US Navy : créée en 1794 pour lutter contre la piraterie islamique
Michael Savage : leçon d’histoire sur la piraterie barbaresque
Le djihad violent ne date pas d’hier et n’a rien à voir avec la création de l’État d’Israël.
En 1786, Thomas Jefferson, alors ambassadeur des États-Unis en France, s’est rendu à Londres avec John Adams, ambassadeur américain à Londres, pour rencontrer Abd Al-Rahman, ambassadeur de Tripoli. Quand ils ont demandé de quel droit les États barbaresques s’attaquaient aux navires américains en Méditerranée en l’absence de toute provocation, pillant les biens et asservissant tant les équipages que les passagers, les deux envoyés américains se sont fait répondre ce qui suit par Al-Rahman : « c’est écrit dans le Coran que toutes les nations qui ne reconnaissent pas Mahomet sont des pécheurs ; que les musulmans ont le droit et le devoir de faire la guerre (djihad) à tous ceux qu’ils trouvent sur leur chemin, de piller leurs biens et de réduire leurs prisonniers en esclavage ; et que tout musulman tué au combat est assuré d’aller au Paradis ».
Il a ajouté que le premier à monter à bord d’un navire avait droit à un esclave de plus dans sa part du butin, et que lorsqu’ils débarquaient sur le pont d’un navire ennemi, les pirates tenaient tous un poignard dans chaque main et un troisième dans la bouche, ce qui semait habituellement une terreur telle chez l’ennemi que tous réclamaient en même temps de retourner dans leurs quartiers.
Ainsi, même à cette époque, des musulmans justifiaient leurs actions violentes en citant le coran.
Selon wikipedia :
A l’indépendance des États-Unis, les navires de commerce américains perdirent la protection de la Royal Navy anglaise.
En Méditerranée, des nations d’Europe se voyaient dans l’obligation de payer un tribut aux états connus sous le nom d’« états barbaresques » (sultanat du Maroc, régences d’Alger, de Tunis et de Tripoli, provinces de l’Empire ottoman) pour protéger leurs intérêts commerciaux sous peine de voir leurs navires attaqués par les pirates barbaresques.
A l’instar des nations européennes, les États-Unis se plièrent dans un premier temps aux exigences des États barbaresques.
Mais devant les problèmes récurrents de piraterie sur les côtes d’Afrique du Nord, le Congrès des États-Unis décida par une loi du 27 mars 1794 (Act to provide a Naval Armament) de recréer une nouvelle marine de guerre.
En 1801 eut lieu la première « guerre barbaresque », le pacha de Tripoli et ses alliés de la Côte des Barbaresques ayant déclaré la guerre aux États-Unis qui ne voulaient plus payer de tribut pour le passage de leurs navires. Cela entraina l’envoi d’une escadre américaine en mer Méditerranée qui au prix de deux navires fera qu’aux termes du traité de paix du 4 juin 1805, les États-Unis seront libérés de l’obligation de payer un tribut aux Tripolitains.