REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE
19 février 2008 - Le Flash info du Jerusalem Post édition française
Alors que le Liban est toujours enfoncé dans une crise politique dont personne ne peut prédire l’issue ; tandis que le Hezbollah menace de relancer les hostilités, les officiels de la défense à Tel-Aviv ont exprimé leur inquiétude de voir les pays membres de la FINUL se retirer progressivement de la force multinationale de pacification.
La FINUL est une force militaire crée par l’ONU et déployée au Liban pour veiller à la stabilité du pays et de sa frontière avec Israël. Elle exerce aussi un rôle de contrôle contre les activités terroristes et le trafic d’armes importées depuis l’Iran au sud-Liban via la Syrie.
Un officiel important de la défense a indiqué au Jerusalem Post qu’Israël avait reçu des indications selon lesquelles l’Espagne s’apprêtait à retirer ses troupes du Liban. Les troupes espagnoles ont dû faire face aux attaques répétées de terroristes dans le sud-Liban. Six membres de son contingent ont trouvé la mort près du village d’el-Hiyam en juillet dernier.
L’officiel a expliqué que l’Espagne était soumise à de fortes pressions pour retirer ses troupes du Liban, des pressions du même ordre que celles qu’elle avait connues en 2004 quand des attentats avaient ensanglanté Madrid. L’Espagne avait alors décidé de retirer ses troupe d’Irak. L’officiel a ajouté que les résultats des élections espagnoles la semaine prochaine décideraient certainement du maintien ou du retrait des troupes espagnoles au Liban.
L’ambassadeur de l’Union européenne en Israël Ramiro Cibrian-Uzal a confié qu’il ne voyait pas de signes indiquant que des membres de l’Union s’apprêtaient à quitter la FINUL. "Personne n’a jamais pensé que participer à la FINUL serait quelque chose de facile comme de participer à un show ou à un défilé. Par principe, l’Europe reste engagée dans la FINUL", a-t-il commenté.
Jérusalem sous la neige
Les habitants de Jérusalem se sont réveillés mardi 19 février sous la neige. La tempête, annoncée par la météo, est arrivée lundi dans l’après-midi sous la forme de vents et d’une baisse des températures. La neige n’est tombée que tard dans la nuit et devrait cesser cet après-midi.
Les écoles sont ouvertes à Jérusalem. La municipalité a cependant décidé de repousser le début des classes à 9h. Ce matin, le syndicat des parents d’élèves déclarait sur la radio Kol Israël que la mairie aurait dû annuler les cours au vu des difficultés de circulation. La présidente du syndicat a indiqué qu’elle déclarait l’annulation pure et simple des cours aujourd’hui dans les écoles de Jérusalem pour la sécurité des enfants.
Les universités devraient reprendre les cours à midi mais les étudiants sont invités à se renseigner.
Les écoles sont fermées dans le Golan et le Goush Etzion. Le site de ski du Hermon est également fermé au public.
La radio et la télévision israéliennes ont indiqué que les bus circulaient normalement à Jérusalem, mais les rues de la ville étaient vides en début de matinée.
Les températures devraient remonter en fin de journée.
Une femme blessée par un Kassam
9 roquettes Kassam ont été tirées depuis la bande de Gaza contre le Néguev occidental dans la journée de lundi 18 janvier, blessant légèrement une femme et provoquant des dégâts dans une maison.
Deux des roquettes ont atterri près d’une maison dans Sderot. Deux autres ont atterri à l’entrée du kibboutz Nir Am, et l’une près d’une clinique à l’intérieur du kibboutz.
Baisse du nombre de Kassam tirés en 2007 mais 400 roquettes tirées depuis début 2008
Le commandant militaire de la région sud englobant Sderot et les communautés du Néguev, le commandant Yaïr Golan, a rendu public un rapport rédigé par l’armée.
En 2006, 1 488 roquettes Kassam ont été tirées contre Israël. L’année 2007 révèle une légère baisse avec 1 150 roquettes. Ces chiffres sont cependant à relativiser, les roquettes s’étant perfectionnées, particulièrement la portée de leur tir qui leur permet d’atteindre maintenant le sud d’Askhelon. L’année 2008 a aussi vu l’introduction de nouvelles roquettes tirées depuis la bande de Gaza - les Katiouchot, connues plutôt dans le sud-Liban. L’armée a déclaré que 400 roquettes avaient été tirées contre Sderot depuis le début de l’année.
Golan a expliqué que la fortification des maisons de Sderot arrivait en bas de liste des priorités pour l’armée. Il a indiqué que “sans vouloir faire une différence entre le sang des uns et celui des autres”, les 12 victimes mortes suites à un tir de roquettes ont toutes été touchées en terrain ouvert. Il a expliqué que parce que les personnes blessées avaient été touchées non pas dans un espace privé mais dans un espace public, la priorité de l’armée était de défendre les communautés et les villes d’une manière globale.
La stratégie visible de l’armée consiste à frapper les organisations terroristes en s’attaquant aux infrastructures, aux opérationnels et aux “concepteurs”, dans des opérations ingrates, dangereuses et quotidiennes.
La Wizo collecte 1 million de dollars pour les professeurs de Sderot
L’Organisation sioniste internationale des femmes a collecté un million de dollars pour soutenir les 550 professeurs de Sderot. Dans une réunion ayant rassemblé des représentants de la WIZO et du ministère de l’Education, il a été décidé d’organiser un programme de sorties le week-end pour les professeurs et leurs familles. Des unités de thérapie seront mises à disposition des enseignants dans les écoles et des psychologues viendront s’entretenir avec eux. Le programme pilote commencera dans deux mois et durera un an.
Le soldat blessé a repris conscience
L’état de santé du soldat qui a été sérieusement blessé lundi 18 février lors d’un échange de tirs avec des terroristes dans la bande de Gaza s’est amélioré.
Un porte-parole de l’hôpital Soroka a déclaré que le soldat avait repris conscience et que son état de santé était qualifié de “moyen” et non plus “critique”.
Barak à Singapour
Le ministre de la Défense Ehoud Barak est arrivé à Singapour lundi 18 février pour participer à un salon de l’aviation. Le plan de voyage du ministre n’a pas été dévoilé au vu de la sensibilité des relations de défense qui lient Singapour à Israël. Des officiels de la défense ont déclaré que Barak visitera le pavillon d’exposition israélien participant au salon et s’entretiendra avec des officiels singapouriens. Il doit rentrer en Israël dans quelques jours.
Première historique : Merkel à la Knesset au mois de mars
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lundi 18 février qu’elle avait été invitée à s’adresser à la Knesset le mois prochain dans ce qui sera le premier discours de ce genre prononcé par un dirigeant de l’Allemagne.
Merkel était déjà attendue pour une visite qui commencera le 17 mars. Elle sera accompagnée de membres de son cabinet. L’objet de la visite est de souligner la force des relations entre les deux pays. “Je suis invitée à prendre la parole devant la Knesset, ce qui est un grand honneur et un grand défi”, a confié Merkel à des journalistes.
Merkel sera le premier chancelier à s’exprimer devant la Knesset. Jusque maintenant, seuls des présidents - qui occupent une fonction plutôt symbolique - avaient été invités à le faire.
La loi au secours des personnes de plus de 65 ans
La commission des lois de la Knesset a approuvé lundi 18 février un amendement au code pénal. Cet amendement prévoit d’aggraver les peines et les sanctions quand les victimes ont plus de 65 ans. La proposition de loi doit maintenant être examinée en séance plénière à la Knesset. Elle a été initiée par le député David Rotem (Israël Beitenou).
Jusque maintenant, il n’existait pas de mesure spéciale dans le cas où la personne agressée était une personne âgée. Le code pénal envisageait seulement des agressions "ordinaires" ou des agressions contre des personnes mineures ou sans défense.
Selon le texte, la loi prévoirait un maximum de 5 ans de prison dans le cas où une personne de plus de 65 ans serait agressée physiquement. Aujourd’hui, la sanction pour des dommages physiques dans une agression "ordinaire" est de 3 ans, et de 5 ans si la victime est mineure ou sans défense. La punition pour des dommages sérieux causés à une personne de plus de 65 ans serait de 7 ans de prison - la même peine que celle qui est prévue pour les mineurs ou les personnes sans défense.
La dernière version de la proposition de loi prévoit aussi une clause interdisant aux juges de comprimer la peine de prison à moins que des raisons particulières soient invoquées. Dans tous les autres cas, le coupable devra être envoyé en prison pour au moins la moitié de la durée prévue par la loi.
La proposition de loi fait suite à une série d’agressions dont des personnes âgées avaient été les victimes. Ces agressions, particulièrement sournoises et violentes, avaient alerté l’opinion publique en Israël. Elles avaient fait la une des journaux.
Israël méprise-t-il ses cerveaux ?
Un rapport publié la semaine dernière met en garde contre les conséquences sur l’économie et la défense israéliennes si la fuite des cerveaux devait se poursuivre. "Plus je creuse, plus il devient clair pour moi que nous avons développé un problème d’une magnitude bien supérieure à ce qui existe dans les autres pays développés", explique le professeur Dan Ben-David, du Centre de l’université de Tel-Aviv pour les recherches économiques. "Israël est un pays qui dépend du Hi-Tech, lequel ne vient pas seulement des investissements privés mais également de la recherche élémentaire dans les universités". "Nous avons besoin de Hi-Tech pour défendre Sderot et construire une aviation de défense", explique Ben-David.
Dans son rapport intitulé "La fuite des cerveaux", Ben-David a révélé que 24,9% des universitaires israéliens travaillaient dans des universités américaines. Ce chiffre place Israël dans la première position des pays dont les universitaires sont à l’étranger. Le Canada occupe la seconde position loin derrière avec 12,2%. Les Pays-Bas - en troisième position - comptent 4,3% d’universitaires expatriés. "La présence des cerveaux israélien à l’étranger représente le double du ratio du Canada et près de cinq fois celui des autres pays".
Les spécialistes informatiques arrivent en tête, seulement un tiers d’entre eux restant en Israël. 29% des meilleurs économistes israéliens ont fait le chemlin des Etats-Unis. Les statistiques pour les autres domaines sont aussi accablantes, un dixième des médecins étant employés dans les 40 départtements américains de recherche.
Un huitième des chimistes sont aux Etats-Unis tandis que 15% des philosophes israéliens sont partis. "Nous avons perdu une génération entière qui a terminé son DEA sans pouvoir trouver de place".
Le président de l’Association des fabriquants israéliens, Shraga Brosh, a également cité les coupes dans les budgets de recherches comme problématiques. "Notre capacité à affronter l’avenir dépend de la qualité de notre personnel. Nous sentons que les meilleurs nous quittent".
La stratégie du Likoud et d’Israël Beitenou pour faire pression sur le Shas et le gouvernement
Les députés du Likoud et d’Israël Beitenou se sont rassemblés lundi 18 février pour attaquer la coalition du Premier ministre Ehoud Olmert.
Des députés d’Israël Beitenou et du Likoud ont annoncé qu’ils entendaient mettre la pression sur le Shas. Ils projettent aussi d’encourager les députés rebelles de Kadima à voter contre leur propre parti. La stratégie du Likoud et d’Israël Beitenou consistera à souligner la différence entre les initiatives diplomatiques d’Olmert et celles dites de droite.
"Maintenant que du temps est passé depuis le départ d’Israël Beitenou de la coalition, il est plus facile pour nos partis de se rassembler pour mettre la pression ensemble", a confié un député important d’Israël Beitenou. "Shas sait déjà qu’il n’appartient pas à la coalition d’Olmert. Il appartient à une coalition avec nous - avec des partis qui ne veulent pas abandonner Jérusalem".
Le président du Shas, Eli Yishaï, a répété lundi lors de son intervention devant les présidents d’organisations juives : "On m’interroge constamment sur les mesures que le Shas compte prendre et sur sa démission du gouvernement. La décision sera prise par le conseil des sages de la Torah, qui nous dit toujours quoi faire", a déclaré Yishaï. “Mais si les négociations sur Jérusalem continuent, le Shas quittera le gouvernement".
Egalement présent, Benyamin Netanyahou a vivement critiqué les pourparlers, les qualifiant de "paix virtuelle que le gouvernement tente de faire avancer pour se convaincre lui même et personne d’autre". Plus tôt dans la journée, le député Likoud Gideon Saar avait rencontré Yishaï et le rav Ovadia Yossef - président du conseil des sages de la Torah - pour leur enjoindre de revoir leur participation à la coalition.
"Des hommes clé dans le Shas veulent quitter le gouvernement. Les membres du Shas poussent eux même le Shas à partir", a confié un membre du Likoud qui participait à la réunion. "Ils savent qu’ils ne peuvent plus soutenir la diplomatie d’Olmert en face des sympathisants de leur parti plus longtemps".
Israël Beitenou et le Likoud - de nouveau rassemblés après s’être violemment déchirés quand Avidgor Lieberman avait rejoint la coalition d’Olmert pour y devenir un ministre central pendant près de deux années - ont tous les deux voté une motion de méfiance contre la plateforme diplomatique du gouvernement.
Défendant la coalition, la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni a répondu : “Je n’entre pas dans la salle des négociations comme un Père Noël chargé de cadeaux pour les Palestiniens. Je représente les intérêts d’Israël".
Livni passe à l’attaque
Alors que la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni a été accusée la semaine dernière d’avoir engagé des négociations sur Jérusalem suite aux rumeurs propagées par des membres de l’Autorité palestinienne, celle-ci a décidé d’être plus offensive cette semaine. Elle avait en effet décidé de ne pas répondre à la vague d’accusations.
Ces rumeurs avaient soulevé l’indignation de l’opposition qui avait immédiatement appelé à la démission de Shas du gouvernement, de manière à dissoudre la coalition pour organiser des élections.
Benyamin Netanyahou, leader du Likoud et qui dirige l’opposition, est crédité dans les sondages d’une victoire aux prochaines élections.
Livni a déclaré lundi 18 février lors d’une intervention debant les sénateurs américains que “les négociations continueront avec l’Autorité palestinienne - tant que cela servira les intérêts d’Israël”. Avant d’ajouter :“Seul Israël décidera de ce sur quoi il est prêt à faire des compromis. Et il espère que la communauté internationale respectera toute décision qu’Israël prendra sur des questions vitales pour le pays”.
Aujourd’hui, la radio militaire a rapporté que Livni a profité d’une conférence à Jérusalem pour déclarer : “Celui qui pense que d’arrêter les négociations avec les Palestiniens mettra un terme au terrorisme - celui-là est déconnecté de la réalité”. Elle a également indiqué que la lutte contre le terrorisme devait continuer en parallèle avec la poursuite des négociations, expliquant que celles-ci n’étaient pas une solution aux problèmes posés par le renforcement du terrorisme dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre Ehoud Olmert a déclaré hier que Jérusalem n’était pas l’objet de négociations et que le sujet, délicat et sensible, ne serait abordé qu’à la fin des pourparlers. Il a confié que rien dans la progression des négociations ne justifiait que le sujet de Jérusalem soit abordé maintenant. Le ministre du logement Zeev Boïm a annoncé pour sa part que les constructions dans les quartiers de Har Homa se poursuivront.
De son côté, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a nié qu’il y ait des discussions actuelles sur Jérusalem, ajoutant qu’il n’y avait eu aucune percée dans les négociations. Il rencontre Olmert aujourd’hui.
Livni, qui doit participer aux entretiens, a confessé : “Je n’oublierai pas les larmes des parachutistes devant le Mur [lors de la reconquête de Jérusalem en 1967], ni les prières, ni notre lien avec le Mont du Temple quand j’entrerai dans la salle des négociations”.
Jérusalem en fin de journée : point météo
La neige a commencé à fondre à Jérusalem depuis le milieu de l’après-midi. Les trottoirs sont difficilement praticables et glissant. Le brouillard, qui enveloppait la ville depuis la fin de la matinée, s’est lentement évaporé, quoique la visibilité sur les routes reste mauvaise. Les conduteurs et les piétons sont appelés à redoubler de vigilance. Les températures sont froides et les vents forts. Les prévisions météo annoncent un réchauffement des températures en fin de semaine.
L’Egypte saisit du TNT près de la frontière
Les forces de sécurité égyptiennes ont découvert lundi 18 février une cache d’explosifs qui contenait 100 kilos de TNT cachés dans des sacs.
La cachette était enfouie sous le sol dans la partie nord de la péninsule du Sinaï, près de la ville égyptienne de Cheikh Zuwiyed, à 25 kilomètres environ du passage de Rafiah. Elle a été découverte suite à des renseignements fournis par un Bédouin.
France : arrestation des emeutiers de novembre dernier
Trente-cinq personnes ont été interpellées tôt lundi 18 février lors d’un coup de filet massif et très médiatisé de la police dans différentes cités de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), de Sarcelles, de Gonesse et d’Arnouville. Elles ont été placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les émeutes qui ont eu lieu les 25 et 26 novembre dernier.
Cette descente menée avant l’aube par 1.100 policiers sous l’oeil des caméras a provoqué une polémique, l’opposition dénonçant notamment une opération de "politique spectacle sécuritaire" destinée à influencer l’opinion à trois semaines des élections municipales.
Quatre suspects sont toujours activement recherchés.
Fidel Castro renonce au pouvoir
Fidel Castro a annoncé mardi 19 février qu’il ne sollicitera pas un nouveau mandat dans une longue lettre publiée sur le site Internet de "Granma", l’organe officiel du comité central du Parti communiste cubain.
Dans cette lettre qui commence "Message du Commandant en Chef", il faut attendre le huitième paragraphe pour lire : "J’indique à mes chers compatriotes (...) que je ne chercherai pas et n’accepterai pas -je répète- je ne chercherai pas et n’accepterai pas la fonction de président du Conseil d’Etat et de commandant en chef", écrit-il alors que le nouveau Parlement se réunit dimanche pour désigner le prochain chef de l’Etat.
Evoquant "son état de santé critique", Castro souligne : "Je trahirais par conséquent ma conscience en occupant une responsabilité qui exige de la mobilité et un investissement total que je ne suis pas, physiquement, en mesure d’offrir. Je le dis sans dramatiser".
Raul Castro assurait l’intérim de son frère aîné Fidel à la tête de l’île depuis juillet 2006. Malgré la maladie, Fidel Castro, 81 ans, conservait jusque-là la présidence du Conseil d’Etat, l’instance suprême du pays.
Aux commandes de Cuba depuis 1959, Fidel Castro incarnait à lui seul, tel un monument, un demi-siècle de l’histoire mouvementée de l’île et sa révolution devenue dictature tropicale.
Défaite de Musharraf aux élections
Le président du parti de Pervez Musharraf - Pakistan Q - a concédé mardi 19 février sa défaite dans les législatives pakistanaises. Chaudhry Shujaat Hussain a reconnu la défaite de son parti au pouvoir, expliquant que "nous devons accepter les résultats avec le coeur ouvert" et que "nous nous assiérons sur les bancs de l’opposition" dans le nouveau Parlement.
Selon des premiers résultats encore officieux, le Parti du peuple pakistanais (PPP), le parti du Premier ministre assassinée Benazir Bhutto, était en tête suivi de très près par celui de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif, qui avait été renversé par le coup d’Etat du général Musharraf en 1999. Selon le réseau de télévision privé Geo-TV, les deux partis obtiendraient pour l’instant 139 sièges, soit plus de la moitié des 227 sièges de l’Assemblée nationale contre seulement 33 sièges pour la Ligue musulmane du Pakistan-Q.