REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE
A LA UNE | ||
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![]() «Vous êtes un espoir pour toute une génération», leur assure ainsi, avec un profond sérieux, Kemi Seba, celui-là même qui avait mené une descente, entouré d’un groupe de dévots en jogging, dans le quartier juif du Marais. Mais le «Fara» - de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi -décide de ne pas en rester là, et finit par affirmer aux deux rabbins (qui ne comprennent pas un seul mot de français) : «Vous êtes un grand espoir pour l’humanité entière». Il se propose par ailleurs, lui et toute la grande famille des «damnés de l’impérialisme», autrement dit quelques centaines d’activistes, dont les plus fervents sont connus des services de Renseignement français, d’aider les deux rabbins à «diffuser en France leur message» contre le «sionisme» que pour bien faire, le «Fara» apparente au «sida». Terminant son discours par le traditionnel «mort aux Etats-Unis» lancé sans grand enthousiasme, Séba et les autres participants tiennent à se faire photographier avec ces «deux juifs qui rejettent le sionisme», démontrant par là qu’ils «ne sont pas antisémites». Rappelons que le parcours «idéologique» de Capo Chichi a connu maintes métamorphoses : à l’origine, il s’en prenait au «leucoderme», l’homme blanc, «inférieur» et «diabolique», tout en se réclamant des anciennes divinités d’Egypte. Après un passage par la Nation of Islam, puis un rejet total de la religion musulmane (alors qualifiée de «secte» dans une vidéo que l’on peut voir sur Youtube), Capo Chichi vient de se convertir à l’islam (c’est «en prison», où il a récemment passé quelque temps, qu’il aurait «vu la lumière»), et exprime à présent sa vibrante solidarité avec la République islamique d’Iran, le Hamas et le Hezbollah. Aujourd'hui chef du «Mouvement des Damnés de l’impérialisme», Kémi Séba accepte désormais les blancs dans ses meetings (alors que l’entrée leur était strictement interdite il y a encore quelques années, sous peine d'expulsion immédiate), et n’hésite pas à s’afficher avec des éléments d’ultradroite, comme l’inénarrable Thomas Werlet, surpris par la police, en avril 2005, dans une forêt de l’Essonne, déguisé en officier nazi endimanché. http://www.israel-infos.net/ | ||
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Sécurité | ||
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![]() Selon les premières informations publiées en Israël sur cet incident, qui n’a fait aucun blessé, l’attaque s’est déroulée à l’endroit où, un peu plus tôt dans la matinée, des palestiniens avaient tiré deux missiles anti-chars en direction d’une unité de parachutiste. Là encore, on ne déplorait aucune victime, mais il faut noter que c’est la première opération visant directement des soldats qui a eu lieu depuis la signature d’un accord de trêve entre le Hamas et l’Etat ; jusque là, les violations palestiniennes du cessez-le-feu avaient effectivement consisté en des «tirs aveugles» vers les localités du Néguev occidental. | ||
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![]() Détruisant plusieurs clôtures sur leur passage et provoquant les civils palestiniens qu’ils croisaient, certains d’entre eux sont même retournés sur les lieux jusque là occupés par la «ferme» de Federman, dont les quelques bâtiments avaient été définitivement rasés par les bulldozers de Tsahal, afin d’y improviser un «point de peuplement». | ||
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Etranger | ||
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![]() Selon les premiers éléments dont disposent les enquêteurs, les douze attaques coordonnées ont été perpétrées grâce à la collaboration des membres de la guérilla du «Front de libération de l'Asom» (ULFA), qui réclame depuis 1979 l'indépendance de l'Assam, et des terroristes musulmans liés au «Harkat-ul-Jihad-al-Islami», qui a ses bases principales au Bangladesh, mais dont plusieurs cellules avaient été récemment repérées dans la région où s’est produit le carnage de jeudi. |