« Jérusalem doit mieux se vendre »
Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a réuni experts en économie, professionnels du tourisme dans le but de dynamiser le tourisme dans la capitale. Pour le maire, c'est le meilleur moyen de faire face à la récession actuelle et au taux de chômage grandissant dans la ville.
« Jérusalem devrait penser à une étiquette qui se vend mieux », a estimé Barkat lundi, lors d'une conférence appelée « l'emploi à Jérusalem durant la crise » organisée par la municipalité et les ministères de l'Industrie, du Commerce et celui du Travail ainsi que le Service national de l'emploi.
« Le nom de la ville est le meilleur façon de se vendre et le meilleur moyen de résoudre le problème du chômage à Jérusalem », estime Barkat. Encourager le tourisme à Jérusalem, ville spirituelle pour les trois grandes religions, créerait en retour des emplois.
« L'emploi est le meilleur moyen pour les gens de voler de leurs propres ailes, et plus les habitants seront indépendants, plus la ville sera forte » a t-il ajouté.
Samedi, la communauté ultra-orthodoxe (haredim) s'était violemment opposée à l'ouverture d'un parking municipal le jour du Shabbat. Barkat a affirmé qu'il ne cédera pas à la pression des haredim, et ne changera pas ses plans en faveur du tourisme.« Le parking restera ouvert.
Cette ouverture ne change pas le statut religieux de la ville. C'est un geste humanitaire ». Le maire fait référence à un incident dans la banlieue d'Ein Kerem, une destination touristique où un piéton a été tué. Un parking y est maintenant ouvert lors du Shabbat.
A la conférence, Barkat a aussi parlé d'encourager les entreprises de high-tech et de biotechnologies à ouvrir des filiales à Jérusalem, et de resserrer les liens avec des villes de la périphérie comme Maaleh Adumin et Givat Zeev.
Il a aussi rappelé le défi propre à Jérusalem : une part de la population ne travaille pas, pour des raisons religieuses ou culturelles. Haim Amar, le directeur du service emploi de Jérusalem, estime que l'un des défis de la ville est d'inciter les communautés haredim et arabes à travailler.