TRIBU KA : SIX MOIS FERME REQUIS CONTRE KEMI SEBA

NOUVELOBS.COM | 04.05.2007 | 09:25

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Le fondateur du groupuscule noir extrémiste, qui s'en était pris au directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loire, est poursuivi pour provocation à la haine raciale.

 

Le tribunal correctionnel a requis, jeudi, une peine de six mois de prison ferme et une amende de 10.000 euros à l'encontre de Stellio Capo Chichi, alias Kemi Seba, fondateur de l'ex-Tribu Ka, groupuscule noir extrémiste, a-t-on appris vendredi 4 mai. Il était poursuivi pour provocation à la haine raciale et propos antisémites. Kemi Seba écope également d'une peine de cinq ans de privation de droits civiques. La tribu Ka a été dissoute en 2006, remplacée par le "Groupe Kemi Seba" (GKS). Pour Cyrille Kamdem, également membre du deuxième groupuscule, le ministère public a demandé une peine d'un mois de prison ferme et une amende de 1.500 euros.

Condamnation pour outrage et rébellion

Les deux hommes avaient été interpellés par la police le 8 février sur le parking d'un hypermarché de Chartres après s'en être pris au directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir et avaient également prononcé des propos antisémites. Dans la même affaire, le tribunal correctionnel de Chartres, ville où le GKS s'apprêtait à inaugurer sa section en Eure-et-Loir, avait déjà condamné Kemi Seba à cinq mois de prison dont trois avec sursis dans le cadre d'une comparution immédiate et l'avait écroué pour "outrage et rébellion". Il avait ensuite été poursuivi pour "provocation à la haine raciale et propos antisémites".
Le jugement a été mis en délibéré au 28 juin.