Propos paranoïdes du président (chiite) du Parti Anti-Sioniste (français), «libérateur du monde»
(Menahem Macina).
Transcription réalisée par Menahem Macina pour upjf.org
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« Véritable escroc de la dialectique avec ses faux airs de vieux sage de la montagne » (Le Post.fr)
Transcription de la 1ère partie.])
[Je n’ai transcrit que les propos de Yahia Gouasmi].
« Bonjour. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Yahiah Gouasmi. Je préside le Front ou le Parti Anti-Sioniste de France, et, dans mon esprit, et [celui de] notre parti, le vrai combat qu’il y a à mener, en France et en Europe, c’est un Front uni contre le sionisme. Le sionisme, pour nous, a gangrené notre société. Pour simplifier, je dirais qu’il occupe une place majeure qui ne lui est pas destinée. Il gère les médias ; il gère l’éducation de nos enfants, il gère notre gouvernement ; et tout cela, pour l’intérêt de l’étranger, l’intérêt de l’entité sioniste israélienne. Et nous sommes là pour leur dire que la chevalerie [cavalerie ?] est arrivée pour stopper ce sionisme qui gangrène notre pays. Et les choses se font d’une certaine manière qu’aujourd’hui, il y a une prise de conscience chez nos citoyens. Pour simplifier, nous sommes, si vous le voulez, des gens qui avons hérité l’antisionisme de De Gaulle, et l’anti-atlantisme. Nos citoyens, en France, ne comprennent pas très très bien ce que cela veut dire, l’antisionisme. Et, bien sûr, le CRIF, il est là pour leur faire l’amalgame. Et nous voudrions lancer ce débat pour leur dire que l’antisionisme n’a rien à voir avec l’antisémitisme. Notre combat, il est contre le sionisme, ce sionisme qui a fait de notre pays une plaque tournante pour les intérêts étrangers : Israël et l’atlantisme.
Pourquoi l’Europe ? Nous avons une certaine éducation et une certaine nature [?] pour dire que, si la France réussit à se débarrasser de ce préjugé ou de cet inconscient qui est dans l’esprit des citoyens, parce qu’il y a eu quand même – et nous le déclarons, bien sûr –, il y a eu la Shoah et… toutes les victimes juifs [sic] qui ont pu être victimes durant la Shoah -, mais aujourd’hui, cette Shoah elle est instrumentalisée pour que le sionisme pénètre encore beaucoup plus les sociétés occidentales, les complexe et les aliène.
Nous, nous sommes là pour leur dire à ces sionistes qu’il est temps, il est temps que vous compreniez que vous êtes des Français comme tout le monde, et vous n’avez aucune priorité sur la France. La France appartient à tous les Français, et il n’y a pas de surdoués français et de sous - si je puis m’exprimer ainsi - doués français. Nous sommes tous des Français et nous aimons tous la France. Et c’est cette France nous ne voulons pas qu’elle sert les intérêts d’autres nations que l’intérêt de la nation française. C’est notre message. Nous avons beaucoup à communiquer à nos citoyens pour [leur faire] comprendre réellement pourquoi nous avons fait cette liste.
C’est un début. Personnellement, je suis certain que cette liste, si on arrive jusqu’au bout, nous sommes conscients qu’il y aura une guerre qui va être déclarée contre nous. Nous sommes conscients que le combat va être dur. Nous sommes conscients de ce que le sionisme va faire. Et ce qu’il va faire et essayer de faire, comme il l’a fait à Durban II, sur le territoire national ; nous nous attendons à un tremblement de terre avec des réactions qui seront beaucoup plus négatives. Nous leur disons, d’un ton calme et serein : Nous vous attendons. Venez, nous sommes prêts pour vous recevoir. Mais nous vous demandons qu’une chose : nous devons faire ça à la loyale ; nous sommes sur un terrain où nous n’avons pas à exporter ce qui existe à l’étranger, comme vous faites sur le sol national. Si vous voulez nous combattre, nous acceptons un duel. Nous acceptons n’importe quel débat, à la télévision, en direct, devant le public de France. Et c’est ce public qu’il doit décider par lui-même, sans aucune aliénation, ni lavage de cerveau comme vous le faites avec les médias, et c’est à lui de décider si c’est juste, ce que nous proposons, ou si c’est la même chose que vous, vous proposez.
Nous proposons un avenir et une main tendue entre tous les hommes. Mais une main tendue juste, vraie et loyale. Le sionisme après la Shoah, vous connaissez tous son histoire. Ils sont arrivés en France, les Juifs, malheureux, avec tout ce qu’ils ont subi. Le peuple de France les a accueillis, les a protégés ; il leur a donné tout ce qu’il pouvait leur donner. Une fois qu’ils se sont stabilisés, une partie d’entre eux se sont développés dans le sionisme et pour l’Etat sioniste d’Israël. Ils ont pris le pouvoir en France ; le pouvoir des médias, les trusts, la politique. Croyez-moi : gauche comme droite n’est que du sionisme. Il n’y a rien d’autre ; tout ça c’est une magouille à grande échelle, et nous sommes là pour la dénoncer, et dénoncer tous les hommes politiques qui font l’apologie et le soutien du sionisme, quels qu’ils soient, et dire qui sont les vrais Français, et qui sert les intérêts de la nation.
Pour commencer – pour ne pas trop prendre [lire : "monopoliser"] la parole, je ne dirai que ça. Mais j’espère qu’on aura l’occasion encore de développer beaucoup plus ce que nous avons comme message pour la France et l’Europe. »
[Question d’un journaliste]
(Début peu audible)… tout à l’heure vous disiez que [ce sont] les sionistes qui dirigent les médias, l’éducation et tout ça… Qu’est-ce que vous entendez par sionistes ? Est-ce que vous voulez parler de ceux qui ont fait retour sur la terre d’Israël, ou… je crois qu’on va en reparler…
[Gouasmi] « Je crois que vous êtes journaliste à l’AFP, vous savez faire la différence ! (Avec un sourire cruellement ironique) Autrement, je me demande… Je me poserais des questions. (Solennellement) Je vous prophétise quelque chose : Vous serez vous-même, si vous ne prenez pas vos responsabilités, des Palestiniens en France, des étrangers en France. Si nous sommes dans un pays laïc, je vous pose tout simplement la question : ce dîner du CRIF, il sert à quoi ? Tous les ministres sont là [faux !], et plus que des ministres. Prosternés devant leur assiette et prenant acte de tout ce que le CRIF dit. Que ce soit sur l’éducation, que ce soit sur la politique étrangère, que ce soit sur le nucléaire iranien, que ce soit sur tous les domaines. Alors, si vous le dites, c’est quoi le sionisme ?
Le sionisme, il est en train, Monsieur, il est en train d’éduquer tes enfants : tu n’as plus autorité sur tes enfants ; il est en train de les orienter comme ils veulent, où ils veulent ; même comment il faut voter. Le sionisme est chez vous et chez nous. Il divise le foyer, il divorce le foyer. A chaque divorce, moi je vous le dis, il y a un sioniste derrière. A chaque chose qui divise une nature humaine, il y a, derrière, un sionisme [sic]. C’est ce que nous croyons et c’est ce que nous allons démontrer.
Pour nous, le sionisme, c’est un mal. Et revenez à votre nature humaine [?]: comment pouvoir accepter un discours comme celui qui a été donné, qui a été rejeté par Durban II [celui d’Ahmadinejad]. Vous avez écouté, en tant que journaliste, ce discours. Qu’est-ce qu’il y a d’antisémitisme dans ce discours ? Rien. Mais parce que le responsable du CRIF – je ne sais pas si vous le savez, mais nous, notre caméra l’a filmé -, qui était dans le coin et qu’il a donné le signal d’alarme pour que les gens, les ministres et ceux qui étaient là se lèvent et sort [sic]. Vous vous rendez compte ! Le sionisme décide qui doit rester assis dans une conférence internationale et qui doit se lever, au moindre signe.
Cher Monsieur, la France est occupée par le sionisme. C’est ce sionisme que De Gaulle a pointé du doigt, et cet atlantisme. Nous sommes là pour libérer la France ! Je vous le dis en toute sérénité. C’est des paroles très lourdes qui n’engagent que moi ; ils [sic] n’engagent même pas mes amis. Nous allons le combattre ici en France. Si nous réussissons ici en France, à montrer sa nature, qui il est, que des citoyens prennent conscience, alors, je vous assure : la Palestine sera libérée. La France sera libérée. L’Europe sera libérée. L’Amérique sera libérée. Le monde sera libéré. C’est notre foi ; nous le croyons.
Nous avons une juste cause : c’est le mal et le bien. Nous représentons la partie du bien. Pourquoi ? Parce que nous avons une nature humaine. Lorsque nous voyons un criminel, nous disons que c’est un criminel. Vous, vous voyez les crimes que le sionisme a commis depuis 60 ans, et parce qu’il y a eu quelque chose en Allemagne avec une histoire – et bien sûr, très lourde de conséquences pour le peuple juif -, vous acceptez tout ce qu’il fait ! Et vous vous taisez ! Et vous avez peur ! [Soupir ironique] Nous on le craint pas. On le connaît. On sait quelle est sa nature. Et peut-être c’est sur la France que les choses vont se décider pour l’Europe et peut-être pour le monde. En tous les cas, devant le sionisme, nous ne perdrons pas la guerre. Vous pouvez ne pas être conscients aujourd’hui, mais vous verrez de plus en plus que ce que nous dénonçons est une réalité, et que nous avons le courage de le faire, et que vous, vous le voyez, mais vous le taisez parce que vous jugez que c’est pas opportun, c’est pas une urgence, c’est pas le moment. Si on le fait pas aujourd’hui, demain ce sera trop tard. C’est ce que nous croyons. »
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Transcription de la 2ème Partie.
[Curieusement, c’est encore un journaliste de l’AFP qui questionne Gouasmi. J’avoue être très étonné des parallèles étonnants entre la première partie et la seconde. Il semble que la seconde soit une réutilisation et un montage d’extraits de la même conférence de presse. Comme pour la première partie, je n’ai transcrit que les propos de Y. Gouasmi.]
« Bon, je crois que vous êtes journaliste à l’AFP, vous savez faire la différence. Autrement, je me poserais des questions. Alors, si votre question essaie d’aller sournoisement sur un sujet qui vous intéresse et qui sera plus passionnant, ben il est tout facile de vous répondre, mais le plus sereinement possible.
Le sionisme n’est pas humain. C’est ça la différence. Le sionisme il t’enlève – enfin, il vous enlève - votre humanité. Il est pas nécessaire de faire un dessin sur ce qui s’est passé dernièrement à Gaza. C’est cette bête immonde qui bombarde et qui tue, dans un périmètre fermé, un peuple ; qui extermine une nation, qui est venu, après avoir vécu les pires souffrances ici en Allemagne ; ils arrivent : par qui ? Par une organisation sioniste. C’est de celle-là qu’on parle.
Aller sur un peuple innocent, pendant que ce peuple est colonisé, prendre ses terres, en expulser sa nation, et on fait de ces Palestiniens des étrangers en Palestine. D’ailleurs, je vous prophétise quelque chose :
Vous serez vous-même, si vous ne prenez pas vos responsabilités, des Palestiniens en France, des étrangers en France. Ce sionisme, pour nous, c’est le mal. »
[Intervention inaudible]
[Réponse de Gouasmi] « Si vous comprenez, je vous pose la question ; nous sommes dans un pays laïque, ou non ?
Si nous sommes dans un pays laïc, je vous pose tout simplement la question : ce dîner du CRIF, il sert à quoi ? Tous les ministres sont là [faux !], et plus que des ministres. Prosternés devant leur assiette et prenant acte de tout ce que le CRIF dit. Que ce soit sur l’éducation, que ce soit sur la politique étrangère, que ce soit sur le nucléaire iranien, que ce soit sur tous les domaines. Alors, si vous le dites, c’est quoi le sionisme ? Le sionisme, il est en train, Monsieur, il est en train d’éduquer tes enfants : tu n’as plus autorité sur tes enfants ; il est en train de les orienter comme ils veulent, où ils veulent ; même comment il faut voter. Le sionisme est chez vous et chez nous. Il divise le foyer, il divorce le foyer. A chaque divorce, moi je vous le dis, il y a un sioniste derrière. A chaque chose qui divise une nature humaine, il y a, derrière, un sionisme [sic]. C’est ce que nous croyons et c’est ce que nous allons démontrer.
Pour nous, le sionisme, c’est un mal. Et revenez à votre nature humaine : comment pouvoir accepter un discours comme celui qui a été donné, qui a été relevé par Durban II [celui d’Ahmadinejad]. Vous avez écouté, en tant que journaliste, ce discours. Qu’est-ce qu’il y a d’antisémitisme dans ce discours ? Rien. Mais parce que le responsable du CRIF – je ne sais pas si vous le savez, mais nous, notre caméra l’a filmé -, qui était dans le coin, et qu’il a donné le signal d’alarme pour que les gens, les ministres et ceux qui étaient là se lèvent et sort [sic]. Vous vous rendez compte ! Le sionisme décide qui doit rester assis dans une conférence internationale et qui doit se lever, au moindre signe.
Cher Monsieur, la France est occupée par le sionisme. C’est ce sionisme que De Gaulle a pointé du doigt, et cet atlantisme. Nous sommes là pour libérer la France ! Je vous le dis en toute sérénité. C’est des paroles très lourdes qui n’engagent que moi ; ils [sic] n’engagent même pas mes amis. Nous allons le combattre ici en France. Si nous réussissons ici en France, à montrer sa nature, qui il est, que des citoyens prennent conscience, alors, je vous assure : la Palestine sera libérée. La France sera libérée. L’Europe sera libérée. L’Amérique sera libérée. Le monde sera libéré. C’est notre foi ; nous le croyons.
Nous avons une juste cause : c’est le mal et le bien. Nous représentons la partie du bien. Pourquoi ? Parce que nous avons une nature humaine. Lorsque nous voyons un criminel, nous disons que c’est un criminel. Vous, vous voyez les crimes que le sionisme a commis depuis 60 ans, et parce qu’il y a eu quelque chose en Allemagne avec une histoire – et bien sûr, très lourde de conséquences pour le peuple juif -, vous acceptez tout ce qu’il fait ! Et vous vous taisez ! Et vous avez peur ! [Soupir ironique] Nous on le craint pas. On le connaît. On sait quelle est sa nature. Et peut-être c’est sur la France que les choses vont se décider pour l’Europe et peut-être pour le monde. En tous les cas, devant le sionisme, nous ne perdrons pas la guerre. Vous pouvez ne pas être conscients aujourd’hui, mais vous verrez de plus en plus que ce que nous dénonçons est une réalité, et que nous avons le courage de le faire, et que vous, vous le voyez, mais vous le taisez parce que vous jugez que c’est pas opportun, c’est pas une urgence, c’est pas le moment. Si on le fait pas aujourd’hui, demain ce sera trop tard. C’est ce que nous croyons. »
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Pour mémoire, voici le contenu de l’interview du même Gouasmi, réalisée par France Info et France Culture. Elle figure sur Daily Motion, avec l’intitulé suivant :
Interview-choc : Israël doit disparaître
« Cette manifestation, c’est, c’est organisé par des gens qui pensent comme nous que Israël doit disparaître de la Palestine. C’est la seule solution pour la Palestine.
Tandis qu’il y en a d’autres qui manifestent, qui sont des officines de l’Ambassade israélienne, ni plus ni moins, et qui se font passer pour des gens de gauche, et qui parlent comme tout le monde ; c’est, c’est pas nouveau, de deux nations, une nation palestinienne, deux pays : un pays palestinien et un autre : israélien. Nous, nous disons : non. La Palestine doit revenir à son état originel : la Palestine historique, où il y a des Juifs des musulmans, des chrétiens. En France, il y a un défi de conciliation, de réconciliation, on va faire un mouvement.
- Comme vous le disiez tout à l’heure : Être contre Israël, ce n’est pas être antisioniste.
- Bien entendu, c’est notre message, sur ce point-là : cet antisionisme israélien n’a rien à voir avec des sémites ou juifs. Le sionisme est basé – il a pris le nom d’Israël, mais ce n’est que pour tromper les victimes juives. En réalité, le sionisme n’a rien à voir avec le judaïsme. Se cacher derrière le judaïsme pour faire ce qu’ils font : frapper le jour de Sabbat, montre qui ils sont, ces gens-là. Et nous sommes là non seulement pour dénoncer ce qui se passe à Gaza, mais surtout pour lancer ici en France une résistance contre le sionisme qui s’est infiltré partout : dans les médias, dans le gouvernement, à l’Elisée. Et nous voulons dénoncer ça, c’est notre combat.
- Le fait que l’Etat français ait ??? proclamé pour Israël il dit rien…
- Malheureusement, l’Etat français, et surtout Sarkozy (j’avais de l’admiration pour lui, au commencement, mais son apologie pour le sionisme, ça commence un peu à être dans la mauvaise direction pour notre pays), c’est en élargissant ce qu’il a fait pour Israël en Europe, qu’ils lui ont donné l’aval de pouvoir agir comme elle agit [elle = le sionisme]. C’est vrai, ils ont élargi les relations entre Israël et l’Europe. C’est à cause de cet élargissement que nous sommes, sans le vouloir, partie prenante d’un Etat nazi, qui tue et qui ne fait aucune distinction…
- Vous n’avez pas peur d’employer ces mots-là contre Israël ? Vous ne trouvez pas que c’est trop fort ?
- Non, c’est la réalité. Bien sûr, on peut employer le langage de … un langage de… baratin et de fraude (inaudible), mais c’est pas la vérité. Malheureusement, ce qui se passe, aujourd’hui, à Gaza, nous sommes devant non seulement une nouvelle Shoah, mais Hiroshima, avec toutes ces bombes, si on faisait l’addition de toutes les bombes et tous les morts et toutes les victimes… Je crois qu’on est à 7 000 victimes ! Mais comment se fait que l’Europe reste sans rien faire ? C’est pas possible.
- Monsieur, question politique : Imaginons que, cet après-midi, un processus de paix soit de nouveau engagé, vous ça vous fait pas… vous espérez que ça va être signé, mais au moins l’arrêt des combats, ou (inaudible)…
- Vous savez, on vous ment, vous les médias. Vous n’avez pas l’information vraie. Le déclenchement de Hamas, ce n’est que par riposte pour le blocus qui dure depuis plus d’un an. Le mois de juin, Israël a attaqué impunément l’organisation du Hamas en tuant des responsables, mois de juin, alors qu’il y avait une trêve. Nous connaissons Israël. Ne croyez pas à la paix israélienne. Israël ne veut pas la paix. C’est pour ça que nous disons : Israël, il n’y pas de compromis avec. Même si....
- Vous voulez la paix ?
- A certaines conditions. Nous voulons la justice. C’est ce que nous voulons. Une paix, euh, la paix des lâches, c’est pas notre but.
(Autre journaliste : question inaudible)
- C’est de la poudre aux yeux pour les Occidentaux. On dit qu’Israël fait un pas, mais, madame, si Paris est occupé, y’a deux solutions : ou bien on est un collaborateur, quelqu’un qui accepte le nazisme, ou on combat le nazisme. Si on doit combattre le nazisme, eh bien, nous, s’il y avait un danger pour la France, nous serions du côté du général de Gaule. Nous combattrons l’envahisseur. Nous n’accepterons aucun compromis. Qu’ils dégagent de la France ! Après nous pouvons s’asseoir sur une table et voir s’il y a une possibilité de paix.
- Autre question partiellement inaudible … cette manifestation c’est pour Gaza ou bien pour le voile ?
- Gaza. Nous on est là pour Gaza. Bien entendu on est d’accord avec nos amis pour le voile.
- Il y a une deuxième manifestation pour Gaza, qui part de ??? en ce moment même…
- Oui
Y va y avoir [???]
- [Soupir excédé de Gouasmi] Je vais être franc avec eux. Je vais même être un peu dur avec certains. Nous, on est le Parti de Dieu [traduction littérale de Hizb Allah = Hezbollah]. On est le parti de la vérité. Le Chiisme c’est ça. On fait pas partie de ceux qui lancent des manifestations pseudo pour Gaza, alors qu’ils sont que des officines de l’Ambassade israélienne ; ça c’est la vérité ! Nous, on se distingue. Nous sommes un monde. Ce monde, il ne respecte qu’une loi : la loi de la justice. Israël n’a pas de [légitimité, de vérité ?]. Vous arrivez, vous colonisez, et après vous tuez. Vous prenez des terres, vous tuez, et vous dites : on veut la paix. Mais quelle paix est-ce que vous voulez ?
[Un journaliste] J’ai l’impression tout de même que vous confondez les officines de l’Ambassade d’Israël, parce que les organisateurs, c’est Euro-Palestine, c’est des gens qui sont (inaudible) pour la Palestine…
- [Sur un ton menaçant :] Posez-leur la question pourquoi il y a une différence entre nous et eux ? Ils vous le diront. »
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[Voir d’autres vidéos du Centre Zahra France, dont Gouasmi est président].
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[Merci à G. Marx de m'avoir sensibilisé à ces propos et de m'avoir documenté sur la personnalité de Y. Gouasmi.]
Mis en ligne le 17 mai 2009, par M. Macina, sur le site upjf.org