COMMENT VAINCRE L'ISLAM DEMOCRATIQUEMENT
Le droit appartient encore aux plus militants. C’est peut-être regrettable, mais c’est ainsi. Pour l’instant. Car les institutions qui ont pour objet de défendre les droits fondamentaux ne sont autres que des créations humaines. Si des gens en modifient les critères de base, les droits individuels évoluent, changent de mains ou disparaissent.
Ainsi, l’égalité des droits entre homme et femme tel qu’elle est comprise en Occident est contestée à la base par l’Islam, qui attribue aux croyants des comportements obligatoires et des status sociaux très différents selon leur sexe. Cet affrontement est bien visible par exemple au Québec, où
Le Conseil du statut de la femme du Québec («CSF») plaide pour l’égalité des sexes sans accommodement au nom de la liberté de religion. La Coalition multiculturelle des femmes de Montréal («Coalition») dénonce cette prise de position, y voyant rien de moins qu’une «attaque frontale» du Québec contre ses minorités ethnoculturelles.
Faut-il prioriser l’égalité des droits et donc refuser toute législation qui empiéterait sur cet aspect des choses? Ou faut-il étendre la liberté de choix individuelle à des groupes entiers de sorte qu’ils puissent vivre dans le respect de leurs coutumes? Concrètement, cet enjeu politique se décidera à travers un affrontement de militants. Et il est fort probable que les Musulmans l’emporteront. Pourquoi?
Les Musulmans forment aisément des groupes soudés contre ceux qu’on leur présente comme les adversaires de leur foi. Ils y ont tout intérêt, car refuser cette cohésion, c’est s’exclure des grâces de ceux de leurs membres qui manient la religion comme l’instrument de pouvoir qu’elle a toujours été. Dans les communautés ostensiblement musulmanes, personne ne dirige quoi que ce soit sans s’appuyer sur des considérations… musulmanes, donc (soi-disant) religieuses.
Ainsi, alors que les défenseurs des droits individuels ne peuvent faire appel qu’aux bonnes volontés de ceux d’entre eux qui acceptent de réfléchir profondément à ces questions et de s’engager, les défenseurs de la charia disposent de toutes les voix musulmanes grâce à la coercition silencieuse du système social islamique.
D’autre part, dès que le conflit entre les militants des droits démocratiques et les Musulmans devient sérieux, les premiers doivent craindre pour leur sécurité. Partout dans le monde, lorsque des Musulmans exigent quelque chose avec véhémence et sans succès, des membres de leurs communautés se sentent appelés à émuler le prophète et, comme celui-ci l’a fait en de telles circonstances, à maudire, menacer, voire éliminer physiquement, leurs adversaires — au nom de l’Islam ou de quelconques prétextes politiques. Cet effet d’identification fait partie intégrante de la pratique de la religion islamique. Mais bien entendu, les représentants musulmans et leurs idiots utiles présenteront la chose comme des réactions d’exaspération compréhensibles et/ou indépendantes de la religion islamique. Et bien peu oseront les traiter de menteurs. Et ces derniers seront aussitôt couverts d’injures.
Si bien que les seuls adversaires affichés des Musulmans en tant que tels ne sont bientôt plus que des gens rompus à la violence physique et à la rhétorique haineuse, les autres s’étant réfugiés dans des thèmes annexes qui ne visent jamais le fond du problème. Dès lors, des clans se forment et plus personne ne débat vraiment des vraies questions, comme celle de la hiérarchisation des droits qui agite le Québec aujourd’hui.
C’est pourquoi, là où c’est encore possible, il faut s’efforcer de maintenir le débat systématiquement au niveau des principes de base. C’est pourquoi il faut remettre en question la validité fondamentale de cette religion qui prétend conquérir le monde au nom de l’une des histoires les plus violentes, sanglantes et immorales de l’époque médiévale. Et c’est pourquoi il faut le faire sans débat avec les Musulmans, en étudiant les mécanismes de fonctionnement de ce système depuis l’extérieur, avec méthode.
Ce n’est qu’ensuite, après que la population ait été réellement informée, et non plus seulement embrouillée par des débats stériles et intimidée par la violence croissante qui accompagne systématiquement l’Islam, que le système démocratique aura une chance de révéler et de prioriser la volonté du peuple.