Jérusalem doit être défendue arpent par arpent

Publié le par shlomo


 


Au delà des déclarations politiques officielles de part et d’autres concernant l’avenir de la capitale, un combat impitoyable est livré sur le terrain, au sens propre du terme, pour la possession de chaque arpent de terre.

 

C’est ainsi que la Cour Suprême, dans une décision qui l’honore, a réussi cette semaine à empêcher l’acquisition de terrains par la société « Arab Hostels Ltd ». Ces terrains appartenaient autrefois au Mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al-Husseini, ami et allié d’Hitler, et oncle de Yasser Arafat, faut-il le rappeler. Le mufti avait fui Israël en 1948, de peur d’être arrêté et jugé pour collaboration avec les nazis.

 

« Arab Hostels Ltd » prétendait devant la justice qu’elle avait acquis ces terrains par la suite. Elle avait donc engagé une procédure contre l’Office du Développement de l’Administration Cadastrale et contre l’Association « Ateret Cohanim », qui loue actuellement ces terrains situés à l’intérieur du périmètre appelé « Sheikh ‘Jarah », dans la partie orientale de la capitale.

 

En 1979, une loi votée par la Knesset avait classé tous les biens ayant appartenu au Mufti de Jérusalem « comme propriété de l’Etat » et laissés à la gestion de l’Office de Développement. Sur les 32 dounam (3,2 hectares) appelés « La Vigne du Mufi », 29 ont depuis été loués à l’Association « Ateret  Cohanim » à des fins agricoles.

 

La société « Arab Hostels Ltd » affirmait devant les tribunaux qu’elle était propriétaire légale de ces biens fonciers, « qu’elle avait acquis à la famille Al-Husseini devant un fonctionnaire jordanien avant 1967 ». Mais elle n’a réussi à produire des documents juridiques attestant cette acquisition.

 

Après avoir été déboutée par le Tribunal de Paix de Jérusalem, « Arab Hostels Ltd » s’est alors tournée vers le Tribunal de District, qui a rendu le même verdict, puis en dernier recours vers la Cour Suprême. Le juge Eliyakim Rubinstein a également débouté les plaignants, renvoyant le dossier au Tribunal de Paix.

 

Pour Me Amih’aï Mig’ar, avocat de l’Office de Développement, « il s’agit d’une victoire significative et symbolique pour l’Office et pour l’Etat d’Israël. Avec cette décision qui fera jurisprudence, la Cour Suprême s’est placée aux côtés de l’Etat dans sa lutte contre les tentatives répétées d’organismes arabes de prendre possessions de propriétés étatiques. Nous continuerons à lutter contre ce phénomène, car il s’agit d’un dossier important tant sur le plan juridique qu’historique »

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par Shraga Blum
arouts sheva

Publié dans ISRAEL

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