ISLAMOPHOBIE ?
Pourquoi l' " Islamophobie " est-elle une brillante terminologie?
Publié par Simon P. le 3/8/2007 (12 lus)
Qu'ont en commun l'antisémitisme, le racisme et l'islamophobie ?
Rien, en vérité.
Mais selon des groupes islamistes, des media occidentaux, et les Nations Unies, ils ont tout en commun. Les antisémites haïssent tous les Juifs, les racistes haïssent tous les membres d'une autre race, et les islamophobes haïssent tous les Musulmans.
Celui qui a inventé le terme "Islamophobie" était très astucieux. Notez ici le tour de passe-passe intellectuel. Le terme n'est pas " Musulman-phobie " ou " anti-musulman " ; c'est : Islam-ophobie - peur de l'Islam - pourtant la peur de l'Islam n'est en aucune manière la même que la haine de tous les Musulmans. Chacun peut à tort ou à raison craindre l'Islam, ou plus couramment, certains aspects de l'Islam, et n'avoir absolument aucun préjugé contre tous les Musulmans, sans parler d'être raciste.
L'équation assimilant l'islamophobie avec le racisme est particulièrement malhonnête. Des Musulmans proviennent de tous les groupes raciaux, et l'Islam n'a rien à voir avec la race. Cependant, dans les media occidentaux dominants, des groupes islamistes s'autoproclamant " Groupes de Libertés civiles musulmanes ", et diverses organisations occidentales, répètent que l'islamophobie est un racisme.
Pour citer trois exemples parmi d'autres innombrables, le journal " the Guardian " a publié un article d'opinion intitulé : " L'islamophobie devrait être aussi inacceptable que le racisme " ; l'Union Européenne a établi le " Centre Européen de Surveillance du Racisme et de la Xénophobie " ; et la commission anti-diffamation du 'Bnei Brith' d'Australie note que des " Musulmans ont aussi été la cible du racisme en Australie, souvent qualifié d'islamophobie ".
Même en acceptant qu'il existe des gens qui craignent l'Islam, en quoi cela est-il corrélé avec le racisme ? Si la peur d'une idéologie transformait quelqu'un en raciste, tous ceux qui craignent le conservatisme ou le libéralisme devraient être tenus pour des racistes.
Bien sûr, certains peuvent mettre en avant que, alors que le conservatisme et le libéralisme sont des idées, l'Islam est une religion, et alors qu'on peut attaquer des idées, on ne doit pas attaquer des religions. Il est pourtant très insultant envers les religions de leur dénier d'être des idées. Les religions sont certainement plus que des idées - elles constituent des systèmes de croyance théologique - mais elles sont aussi des idées sur la façon dont une société doit être dirigée, exactement comme le sont le libéralisme et le conservatisme. Par conséquent, l'islam, ou la chrétienté, ou le judaïsme, ou encore le bouddhisme doivent être soumis à la critique comme le conservatisme ou le libéralisme.
Cependant, la seule religion dont l'Occident autorise la critique est le christianisme. Des gens écrivent des livres, donnent des conférences, et conduisent des séminaires sur le caractère erroné des articles de foi chrétiens, ou sur le passé immoral de la chrétienté, et personne ne les dénonce pour racisme ou intolérance, sans parler de les agresser physiquement. Le chef de "l'ADL" [Anti-Defamation League, la plus grande organisation de lutte contre l'antisémitisme aux USA, Ndt] déclare que les Chrétiens conservateurs sont la plus grande menace pour l'Amérique aujourd'hui, et personne ne l'accuse de racisme ou de "Christianophobie ".
Cette déclaration peut être une expression d'hystérie ou d'ignorance, mais pas de racisme. Mais si quelqu'un déclare que l'islam n'apparaît pas compatible avec la démocratie, ou bien que le traitement islamique des femmes est inférieur à celui de l'Occident, il ou elle est étiqueté raciste islamophobe.
On pourrait répondre que calomnier des gens pour la critique est vrai non seulement de ceux qui critiquent l'Islam, mais vrai aussi des critiques d'Israël et de l'Amérique - les premiers, dit-on, sont immédiatement étiquetés " antisémites ", et les seconds sont aussitôt étiquetés " antipatriotes ". Aucun n'est vrai. Tous deux sont, et j'utilise rarement ces mots, des mensonges.
Personne n'est étiqueté " antisémite " pour simplement critiquer Israël. Des gens sont étiquetés antisémites pour nier à Israël le droit à l'existence, pour prendre le parti de ceux qui souhaitent exterminer l'Etat juif, ou bien pour isoler cet Etat d'entre les nations du monde, par des attaques que la plupart des autres pays méritent bien davantage.
Et personne, en position de responsable, n'a traité quelqu'un d'"antipatriote " pour avoir simplement critiqué l'Amérique. La sénatrice Hillary Clinton a proclamé, pendant le dernier débat de la campagne présidentielle des Démocrates, que le département de la défense l'a qualifiée d' " antipatriote " pour avoir demandé si le département de la défense a un plan pour retirer les troupes américaines d'Irak. Pourtant non seulement le terme " antipatriote " n'était pas utilisé en réponse à la sénatrice, il n'était même pas suggéré.
Le fait demeure que la terminologie " islamophobie " a un objectif - supprimer toute critique, légitime ou pas, de l'Islam. Et étant donnée la lâcheté des media occidentaux, et la collusion de la Gauche pour interdire une telle critique (tout en tapant sur la chrétienté et les Chrétiens), cela marche.
Dernière preuve en date : la semaine dernière, un homme a été accusé à New York de deux crimes fédéraux, pour ce qui est étiqueté " un crime de haine " pour avoir jeté un Coran dans les toilettes de Pace College. Non pas des délits, songez-y bien, des crimes fédéraux. Dans le même temps, l'homme qui a mis un crucifix dans un pot d'urine continue de voir son 'œuvre' - " Pisser sur le Christ " - exposée dans des galeries et des musées.
Un coran dans des toilettes est un crime de haine, un crucifix dans la pisse est une œuvre d'art.
En remerciement en partie pour cette brillante terminologie : "Islamophobie "
Contribuant à la JWR, Dennis Prager tient une émission radio nationale à Los Angeles. Son ouvrage le plus récent : "Happiness is a Serious Problem". [Le bonheur est une affaire sérieuse"]
Adaptation française de Sentinelle 5767 ©
TEXTE REPRIS DU SITE RESILIENCE