OU SONT LES SEFARADES ?

Publié le par shlomo

Moins de 9% des professeurs d’université en Israël sont orientaux
Rédaction

A l’occasion de la rentrée universitaire, le quotidien Haaretz publie une étude sur le corps enseignant dans les facultés, les collèges académiques et les Grandes Ecoles en Israël. Si les universités se défendent de sélectionner leurs professeurs selon leurs origines et leurs catégories sociales, il n’en reste pas moins que les faits sont là. Les professeurs d’origines orientales (séfarades, yéménites etc..) ne constituent que 8, 93% de l’ensemble du corps professoral académique.
La très forte majorité des professeurs sont des ashkénazes (90, 12%).
Les professeurs arabes israéliens ne forment que 0, 93% de l’ensemble des enseignants. On dénombre aujourd’hui 38 professeurs arabes dont seulement 4 femmes.

Les hommes dominent toujours dans l’enseignement universitaire. Un peu plus de 24% des professeurs sont des femmes. 7, 23% sont d’origines orientales contre 17, 13% qui sont ashkénazes.

L’étude publiée par l’Université de Tel Aviv est le fruit de recherches qui ont commencé en 2005. Le professeur Shlomo Grossman, du comité pour l’enseignement supérieur se dit atterré par ces chiffres et déclare : « J’ai du mal à croire que ce soit la situation aujourd’hui. »
Le professeur Yehouda Shinav de l’Université de Tel Aviv déclare quant à lui : « Malgré l’illusion que le fossé orientaux - ashkénazes à été comblé dans la société israélienne, les résultats de cette enquête montrent que le problème reste entier et que l’université est une forteresse libérale de la gauche. »

TEXTE REPRIS DU SITE ECHOS D'ISRAEL

Publié dans ISRAEL

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