"La guerre contre Israël n’est pas une guerre contre Israël, mais contre l’Occident"
(Menahem Macina).
Texte repris du Blog Vu de Jérusalem
"La guerre contre Israël n’est pas une guerre contre Israël. C’est une guerre contre l’Occident. C’est le djihad. Israël reçoit tout simplement les coups qui nous sont destinés à nous tous. Si il n’y avait pas eu d’Israël, l’impérialisme islamique aurait trouvé d’autres lieux où déployer son énergie et sa volonté de conquête. Grâce aux parents d’Israël qui envoient leurs enfants à l’armée et restent éveillés la nuit, les parents en Europe et en Amérique peuvent dormir en paix et rêver, inconscients de la menace qui se profile".
L'homme qui parle ainsi n'est pas un homme politique israélien, ni même juif. Il s'appelle Geert Wilders, il est député du Parti de la liberté au Parlement néerlandais et c'est une des rares voix lucides et courageuses en Europe aujourd'hui.
[Reproduit du site Point de Bascule]
par Annie Lessard, Marc Lebuis
« C’est difficile d’être optimiste face à l’islamisation de l’Europe. Nous sommes en train de perdre. Le pire, c’est la trahison des élites. Les milieux universitaires, les artistes, les médias, les syndicats, les églises, le monde des affaires, l’establishment politique au grand complet couchent avec l’islam et nous demandent de renoncer à nos libertés en chantant Kumbaya. Nos élites dilapident notre précieux héritage en transigeant avec les mollahs et les imams, ce que nos enfants ne nous pardonneront jamais. Mais il y a espoir. Des mouvements de base d’organisent. La nouvelle Alliance des patriotes en sera l’épine dorsale ».
Traduction de la conférence donnée le 25 septembre dernier par Geert Wilders, député du Parti de la liberté au Parlement néerlandais, pour le Hudson Institute à l’hôtel Four Seasons de New York. Le texte original du discours est affiché sur le site Jihadwatch. Geert Wilders a présenté la nouvelle Alliance des patriotes, et annoncé la conférence des parlementaires européens qui se réunira à Jérusalem en décembre 2008 sous le thème Facing Jihad, dont nous avons parlé dans notre brève du 5 septembre.
Chers amis,
Grand merci de m’avoir invité. C’est fantastique d’être au Four Seasons [Quatre Saisons]. Je viens d’un pays qui n’a qu’une saison, la saison des pluies qui commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. Lorsque nous avons trois jours ensoleillés de suite, le gouvernement déclare une urgence nationale. Alors Four Seasons, c’est nouveau pour moi.
C’est génial d’être à New York. Quand je vois les gratte-ciel et les tours à bureaux, je pense à ce qu’a dit Ayn Rand : « Le ciel de New York et la volonté de l’homme rendue visible ». Bien sûr, sans les Hollandais vous ne seriez nulle part, vous chercheriez encore comment acheter cette île des Indiens. Mais nous sommes heureux de l’avoir fait pour vous. Et en toute honnêteté, vous avez fait un bien meilleur boulot que ce que nous aurions pu faire.
Je viens en Amérique porteur d’une mission. Ça ne va pas bien dans le vieux continent. Un énorme danger menace, et il est très difficile d’être optimiste. Nous pourrions être dans la phase finale de l’islamisation de l’Europe. Ce n’est pas seulement un danger clair et immédiat pour l’avenir de l’Europe elle-même, c’est aussi une menace pour l’Amérique et la survie même de l’Occident. Le danger que je perçois à l’horizon est celui d’une Amérique seule. Les États-Unis comme dernier bastion de la civilisation occidentale, face à une Europe islamique. Dans une génération ou deux, les États-Unis se demanderont : qui a perdu l’Europe ? Des patriotes de toute l’Europe risquent leur vie chaque jour pour empêcher ce scénario de devenir réalité.
Mon court exposé se divise de 4 parties.
Je vais d’abord décrire la situation sur le terrain en Europe. Je vais ensuite parler brièvement de l’islam. Enfin, si vous êtes encore ici, je vais dire quelques mots du film que vous venez de voir. Pour terminer, je vais vous parler d’une conférence à Jérusalem.
Europe - Un état des lieux
L’Europe que vous connaissez est en train de changer. Vous avez probablement vu les grands points de repère. La Tour Eiffel, Trafalgar Square, les constructions antiques de Rome et peut-être les canaux d’Amsterdam. Ils sont toujours là, et ils ne semblent pas avoir changé depuis 100 ans.
Mais dans toutes ces villes, parfois à quelques pâtés de maison de votre destination touristique, il y a un autre monde, un monde que très peu de visiteurs voient - et qui n’apparaît pas dans votre guide touristique. C’est le monde de la société parallèle créée par la migration massive des musulmans. À travers toute l’Europe, une nouvelle réalité s’affirme : des quartiers complètement musulmans où très peu de citoyens de souche résident, ou même ne sont visibles. S’ils étaient vus, ils pourraient le regretter. Cela vaut aussi pour la police.
C’est le monde des foulards islamiques, des femmes déambulant sous des vêtements informes avec des poussettes et une ribambelle d’enfants. Leurs maris, ou propriétaires d’esclaves si vous préférez, marchent trois pas en avant. Avec des mosquées un peu partout. Les magasins ont des enseignes que vous et moi ne pouvons lire. Il vous sera difficile de trouver une quelconque activité économique. Ces ghettos musulmans sont contrôlés par des fanatiques religieux. Ces quartiers sont musulmans, et ils poussent comme des champignons dans toutes les villes à travers l’Europe. Ce sont les fondations d’un contrôle territorial d’une part croissante de l’Europe, rue par rue, quartier par quartier, ville par ville.
Il y a maintenant des milliers de mosquées dans toute l’Europe, avec des congrégations plus nombreuses que dans les églises. Dans chaque ville européenne, il est prévu de construire des méga mosquées qui seront plus hautes que n’importe quelle église de la région. Le message est clair : nous dominons.
La population de nombreuses villes européennes est déjà à 25% musulmane : c'est déjà le cas d'Amsterdam, de Marseille et de Malmö, en Suède. Dans de nombreuses villes, la majorité des moins de 18 ans sont musulmans. Paris est maintenant encerclé par des quartiers musulmans. Mohammed est le nom le plus populaire chez les garçons dans de nombreuses villes. Dans certaines écoles primaires d’Amsterdam, la ferme ne peut plus être mentionnée parce que cela impliquerait aussi de mentionner le porc, ce qui serait une insulte pour les musulmans. Beaucoup d’écoles en Belgique et au Danemark ne servent plus que de la nourriture halal [religieusement contrôlée] à tous les élèves. À Amsterdam, une ville autrefois tolérante, les gays sont agressés presque exclusivement par des musulmans.
Les non-musulmanes entendent régulièrement « pute, pute ». Les antennes paraboliques ne pointent pas vers des stations de TV locales, mais vers des stations du pays d’origine. En France, les enseignants sont invités à éviter les auteurs considérés comme offensants pour les musulmans, y compris Voltaire et Diderot. Idem, de plus en plus, pour Darwin. Dans de nombreux cas, l’histoire de l’Holocauste ne peut plus être enseignée en raison des sensibilités musulmanes. En Angleterre, des tribunaux de la charia font maintenant officiellement partie du système juridique britannique.
De nombreux quartiers de France sont des zones interdites aux femmes non voilées. La semaine dernière, un homme a failli moureur après avoir été roué de coups par des musulmans, à Bruxelles, parce qu’il buvait de l’alcool pendant le Ramadan. Les Juifs fuient la France en nombre record à cause de la pire vague d’antisémitisme depuis la Seconde Guerre mondiale. Le français est maintenant couramment parlé dans les rues de Tel-Aviv et de Netanya, en Israël. Je pourrais poursuivre sans fin de tels récits. Des récits sur l’islamisation.
Un total de 54 millions de musulmans vivent aujourd’hui en Europe. L’Université de San Diego a récemment calculé que pas moins de 25% de la population européenne sera musulmane dans à peine 12 ans. Bernard Lewis a prédit une majorité musulmane avant la fin du siècle. Ce ne sont que des chiffres. Et les chiffres ne seraient pas une menace si les immigrants musulmans avaient un fort désir de s’intégrer. Mais il y a peu de signes d’une telle volonté.
Le Pew Research Center a signalé que la moitié des Français musulmans considèrent que leur loyauté envers l’islam passe avant leur loyauté envers la France. Un tiers des Français musulmans ne s’opposent pas aux attentats-suicide. Le British Centre for Social Cohesion a indiqué que le tiers des étudiants musulmans britanniques sont en faveur d’un califat mondial. Une étude néerlandaise a signalé que la moitié des musulmans néerlandais disent « comprendre » les attaques du 11/9.
Les musulmans exigent ce qu’ils appellent le « respect ». Et voilà comment nous leur manifestons du respect. Nos élites sont prêtes à faire des concessions. À capituler. Dans mon propre pays, nous sommes passés d’une demande par un membre du cabinet de reconnaître les fêtes musulmanes comme des jours fériés officiels, à des déclarations d’un autre membre du cabinet affirmant que l’islam fait partie de la culture néerlandaise, et à l’affirmation du Procureur général démocrate-chrétien qu’il est prêt à accepter la charia aux Pays-Bas s’il y a une majorité musulmane. Nous avons des membres du cabinet détenteur de passeports marocains et turcs.
Les exigences des musulmans sont appuyées par des comportements illégaux, allant de la petite délinquance et de la violence aveugle, par exemple, contre les ambulanciers et les conducteurs de bus, aux émeutes à petite échelle. Paris a connu des soulèvements dans les banlieues à faibles revenus. Certains préfèrent n’y voir que des incidents isolés, mais j’appelle cela une Intifada musulmane. J’appelle les auteurs de ces actes des « colons ». Parce que c’est ce qu’ils sont. Ils ne viennent pas pour s’intégrer dans nos sociétés, ils viennent pour intégrer notre société dans leur Dar-al-Islam. Par conséquent, ils sont des colons.
Une grande partie de la violence de rue dont j’ai parlé est dirigée exclusivement contre les non-musulmans, forçant un grand nombre de personnes à quitter leur quartier, leur ville, leurs pays.
Les politiciens hésitent à prendre position contre cette charia insidieuse. Ils croient en l’égalité de toutes les cultures. En outre, plus prosaïquement, les musulmans sont désormais un bloc de votants qu'il est impossible d'ignorer.
Nos nombreux problèmes avec l’islam ne peuvent être expliqués par la pauvreté, la répression, ou le passé colonial européen, comme l’affirme la gauche. Ça n’a pas non plus quelque chose à voir avec les Palestiniens, ou les troupes américaines en Irak. Le problème, c’est l’islam lui-même.
Islam 101
Permettez-moi de vous donner un bref cours d’islam 101. La première chose que vous devez savoir au sujet de l’islam est l’importance du Coran. Le Coran est la parole même d’Allah, révélée par un ange à Mahomet, le prophète. C’est là que le problème commence. Chaque mot dans le Coran est parole d’Allah, et n’est donc pas ouvert aux débats ou à l’interprétation. Le Coran vaut pour tous les musulmans et pour tous les temps. Par conséquent, il n’'existe rien de tel que l’islam modéré. Bien sûr, il y a beaucoup de musulmans modérés. Mais un islam modéré, ça n’existe pas.
Le Coran appelle à la haine, à la violence, à la soumission, au meurtre et au terrorisme. Le Coran demande aux musulmans de tuer les non-musulmans, de terroriser les non-musulmans et de s’acquitter de leur devoir de faire la guerre : le djihad violent. Le djihad est un devoir pour chaque musulman, l’islam est appelé à gouverner le monde - par l’épée. Le Coran est clairement antisémite, il décrit les Juifs comme des singes et des porcs.
La deuxième chose que vous devez savoir est l’importance de Mahomet le prophète. Son comportement sert d’exemple à tous les musulmans et ne peut pas être critiqué. Si Mahomet avait été un homme de paix, disons un mélange de Gandhi et de Mère Teresa, il n’y aurait pas de problème. Mais Mahomet était tout à la fois un chef de guerre, un tueur en série, un pédophile, et un polygame. La tradition islamique nous raconte comment il a combattu, comment il a tué ses ennemis et a même fait exécuter des prisonniers de guerre. Mahomet lui-même a exterminé la tribu juive des Banu Qurayza. Il a donné des conseils sur l’esclavage mais n’a jamais conseillé de libérer les esclaves. L’islam n’a pas d’autre morale que la propagation de l’islam. Si c’est bon pour l’islam, c’est bon. Si c’est mauvais pour l’islam, c’est mauvais. Il n’y a pas de zone grise ni une autre face.
Le Coran comme parole authentique d’Allah, et Mahomet comme le modèle de l’homme parfait, sont les deux plus importantes facettes de l’islam.
Ne laissez personne vous tromper au sujet de l’islam comme religion. Bien sûr, il y a un dieu, et un au-delà, et 72 vierges. Mais dans son essence l’islam est une idéologie politique. Il s’agit d’un système qui fixe des règles détaillées pour la société et la vie de chaque personne. L’islam veut diriger tous les aspects de la vie. Islam signifie « soumission ». L’islam n’est pas compatible avec la liberté et la démocratie, parce que ce qu’il cherche est la charia. Si vous voulez comparer l’islam à quelque chose, comparez-le au communisme ou au national-socialisme, ce sont toutes des idéologies totalitaires.
C’est ce que vous devez savoir au sujet de l’islam pour comprendre ce qui se passe en Europe. Pour des millions de musulmans, le Coran et la vie de Mahomet ne datent pas de quatorze siècles, mais sont une réalité quotidienne, un idéal qui guide tous les aspects de leur vie. Maintenant, vous savez pourquoi Winston Churchill appelle l’islam « la force la plus rétrograde qui existe dans le monde », et pourquoi il a comparé le Coran à Mein Kampf.
Ce qui m’amène à mon film, Fitna.
Je suis un député et non un réalisateur. Mais je sentais que j’avais le devoir moral d’éduquer au sujet de l’islam. Le devoir de préciser que le Coran est au coeur même de ce que certains appellent le terrorisme, mais qui en réalité, est le djihad. Je voulais montrer que les problèmes de l’islam sont au cœur de l’islam plutôt qu’à sa périphérie.
Dès qu’il a été rendu public, mon projet de film a provoqué tout un émoi aux Pays-Bas et dans toute l’Europe. Il y a d’abord eu une tempête politique, avec des leaders gouvernementaux, sur l’ensemble du continent, en état de pure panique. Le niveau d’alerte terroriste aux Pays-Bas a été relevé en raison de possibles attaques, ou d’une révolte de notre population musulmane. La branche néerlandaise de l’organisation islamique Hizb ut-Tahrir a déclaré que les Pays-Bas méritaient un attentat. Il y a eu une série d’incidents à l’échelle internationale. Les Talibans ont menacé d’organiser d’autres attaques contre les troupes néerlandaises en Afghanistan, et un site Web lié à Al-Qaida a publié un message selon lequel je devais être mi à mort, tandis que différents muftis du Moyen-Orient ont déclaré que je serais responsable de toutes les effusions de sang qui suivraient la projection du film.
En Afghanistan et au Pakistan, le drapeau néerlandais a été brûlé à plusieurs reprises. J’ai été brûlé en effigie. Le président indonésien a annoncé que je ne serais plus jamais admis en Indonésie, tandis que le Secrétaire général des Nations Unies et l’Union européenne ont lâchement publié des déclarations dans le même sens que celles faites par le gouvernement néerlandais. Je pourrais continuer l'énumération. C’était une honte totale, une capitulation.
Une pléthore de problèmes juridiques a également suivi, et ce n’est pas encore la fin. Présentement, la Jordanie me poursuit. Pas plus tard que la semaine dernière, il y a eu de nouveaux rapports d’agences de sécurité concernant un niveau accru d’alerte terroriste aux Pays-Bas en raison de Fitna.
La conférence de Jérusalem
J’aimerais maintenant dire quelques mots au sujet d’Israël. Parce que, très bientôt, nous nous réunirons dans sa capitale. La meilleure façon pour un politicien d'Europe de perdre des voix est de dire quelque chose de positif au sujet d’Israël. Le public a accepté de tout cœur la version palestinienne, et considère Israël comme l’agresseur. Je vais quand même continuer à parler en faveur d’Israël. Pour moi, prendre la défense d’Israël est une question de principe. J’ai vécu dans ce pays et je l’ai visité des dizaines de fois. Je soutiens Israël. Tout d’abord, parce que c’est la patrie des Juifs après deux mille ans d’exil, jusqu’à et y compris Auschwitz, d’autre part parce que c’est une démocratie, et ensuite parce qu'Israël est notre première ligne de défense.
Samuel Huntington l’écrit de manière judicieuse : « L’islam a des frontières sanglantes ». Israël est situé précisément sur cette frontière. Ce petit pays est situé sur la ligne de faille du djihad, compromettant l’avancée territoriale de l’islam. Israël fait face à la ligne de front du djihad, tout comme le Cachemire, le Kosovo, les Philippines, la Thaïlande du Sud, le Darfour au Soudan, le Liban, et la province d’Aceh en Indonésie. Israël est tout simplement en travers du chemin, comme l’était Berlin-ouest pendant la guerre froide.
La guerre contre Israël n’est pas une guerre contre Israël. C’est une guerre contre l’Occident. C’est le djihad. Israël reçoit tout simplement les coups qui nous sont destinés à nous tous. Si il n’y avait pas eu d’Israël, l’impérialisme islamique aurait trouvé d’autres lieux où déployer son énergie et sa volonté de conquête. Grâce aux parents d’Israël qui envoient leurs enfants à l’armée et restent éveillés la nuit, les parents en Europe et en Amérique peuvent dormir en paix et rêver, inconscients de la menace qui se profile.
Nombreux sont ceux en Europe qui plaident en faveur de l’abandon d’Israël pour répondre aux griefs de nos minorités musulmanes. Mais si Israël, Dieu nous en garde, devait être perdu, cela n’apporterait aucun réconfort à l’Occident. Cela ne signifierait pas que nos minorités musulmanes changeraient soudainement leur comportement et accepteraient nos valeurs. Au contraire, la fin d’Israël serait un énorme encouragement pour les forces de l’islam.
Ils verraient, à juste titre, la disparition d’Israël comme la preuve que l’Occident est faible, et voué à l’échec. La fin d’Israël ne signifierait pas la fin de nos problèmes avec l’islam, mais seulement le début. Ce serait le signe du début de la bataille finale pour la domination du monde. S’ils peuvent avoir Israël, ils peuvent tout avoir. Par conséquent, ce n’est pas que l’Occident a des intérêts en Israël. Il est Israël.
Il est très difficile d’être optimiste face à l’islamisation croissante de l’Europe. Tous les courants sont contre nous. Sur tous les fronts, nous sommes en train de perdre. La dynamique démographique favorise l’islam. L’immigration musulmane est encore une source de fierté au sein des partis libéraux au pouvoir. Les milieux universitaires, les artistes, les médias, les syndicats, les églises, le monde des affaires, l’establishment politique au grand complet s’est converti à la théorie suicidaire du multiculturalisme.
De soi-disant journalistes se portent volontaires pour étiqueter quiconque critique l’islamisation comme étant un « extrémiste de droite » ou un « raciste ». L’ensemble de l’establishment a pris parti pour notre ennemi. Tous les gauchistes, les libéraux et les démocrates-chrétiens fraient maintenant avec l’islam. C’est la chose la plus douloureuse à voir : la trahison de nos élites. En cette période de l’histoire de l’Europe, nos élites sont censées faire preuve de leadership. Se porter à la défense de siècles de civilisation. Défendre notre patrimoine. Rendre hommage à nos valeurs judéo-chrétiennes éternelles, qui ont fait de l’Europe ce qu’elle est aujourd’hui. Mais il y a très peu de signes d’espoir au niveau gouvernemental.
Sarkozy, Merkel, Brown et Berlusconi reconnaissent probablement la gravité de la situation en privé. Mais lorsque la petite lumière rouge s’allume, ils fixent la caméra et nous disent que l’islam est une religion de paix, et que nous devrions tous essayer de nous entendre gentiment et chanter Kumbaya. Ils participent volontiers à ce que le Président Reagan a si justement appelé « la trahison de notre passé, la dilapidation de notre liberté ».
S'il y a un espoir pour l’Europe, il vient du peuple et non des élites. Le changement ne peut venir que d’initiatives populaires. Il doit venir des citoyens eux-mêmes. Pourtant, ces patriotes devront affronter l’ensemble de l’establishment politique, juridique et médiatique.
Au cours des dernières années, il y a eu quelques signes, modestes mais encourageants, d’une renaissance de l’esprit européen des origines. Peut-être que les élites tournent le dos à la liberté, mais pas le public. Dans mon pays, les Pays-Bas, 60% de la population voit l’immigration de masse des musulmans comme l’erreur politique numéro un depuis la Seconde Guerre mondiale. Et 60% d'autres voient l’islam comme la plus grande menace pour notre identité nationale. Je ne pense pas que l’opinion publique aux Pays-Bas soit très différente de celle des autres pays européens.
Contre toute attente, il y a une augmentation du nombre de partis patriotiques qui s’opposent au djihad. Mon propre parti a fait ses débuts il y a deux ans, avec 5% des voix. Il est maintenant à 10% dans les sondages. Il en va de même de tous les partis aux vues similaires en Europe. Ils militent contre l’establishment libéral et gagnent du terrain sur la scène politique, électeur par électeur.
Pour la première fois, ces partis patriotiques vont maintenant se réunir et échanger leurs expériences. Ce pourrait être le début de quelque chose de grand. Quelque chose qui pourrait changer la carte de l’Europe pour les décennies à venir. Ce pourrait aussi être la dernière chance de l’Europe.
En décembre 2008, une conférence aura lieu à Jérusalem. Grâce au professeur Aryeh Eldad, député à la Knesset, nous serons en mesure de regarder Fitna à la Knesset et de discuter du djihad. Nous organisons cet événement en Israël pour mettre l’accent sur le fait que nous sommes tous dans le même bateau en même temps, et qu’Israël fait partie de notre patrimoine commun. Les participants seront sélectionnés. Aucune organisation raciste ne sera admise. Et nous n’admettrons que les partis qui sont solidement démocratiques.
Cette conférence sera le début d’une Alliance des patriotes européens. Cette alliance sera l’épine dorsale de tous les organismes et partis politiques qui s’opposent au djihad et à l’islamisation. Je sollicite votre appui à cette Alliance.
Cette initiative pourrait est cruciale pour l’Amérique et l’Occident. L’Amérique peut, certes, s’accrocher au rêve selon lequel, grâce à sa situation géographique, elle est à l’abri du djihad et de la charia. Mais il y a sept ans, jour pour jour, la fumée sortait encore de Ground Zero, suite aux attentats qui ont réduit ce rêve à néant. Pourtant, il existe un danger encore plus grand que des attaques terroristes, c’est le scénario de l’Amérique comme seul rempart.
Les lumières pourraient s’éteindre sur l’Europe plus vite que vous ne pouvez l'imaginer. Une Europe islamique, c’est une Europe sans liberté ni démocratie, une économie en déroute, un cauchemar intellectuel, et une perte de puissance militaire pour l’Amérique, alors que ses alliés se transformeront en ennemis, des ennemis avec des bombes atomiques. Avec une Europe islamique, il reviendrait à l’Amérique seule de préserver l’héritage de Rome, d’Athènes et de Jérusalem.
Chers amis, la liberté est le bien le plus précieux. Ma génération n’a jamais eu à se battre pour cette liberté, elle nous a été offerte sur un plateau d’argent par des personnes qui se sont battues pour elle au prix de leur vie. À travers toute l’Europe, des cimetières américains nous rappellent les jeunes garçons qui ne sont jamais rentrés à la maison, et dont nous chérissons la mémoire.
Cette liberté n’appartient pas à ma génération, nous en sommes seulement les dépositaires. Nous devons léguer aux enfants de l’Europe cette liberté durement conquise, dans l’état où elle nous a été transmise. Nous ne pouvons pas la compromettre en transigeant avec des mollahs et des imams. Les générations futures ne nous le pardonneraient jamais. Nous ne pouvons dilapider nos libertés. Nous n’avons tout simplement pas le droit de le faire.
Ce n’est pas la première fois que notre civilisation est menacée. Nous avons connu des dangers auparavant. Nous avons déjà été trahis par nos élites. Elles ont déjà pris partie pour nos ennemis. Et pourtant, la liberté l'a emporté.
Nous ne vivons pas une époque où l'on peut pratiquer l’apaisement, la capitulation, la renonciation, ou l’abandon. Ce ne sont pas des temps où l'on peut prendre exemple sur M. Chamberlain. Nous vivons des temps où il faut se rappeler les leçons de M. Churchill et les paroles qu’il a prononcées en 1942 :
« N’abandonnez jamais. N’abandonnez jamais. Jamais, au grand jamais, n’abandonnez jamais en rien, si ce n’est pour l’honneur et le bon sens. Ne cédez jamais à la force. Ne cédez jamais à l’apparente puissance écrasante de l’ennemi. »
Mis en ligne le 31 janvier 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org