UNE LYCEENNE TORTUREE PAR SA PROPRE FAMILLE

Publié le par shlomo


Une lycéenne de 18 ans d'origine algérienne a été victime de violences aggravées de la part de sa famille, la semaine dernière à Toulon, parce qu'elle refusait d'être mariée en Algérie à un homme de 30 ans, a-t-on appris lundi de source policière 

(AFP, 11 novembre, 8h25)

Pour une jeune fille dont le cas est médiatisé, combien d’autres gémissent, au secret dans nos villes, sous la surveillance quasi-policière de membres de leurs familles ?

Une lycéenne de 18 ans d'origine algérienne aime un garçon. Le seul défaut de ce brave gars est qu’il est Français, blanc, un « souchien », comme aiment à le définir les Indigènes de la République.

Non pas qu’il soit au dessous d’un canidé, non, cela, les Indigènes n’y ont pas pensé, même si cela effleure souvent ce qui leur reste de conscience. Un souchien (et non un sous-chien) est un Français de souche. Fallait y penser !

Précisons, pour en finir avec ça, que le Mouvement des Indigènes de la République est représenté dans les médias par la très belle et très bavarde Houria Bouteldja. La dame a plusieurs casquettes, notamment celle de membre actif au sein d’un collectif féministe nommé “les Blédardes”.

Puisqu’on évoque les singularités du vocabulaire, il serait dommage de passer sous silence que ce groupe s’est ainsi nommé par réaction à “Ni putes ni soumises” qui sont des femmes ‘dans la cité’ dans tous les sens du terme...

Or donc, Houria Bouteldja a déclaré au cours d’une émission télévisée dont elle était l’invitée : «C'est le reste de la société qu'il faut éduquer, (…) c'est le reste de la société occidentale… Enfin de ce qu'on appelle, nous, les “souchiens”, parce qu'il faut bien leur donner un nom, les “blancs”

Précisons également que l’actuel et si médiatique Mouvement des Indigènes de la République est le produit d’une scission et d’une prise de pouvoir, au sein du mouvement à l’origine un peu plus équilibré (Mouvement des Indigènes) par une frange fanatisée, notamment par les comités de vigilance Palestine, les CCCIPP et l’ineffable Tarik Ramadan.

On a beau se pencher de manière attentive sur les déclarations de l’actuel MIR. Il ne dénonce pas l’horreur vécue par cette jeune algérienne, torturée parce qu’elle aime un blanc et qu’elle refuse de se marier en Algérie avec un conjoint qu'on lui impose.

Des traditions qui mènent à la violence

La jeune fille a été enlevée et séquestrée par sa famille. Elle a eu, durant des heures, le visage et l'abdomen lacérés par un couteau. Le parquet de Toulon a ouvert une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration, violences aggravées".

Interpellées en fin de semaine dernière, les trois accusées (sa mère et ses deux jeunes soeurs) ont été déférées dimanche devant le parquet de Toulon.

Pour cette jeune femme qui parvient à se libérer, qui trouve la force de porter plainte, combien sont mariées de force, combien subissent la loi des petits mâles incultes, d'une famille inconsciente, combien sont obligées de renoncer à ce que leur cœur leur dicte ?

Et le bon Français, quelles que soient son origine, sa couleur de peau, sa religion, a parfois les larmes aux dents devant ces mouvements qui ne représentent souvent plus qu’eux-mêmes (MIR, MRAP et autres LDH) et qui, sous prétexte de libérer les descendants d’esclaves, soutiennent et promeuvent la mise en esclavage de la moitié de l’humanité.

Hélas, le racisme est encore bien présent dans la société. Il est même à craindre qu’il augmente avec la crise et le repli communautariste. Depuis quelques temps également, on assiste à une montée dangereuse du discours antisémite explicite.

L'antisémitisme traditionnel, celui des “bons” Français, est exacerbé par la recherche d’un bouc émissaire dans une situation économique devenue ingérable et qui retentit sur le lien social.

Comme celui des populations d'origine méditerranéenne l’est “grâce” à une propagande primaire mais violente.

Une phrase, prononcée par Patrick Doutreligne, de la fondation Abbé Pierre et relevée par Jean-Luc Porquet (Le Canard enchaîné, 5 novembre 2008) devrait mobiliser l’ensemble de la classe politique et médiatique : « Notre niveau de tolérance est en train d’augmenter ».

Tolérance, non vis-à-vis de l’autre, mais au contraire, par rapport à l’intolérable, à l’abject. Nous nous habituons au pire. Torturée par sa propre famille ! Et, fait aggravant, selon les premiers éléments de l'enquête, par sa mère et ses deux jeunes soeurs !

Sans nier la spécificité de l'antisémitisme en tant que le plus hideux des racismes, il ne faut pas cacher que la plus grande exclusion est celle qui est activement perpétrée contre les femmes.

En 2007, 47.500 d’entre elles ont déposé plainte contre leurs conjoints pour violences conjugales. Le chiffre est en augmentation de 31% par rapport à 2004, mais représente seulement un peu plus de 10% des 410.000 femmes, qui sont chaque année battues par leur compagnon.

6 femmes décèdent chaque mois sous les coups de leur mari.

Les violences faites aux femmes ne se produisent pas que dans le cadre restreint du couple. 2% des salariées ont subi des attouchements sur leurs lieux de travail tandis que 17 % ont été la cible d'injures verbales. 130.000 femmes ont été victimes de viol en 2005 et 2006.

Ces violences ne sont pas exclusivement le fait de populations immigrées. Le sexisme est certainement la tare la mieux partagée.

Cependant, 70.000 adolescentes de 10 à 18 ans sont potentiellement menacées de mariage forcé en Île-de-France et dans six départements à forte population immigrée.

Plusieurs milliers sont excisées tous les ans, pour transmettre un héritage soit-disant culturel.

Combien de vies gâchées ?

Est-il raciste de le dire ? Est-il raciste de dénoncer ces violences particulières faites aux femmes, aux jeunes filles qui ne peuvent sortir qu’à heures fixes, en permanence surveillées par les frères, battues par leur mère, torturées par l’entourage ?

Malheureusement, la loi silencieuse des Indigènes ne vaut pas mieux que les lois de la République contre le racisme, la xénophobie, le sexisme si celles-ci restent inappliquées.

Et merde à la Halde, à ses 11 millions d’euros gâchés année après année, à ses hauts fonctionnaires recasés là par le fait du Prince et qui, en matière de discrimination, ne savent jamais distinguer la vraie torture d’une gamine qui veut aimer un “souchien” de la fausse “islamophobie” d’une propriétaire de gîte rural qui rembourse poliment la cliente exigeant de gêner les autres par le port d’une tenue signalant son infériorité sexuelle !

Merde surtout à ceux qui ne savent dénoncer la discrimination que lorsqu’elle est le fait de l’autre, l’autre, avec un petit « a ».

Pierre Lefebvre © Primo, 11 novembre 2008


Publié dans ISLAM

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article