DES REVELATIONS ETONNANTES DU WASHINGTON POST

Publié le par shlomo


16 septembre 2007 - Par Daniel Rouach | Israelvalley

Que va faire la Syrie ? Impossible d’échapper à cette question angoissante en Israël où nous sommes actuellement. Cependant, l’atmosphère est calme en Israël. Il suffit d’aller sur les plages d’Israël pour observer que Tsahal n’a pas réquisitionné les jeunes soldats qui s’amusent insouciants.

L’affaire du bombardement d’Israël en Syrie est pourtant sur toutes les lèvres des familles israéliennes. Kol Israel, Galei Tsahal (la radio de Tsahal) reportent toutes les heures sur cet incident. Dans la mesure où la censure est très présente en Israël chacun cite des sources étrangères.

C’est le Washington Post qui ce matin à crée la surprise en affirmant que le raid d’Israël en Syrie a porté sur un site secret Syrien qui devait accueillir une cargaison de matériel Nord Coréen. Cette explication est plausible car une question hante les esprits en Israël : pourquoi donc la Syrie ne montre-elle pas des photos de l’attaque sur son sol ?

Autre hypothèse sérieuse provenant d’un site internet francophone : “L’opération israélienne avait pour objectif de tester les nouvelles défenses syriennes. La Fédération de Russie aurait en effet installé des radars longue portée pour protéger le port de Latakieh où se poursuivent d’importants travaux en vue d’abriter la flotte russe de Méditerrannée. En outre, Moscou a commencé à livrer à la Syrie des batteries anti-aériennes Pantsyr-S1E montées sur camion, dont on peut penser qu’elles sont aujourd’hui les armes sol-air les plus efficaces, mais qui n’ont jamais été testées sur le champ de bataille. C’est pourquoi, dans la nuit du 5 au 6 septembre 2007, six F-16 israéliens ont tenté de pénétrer en Syrie via la Méditerrannée, puis quatre autre appareils via la Turquie. Accrochés par les radars, les avions israéliens ont dû affrontrer les tirs syriens et ont été pris en chasse par six MiG-29SMT de la base d’Hamah. Ils ont été contraints de faire usage de leurs leurres thermiques, puis de larguer des conteneurs de kérosène pour prendre de la vitesse et de l’altitude, et se retirer”.

Rappel des faits : Le lendemain de l’attaque, la presse israélienne avait consacré une place majeure aux faits et aux commentaires concernant l’incident qui avait eu lieu entre Israël et la Syrie.

Le Yediot Aharonot avait rapporté : “hier après midi, l’agence de presse syrienne officielle et les chaînes d’informations arabes ont commencé à diffuser des informations selon lesquelles des avions israéliens avaient survolé la Syrie vers 1h du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi. Venant de la Méditerranée, les appareils israéliens auraient pénétré dans l’espace aérien syrien au nord de la ville portuaire de Lattaquié, puis, volant à basse altitude, ont traversé la Syrie d’ouest en est. Toujours selon les informations syriennes officielles, les batteries de missiles anti-aériens ont identifié les appareils israéliens et leur ont tiré dessus, ce pourquoi ils ont du larguer « des munitions qui n’ont pas explosé » (des réservoirs vides de carburant, selon le Yediot Aharonot) et de rebrousser chemin « comme des lâches ». Le Journal avait rappellé que par le passé, des avions de Tsahal avaient déjà survolé à deux reprises le palais présidentiel syrien à Lattaquié : en octobre 2003, après l’attentat au restaurant Maxim, à Haïfa, ainsi qu’en juin 2006, afin de signaler au président Assad qu’Israël n’accepterait pas que les organisations terroristes palestiniennes soient soutenues par la Syrie et accueillies sur son territoire.

Le ministre syrien de l’Information, Mohsen Bilal, avait déclaré que la Syrie « met en garde le gouvernement de l’ennemi israélien suite à cet acte agressif et indigne et se réserve le droit d’y réagir ». Selon lui, ce sont « les hauts responsables à Damas qui décideront si la riposte sera politique, diplomatique ou militaire ».

Le Yediot Aharonot avait estimé que cet incident “a mis dans l’embarras les dirigeants syriens puisqu’il a été révélé avec un retard de plusieurs heures et qu’immédiatement après avoir accusé Israël de « fomenter une querelle », le ministre Bilal avait également appelé à la reprise du processus de paix et au retrait israélien du Golan”. Quelques heures après l’annonce syrienne, écrit le Yediot, Tsahal avait lancé un message laconique, déclarant que « l’armée n’a pas l’habitude de réagir à ce genre d’informations ». Sur les images diffusées par le porte-parole de Tsahal, le chef d’état-major israélien, qui participait à une cérémonie à l’occasion du nouvel an juif, était apparu calme et souriant. Interrogé par le Yediot le premier ministre Ehud Olmert avait déclaré se sentir « serein. Vous voyez vous-même à quel point je suis serein ».

Selon des responsables politiques “ni la Syrie ni Israël ne désirent la guerre et des deux côtés, on œuvre pour calmer les esprits”. Selon le Maariv : “l’impression laissée par la réaction israélienne, conclut le journal, est qu’il s’agit là d’un incident ponctuel et non pas d’une tentative israélienne de mener la Syrie à un conflit militaire”. Pour le Haaretz, si Israël garde le silence, la timide satisfaction manifestée par des responsables politiques et militaires en soirée pourrait signifier qu’un développement favorable s’est produit, après de longs moins d’incertitude. La nature exacte de ce développement reste pour l’heure inconnue.

Yedioth ce jour : An IAF raid over Syria allegedly occurred three days after the country received a shipment of material from North Korea labeled as cement, according to a senior US expert on the Middle East, as reported in the Washington Post Saturday. The expert, who spoke to the Washington Post on the condition of anonymity to avoid compromising his sources, said the attack seemingly targeted a northern Syrian facility that was labeled an agricultural research center, close to the Turkish border. According to the expert, Israel has kept a close eye on the facility, believing that Syria was using it to extract uranium from phosphates. It was not clear what the ship arriving from North Korea was actually carrying, although Israeli sources largely believed it was delivering nuclear equipment, the expert told the Washington Post. The ship arrived at the Syrian port of Tartus on September 3 ; the attack supposedly occurred on September 6.

Publié dans ISRAEL

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