RETOURS EN ARRIERE
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Un tour d’horizon dans lequel André Dufour craint de se répéter, mais ne sont-ce pas les faits qui se répètent ? | |
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Nombreux sont ceux, marqués par la pensée dogmatique, qui détestent les retours en arrière. Serait-ce parce que ces retours éclairent trop le présent et sont de nature à nous mettre en garde contre l’avenir que ces dogmatiques nous préparent ? Alors en voici quelques-uns.
Objet religieux
«Elle quitta ses vêtements de veuve, prit un voile et s’en couvrit et s’assit au carrefour des deux sources (…..) Juda l’ayant aperçue, la prit pour une prostituée».
Il ne reste plus à la zélée Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne qu’à convoquer le dénommé Juda, fils d’un certain Jacob et arrière petit cousin d’un dénommé Ismaël, pour avoir considéré qu’une femme voilée n’est qu’une pute, ce qui, convenons en, est pour le moins diffamatoire envers les jeunes et moins jeunes femmes que les mâles de la deuxième religion en France, celle qui se fait remarquer par l’image qu’elle donne de l’amour, de la tolérance et de la paix, astreignent au port du voile.
Guidé par le civisme, LibertyVox est décidé à mettre la police sur la bonne piste pour retrouver cet islamophobe invétéré : elle le trouvera dans Genèse, chapitre 38, versets 14 et 15. La police peut aussi traquer les imprimeurs et éditeurs de cet ouvrage islamophobe et attentatoire à la paix civile. Elle n’a que l’embarras du choix, à commencer par Gutenberg.
Urgences
Résultat le plus flagrant de la CMU. Ceux qui se rendent aux Urgences de nos hôpitaux parisiens ont l’impression que la France est majoritairement maghrébine et africaine. Mais méfions nous, les apparences sont parfois trompeuses. Nos hôpitaux son devenus la cible des immigrés en situation plus ou moins irrégulière mais bénéficiant de la généreuse et dispendieuse CMU. Et le fait d’être soigné vaut titre de séjour.
On y voit aussi, à côté des «familiers» foulards de «pudeur» féminine, beaucoup de femmes, de plus en plus nombreuses, intégralement voilées de noir à la mode saoudienne. Là non plus il ne faut se hâter d’en déduire quoi que ce soit. Ne serait-ce que du fait qu’elles attendent beaucoup plus longtemps que les autres patients. On les voit donc plus longtemps. Discrimination ? Oui certes, mais elle n’est pas du côté que l’on se plait à incriminer. Ces OVNI (Objets Voilés Non Identifiés) refusent en effet de se faire examiner par un médecin de sexe masculin, même musulman, ne serait-ce que pour un bobo à l’orteil. Alors elles attendent qu’un médecin de sexe féminin soit disponible, même si le bobo ne relève pas de la spécialité de cette dernière. Pour ne pas déroger aux concessions à l’islam qui sont devenues la marque de la cinquième république, nous n’avons plus qu’à obliger nos hôpitaux à imposer les règles de l’islam à tous les médecins, à tous les patients et à leurs accompagnateurs ou visiteurs ainsi qu’aux cuisines. Mais pour régler ce problème épineux, on pourrait aussi, avec un tout petit peu de courage, se rappeler et rappeler aux bénéficiaires de notre système de santé que nos hôpitaux sont un service public astreint aux règles de la laïcité et, de ce fait, donner aux patients et patientes le choix entre la soumission sans réserve à nos lois ou, à défaut, d’aller se faire soigner dans les hôpitaux hallal dans les pays tels que le Maroc, l’Algérie, le Mali, l’Iran, ou l’Arabie Saoudite. L’ennui, c’est que ces pays, répondant à l’idéal de nos patients, ignorent la CMU et que le fait de s’y faire hospitaliser ou soigner ne vaut pas titre de séjour.
Du reste, il semblerait qu’une partie de la gauche commence à réaliser que négocier avec l’islam aboutit toujours à un marché de dupes. Il n’est pas jusqu’au Nouvel Obs qui, sous la plume de Jacques Julliard, dénonce la passivité de l’Occident qualifiée de «Munich de l’Esprit», devant les persécutions et assassinats des Chrétiens d’Orient. Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour que cette gauche établisse un lien pourtant évident entre les persécuteurs au pouvoir en Orient et l’implantation de ces persécuteurs en Occident où ils revendiquent sans entraves des droits que l’Orient islamique refuse aux non musulmans.
Islamisation rampante
On lui barre la porte, il s’introduit par un soupirail. Ce fut une longue et difficile bataille pour proscrire les «signes religieux ostentatoires» à l’école. Et voilà que l’islam s’introduit dans les rouages de notre société par le biais des entreprises sans pour autant lâcher prise sur les écoles où les miliciens de Mahomet introduisent le problème des repas, allant jusqu’à exiger que les cantines scolaires ne s’approvisionnent qu’en viande hallal et ne servent plus de porc. Sans contester le droit des enfants de ne pas consommer des nourritures interdites par leur religion, c’est aux Musulmans qu’il appartient pourtant de s’adapter aux us et coutumes de la France et non l’inverse. D’une part, la cantine scolaire n’est pas une obligation mais une facilité consentie par la municipalité, d’autre part, il existe déjà un règlement des cantines scolaires prévoyant qu’un enfant astreint à un régime alimentaire peut apporter à l’école un repas préparé par ses parents. Rien n’interdit d’étendre cette mesure aux enfants astreints à des règles alimentaires religieuses. C’est du reste le cas des enfants juifs qui mangent casher. Mais ce genre d’arrangement ne doit pas nous faire oublier que ce n’est pas à l’école publique de se plier à la loi de l’islam, mais aux musulmans de prendre en compte les usages du pays et de s’y adapter. C’est ce que font du reste les autres groupes religieux ainsi qu’une partie des musulmans respectueux des règles de la laïcité. Les autres ne sont que des trublions qu’il convient de remettre sans ménagement à leur place.
Ce principe de laïcité vaut également dans le monde du travail. Si Fanny Truchelut a payé cher son refus d’accueillir une provocatrice islamiste voilée dans les parties communes de son Gîte des Vosges, cette condamnation par la justice française d’un comportement pourtant citoyen, mais jugé «raciste» par les commissaires politiques, a donné des ailes aux trublions islamiques. Le refus d’embaucher une femme voilée expose l’employeur aux foudres de la Halde et du Mrap et, en fin de compte, des tribunaux. Mais l’activisme islamique ne s’arrête pas là. Partout, les miliciens d’Allah exigent, et obtiennent, des salles de prières, chose refusée aux autres religions, et des pauses pour pratiquer les prosternations prescrites. La loi de l’islam se substitue ici au droit commun de la République. Ici, un manutentionnaire refuse de manipuler des bouteilles de vin. Là, un employé mâle, s’abritant derrière sa religion et sa tradition, refuse l’autorité d’un chef de service au prétexte que dans l’islam, c’est la femme qui est la subordonnée de l’homme. Comment réagiraient les employeurs confrontés à des employés catholiques qui, fidèles à un épître de St Paul, refuseraient à leur tour la présence d’un professeur femme ? Pour éviter toute accusation d’islamophobie, l’employeur concède généralement aux mahométans obtus ce qu’ils refuseraient aux catholiques intégristes. Ce qui est la pire des solutions car ces machos voient dans toute concession un signe de faiblesse Les cantines et réfectoires d’entreprises sont un véritable casse tête, les musulmans, sous la pression de quelques agitateurs, refusant de manger à la même table que leurs collègues par crainte d’une «souillure» de leurs aliments par des mets non hallal. Dans telle entreprise, les islamo exigent, et obtiennent, des micros ondes et des réfrigérateurs réservés, ceux existants étant souillés pour avoir contenu des mets proscrits
Le mythe du Parti des Fusillés
Alors que ce parti, lié à l’Allemagne nazie depuis l’été 1939, s’était refait une virginité le jour où l’Allemagne, rompant en juin 1941 le Pacte germano-soviétique, a agressé la «Patrie du prolétariat», il est bon de rappeler que ses dirigeants, contraints à la clandestinité par la IIIème République depuis août 1939, faisaient dès le 18 juin 1940 (coïncidant avec l’appel à la résistance de Charles de Gaulle sur la BBC ) des propositions de collaboration avec l’occupant nazi, comme le rappelle «savoureusement» la revue «Commentaire» n° 120 (pages 1026 et 1032) qui cite quelques extraits du livre de Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre «Liquider les traîtres. La face cachée du PCF,1941-1943» Laffont 2007.
En résumé, le Parti Communiste «français» n’attendait que le feu vert de la Kommandantur, à peine installée, pour publier l’Humanité. C’est la camarade Denise Ginollin, accompagnée de deux autres militantes, qui devait en négocier les modalités avec la Kommandantur mais, repérées et arrêtées par les policiers français, ces derniers saisirent dans un sac à main divers documents, dont des consignes écrites du camarade Jacques Duclos, pour servir d’aide mémoire : Duclos rappelle sa fidélité aux engagements découlant du pacte germano-soviétique, ce qui, rappelle-t-il, a valu au parti de voir ses cadres emprisonnés sur ordre du «Juif» Georges Mandel. Il rappelle aussi que la lutte du Parti contre le gouvernement français et les consignes de sabotage données aux militants ont contribué à la victoire allemande sur la France : «Nous avons travaillé par conséquent par ricochet avec vous» disent, entre autres, ces instructions. En contrepartie de l’autorisation attendue, le PC s’engageait à s’abstenir de toute critique contre l’Allemagne et d’apologie de l’URSS. On ne saurait mieux avouer que le Parti qui ne se disait pas encore «des Fusillés», a d’abord trahi la France bien avant la défaite française et que ses premiers fusillés ne le furent donc pas pour résistance contre l’occupant nazi mais pour intelligence avec l’ennemi en temps de guerre. Pas facile d’être un militant communiste de base ! Passé maître en matière de perversion, le Parti, qui allait par la suite fonder le MRAP, n’hésitait pas à affirmer son antisémitisme en tant que «victimes» du «Juif Mandel». Aujourd’hui l’un de ses résidus, le Mrap, passant d’un totalitarisme à un autre, peut faire de l’antiracisme en bouffant du juif sous appellation de «Sioniste».
L’hostilité de notre gauche, mal décontaminée du communisme soviétique, à l’encontre de tout renforcement de notre système de défense contre les menaces des nouveaux totalitarismes et contre toute alliance avec l’Amérique, sans laquelle l’Europe part vaincue d’avance, n’est qu’un copier-coller de l’alliance germano-soviétique et du parti communiste qui fut la Cinquième Colonne que le Kremlin implantait en Occident. Est-il fatal que la gauche avec sa classe «intellectuelle» redevienne le parti de l’intelligence… avec l’ennemi ?
Et serais-je coupable d’antisémitisme en voyant dans les agitateurs «juifs» pro palestiniens, tels que ces vieilles raclures du stalinisme qui distribuaient des tracts devant le Salon International du livre, des gens de la même «race» que leurs camarades «aryens» du Parti communiste français qui, durant la lune de miel entre Hitler et Staline, faisaient preuve d’intelligence avec l’ennemi nazi en sabotant les usines d’armement et appelaient à la désertion, à l’exemple du Camarade Maurice Thorez, Fils du Peuple, réfugié à Moscou?
Pourquoi tant d’acharnement dans la haine ?
Outre le rappel de son soixantième anniversaire, Israël méritait à divers titre sa place d’invité d’honneur à la journée internationale du livre, au point que même des intellectuels et écrivains arabes, et non des moindres, jugeaient le boycott arabe totalement imbécile. Or, justement, cette imbécillité dominante dans la classe politique arabo-musulmane, source de tous les malheurs et misères dont souffrent les masses musulmanes, ne peut se maintenir au pouvoir qu’en détournant sur Israël toutes les rancoeurs et frustrations du monde islamique. Ce qui devrait être moins compréhensible, c’est l’hostilité obsessionnelle de la gauche à tout ce qui est israélien, sauf les gauchistes antisionistes de ce pays. Mais quoi d’étonnant ? Il y a une «sensibilité» commune entre notre gauche hostile à l’identité nationale française, et la poignée de gauchistes israéliens qui militent contre le sionisme. Ces gens-là, orphelins inconsolables du fiasco politique, économique et culturel du bloc soviétique, souffrent de voir des réussites sociales, économiques, culturelles, scientifiques réalisées hors du système, en fin de compte liberticide et générateur d’inégalités, qu’ils entendent imposer à leur pays et au monde entier.
Israël : voilà un pays qui, en soixante ans d’existence dans un environnement hostile qui jure son éradication, a fait de l’hébreu sa langue nationale, langue ressuscitée quelques décennies seulement auparavant, et dont la richesse de la production littéraire, cinématographique et artistique d’un peuple d’à peine six millions de personnes, a de quoi impressionner. Ajoutons la place hors du commun dans la recherche et les inventions technologiques, scientifiques et médicales, dans le haut niveau de ses universités qui figurent dans 10% des universités nominées dans le monde, certes devancées massivement par les Etats-Unis (or là aussi, le «lobby juif» est «surreprésenté») devançant néanmoins la France, pays pourtant bien plus riche, beaucoup plus ancien et onze fois plus peuplée mais occupant dans le classement mondial des universités un rang médiocre. Ce n’est pas que les Français soient plus bêtes que les Américains ou les Israéliens, mais simplement parce que pour notre plus grand malheur, notre enseignement, dominé par des idéologues marxisants et demeurés, dont l’horloge est bloquée depuis le 19ème siècle, propage une idéologie qui s’exprime dans l’hostilité obsessionnelle à l’Amérique et à Israël. Il semble bien plus facile à nos universitaires et maîtres à penser de dénigrer que d’imaginer, d’inventer et d’innover. Dans leur système, mieux vaut être du même Parti et docile à une hiérarchie attachée à son corporatisme ultra conservateur, que d’être un chercheur performant. Ces médiocres et ces ratés ne peuvent donc être que jaloux et haineux. Un peu comme ces coureurs à la traîne qui, faute de pouvoir égaler les champions, rêvent de leur couper une jambe.
J.O de Pékin
Les boycotter ? Y participer ? Y aller ? Ne pas y aller ? La question se posait déjà en 1936 à l’occasion des J.O de Berlin qui allaient être présidés par un dénommé Adolf Hitler, déjà connu comme auteur de Mein Kampf et dont le monde pouvait déjà apprécier les méthodes, le système concentrationnaire, les crimes et les objectifs. Alors que les partisans de la participation croyaient sincèrement, ou voulaient nous le faire croire, que la participation donnait plus de chances à la paix, il fallut à peine quatre ans pour voir l’armée allemande défiler triomphalement sur les Champs-Elysées. Chassez le naturel totalitaire, il revient au galop… C’est, entre autres, dans la traque brutale des Tibétains, dans les arrestations des journalistes et des internautes indociles, dans sa censure des informations, qu’en dépit de son apparent libéralisme économique, la Chine communiste révèle sa vraie nature. Celle-ci est pourtant connue depuis belle lurette pour ne citer que la «justice rapide» pour laquelle notre royale Ségolène, candidate à la présidence, se montrait si élogieuse : normal puisque si la peine capitale était érigée en discipline olympique, la Chine communiste raflerait toutes les médailles possibles et imaginables. Et de surcroît, avec un souci d’économie des deniers publics digne d’exemple, puisque c’est la famille du condamné et non le contribuable qui doit payer la balle et les autres frais corrélés à son exécution. Alors ceux qui espèrent que les J.O seront pour la Chine un appel d’air démocratique venu de l’extérieur et qui contribuera à faire entrer la Chine dans le concert des nations respectueuses des droits de l’homme se mystifient. La foire aux muscles et les juteux profits que le business local et international en tire ne justifient-ils pas les plus odieuses atteintes à la vie et à la dignité humaine ?
Mais méfions nous de ceux qui, à présent, clament leur indignation contre le comportement de la Chine envers les Tibétains. Ce drame, ce scandale, ne date pourtant pas d’aujourd’hui. C’est Mao qui, en 1950, alors du même bord que Staline, envahissait le Tibet et en entreprenait la colonisation en y installant des colons Han et se livrait à une cruelle répression contre toute velléité d’indépendance, voire d’autonomie. Or nombre de nos actuels protestataires étaient alors Maoïstes et n’avaient donc rien à objecter contre «l’œuvre civilisatrice, émancipatrice, de progrès social et médical dont les Tibétains bénéficiaient grâce à la République Populaire chinoise». Mais comme la gauche a besoin de s’indigner pour exister, elle s’est défoulée durant plus d’un demi siècle sur les vilains Américains, sur les «sionistes» et en faveur de la JCP («Juste Cause Palestinienne») ce dont le totalitarisme islamiste a largement profité. De même que les adversaires de la peine de mort avaient besoin de se défouler sur les «corridors de la mort» en Amérique qui exécutait quelques dizaines de condamnés chaque année, pour couvrir de leur chape de silence les dizaines de milliers de condamnations à mort sans recours, aussitôt suivies d’exécutions, «à l’actif» du régime communiste chinois. La majorité de ceux qui prêchent actuellement contre la Chine en furent durant un demi-siècle les complices pour le moins passifs. Les Tibétains devraient être les premiers à s’en méfier car rien n’est plus versatile qu’une indignation sélective.
© André Dufour pour LibertyVox
OVNIS: Objets Voilés non identifiés, ici en vol stationnaire
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