Les Musulmanes de France agitent le drapeau vert : Servilité, inégalité, islamité !

Publié le par shlomo

oppression femmes

Les musulmanes ont un raisonnement bien à elles qui défie toute logique. En dépit du statut flagrant de sous-être qui leur est ouvertement conféré par le Coran, elles persistent à prétendre que l’Islam est une religion qui libère la femme. A les entendre, l’Islam serait un modèle de justice et d’équité entre les sexes et que si machisme il y a, il est le fait de la civilisation occidentale et ne peut en aucun cas, être imputé à l’Islam.

  C’est oublier un peu vite que les pays dans lesquels les sont notoirement privées de liberté et paient encore à notre époque un lourd tribut à la misogynie sont très souvent des pays musulmans. C’est en terre d’Islam que sont exécutées en plein XXIème siècle des dont le seul crime est d’avoir failli peu ou prou à l’un des sacro-saints préceptes islamiques qui les confinent dans un monde parallèle, à l’ombre malveillante des hommes.

Vidéo : Une journée de la femme pour quoi faire ? Les Musulmanes sont déjà des libres !

voile femmeLe 1er septembre 2008, le site Oumma.com lançait OummaTV.TV

Le site Internet, dont la devise est ‘‘le devoir de pluralité’’ mettait depuis cinq ans déjà des vidéos en ligne. Quant à OummaTV.TV, elle se définit comme ‘‘la web TV de la communauté musulmane’’ et se targue d’être la première Web TV musulmane francophone.

Elle propose des débats, des entretiens, des reportages, ainsi que des séries diffusées en plusieurs volets, à l’instar d’une chronique vidéo, mise en ligne à raison d’un épisode chaque lundi, sous le titre de ‘‘Oumma pour elle’’ par l’équipe de Hidjab and the city, dont font partie entre autres les chroniqueuses Mariame et Khadija. Cette semaine était diffusé le septième épisode, intitulé ‘‘Le 8 mars, journée de quelle(s) femme(s) ?’’

La chroniqueuse qui s’y colle est Mariame, arborant fièrement le foulard islamique, campée sans vergogne devant l’icône tutélaire de la République française, ni plus ni moins que Marianne, ici représentée par Eugène Delacroix Le (28 juillet : la liberté guidant le peuple).

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Le message se veut percutant : je suis musulmane, française, et libre par la grâce de l’Islam. La chroniqueuse annonce la couleur en affirmant d’emblée que les Musulmanes françaises ne se sentent pas concernées par la journée internationale de la femme.

Le pire, c’est que la jeune femme semble absolument convaincue des énormités qu’elle assène à nos oreilles incrédules. Pour elle, l’Islam a évidemment apporté à la femme musulmane tous ses droits, il a fait d’elle l’égale de l’homme et, comme chacun le sait, ce sont les media et eux seuls qui véhiculent l’image de la musulmane soumise et opprimée. L’Islam n’est pour rien dans le comportement machiste des hommes, au contraire, il le condamne fermement.

Elle n’hésite pas à affirmer que ‘‘l’Islam a instauré d’emblée une égalité de fait entre l’homme et la femme, plus qu’une égalité, il s’agit en définitive d’une réelle complémentarité où les deux sexes ne s’opposent pas, ne se confrontent pas mais, plutôt, font corps.’’

L’idée ne lui vient pas à l’esprit que si elle peut se dire libre, ce n’est pas à l’Islam qu’elle le doit, mais à la France. Tout au contraire, elle va jusqu’à prétendre que la femme ‘‘a dû faire face, pendant de siècles, à la domination masculine. Or, l’Islam est venu mettre fin à cet état de fait en instaurant un véritable équilibre.’’ Belle théorie ! Facile à mettre en pratique. Mariame n’a qu’à aller tenter l’expérience sous des cieux où règne la loi islamique ? Le Soudan, l’Arabie Saoudite et l’Afghanistan ne sont-ils pas des paradis de liberté pour la gent féminine ?

Source pour la rédaction de ce billet :

- Oumma
- Hidjab & the city

Transcription de la vidéo :

‘‘Journée de la femme où l’on revendique chaque année l’égalité entre l’homme et la femme et où on célèbre certains acquis pour lesquels les se sont battues de par le monde. Cette journée a d’ailleurs été officialisée par les Nations Unies en 1977 afin que les pays puissent célébrer les droits de la femme. Cette date a d’ailleurs été fixée en 1917 avec la grève des ouvrières de Saint Petersburg et, sachez-le, chez les Russes, le 8 mars est un jour férié.

Ce petit détour historique et ce rappel des faits permettent de revenir sur certains points concernant la portée symbolique de cette journée. A cette occasion, des débats sont organisés, mais aussi des marches où on rappelle que toutes les revendications aussi anciennes soient-elles n’ont pas reçu l’écho favorable que toutes les attendent tant. Or, s’agit-il réellement de toutes les ? Nous reconnaissons-nous dans ces revendications ? Nous retrouvons-nous dans ces débats ? En somme, y avons-nous notre place ?

L’Islam a instauré d’emblée une égalité de fait entre l’homme et la femme, plus qu’une égalité, il s’agit en définitive d’une réelle complémentarité où les deux sexes ne s’opposent pas, ne se confrontent pas mais, plutôt, font corps. L’Islam transcende la question du genre. L’individu, qu’il soit homme ou femme, est avant tout perçu comme un être humain, un être à part entière, par-delà son caractère sexué.

Pour en revenir à la femme puisque, présentement, c’est sa situation qui nous intéresse, elle a dû faire face, pendant de siècles, à la domination masculine. Or, l’Islam est venu mettre fin à cet état de fait en instaurant un véritable équilibre. Néanmoins, la situation de la femme musulmane a changé au fil des époques et je dirais même qu’elle a été dénaturée. Ses droits ont été clairement usurpés, niés. On assiste donc à un grand bond en arrière que l’Islam, dans son essence, bannit formellement.

Aussi, ce qui est déplorable et malhonnête, c’est l’image de la femme musulmane opprimée et soumise que véhiculent les médias. Et le plus ahurissant, c’est aussi la cause de cette femme musulmane opprimée que l’on défend, entre autres, le 8 mars. On prône la libération de la femme que l’on doit sauver des griffes des hommes qui l’avilissent.

Quant à la femme qui porte le hidjab, le voile, c’est le branle-bas de combat. Elles n’ont pas compris que l’Islam les anéantissait. Pire, on les présente comme les porte-étendards de cette domination. C’est une vision bien sûr fantasmée et exacerbée. Ce sont des faux fuyants et au-delà de la question du genre qui est exaltée à tort lors de cette journée, il est une question essentielle et déterminante qui est la question de la situation sociale des , qu’elles soient musulmanes ou pas d’ailleurs. De manière générale, ce n’est pas tant être une femme musulmane qui est handicapant, c’est d’être une femme, de surcroît issue de l’immigration et pour couronner le tout, issue d’un milieu social populaire, ce qui d’emblée met à mal ses chances de réussir et de connaître, pourquoi pas, une ascension sociale.

Par ailleurs, l’obsession dont fait l’objet la femme musulmane quant à sa prétendue soumission à l’homme qui se traduirait par le port du hidjab est une fois de plus une contrevérité à réfuter avec force. Ne vivons-nous pas dans un pays où le patriarcat régit notre société tant sur un plan politique qu’économique ? Le pouvoir est entre les mains des hommes, et pourtant, on est en Occident, l’Islam n’est pas la religion d’Etat. Ainsi les mécanismes qui sous-tendent la domination masculine ne sont pas à imputer à une religion en particulier mais bien à un système qui perdure depuis des siècles.

Cessons d’adhérer sans réfléchir à des causes ou à des événements qui nous fustigent et nous marginalisent. Célébrons l’être humain sans tomber dans la confrontation des sexes. Battons-nous bien sûr pour plus de reconnaissance et d’équité, que l’on soit un homme ou une femme.’’

Publié dans ISLAM

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