix.
Choix de l'illustration par la Rédaction de LibertyVox et non par André Dufour qu'il est inutile par conséquent de convoquer...
| |
| |
© André Dufour pour - Article paru le 28/09/2008 | Imprimer cet article |
URL de cet article = http://www.libertyvox.com/article.php?id=345 | |