IRAN: LA SEMAINE EN IMAGE
transition aussi bien sur le plan international que sur le plan de la politique intérieure.
Sur le plan national, nous traiterons du second tour des élections législatives du régime
des mollahs, sur le plan international, de la participation fadasse des mollahs à la conférence
du Koweït sur la sécurité de l’Irak.
Le second tour des élections n’a guère mobilisé les iraniens, même si le ministère de l’intérieur
a évoqué une participation grandiose dépassant celle du premier tour ! Cependant selon
l’agence de presse Mehr, seulement 750,000 habitants du Grand Téhéran (>15 millions
d’habitants) auraient participé à ce second tour ce qui équivaut à un taux raisonnable de 5%
qui est le taux habituel de participation des iraniens. Reste l’aveu du ministre de l’intérieur
qui a évoqué un taux exceptionnel et en progression par rapport au premier !
Pour ce qui est de la mise en scène, les mollahs n’ont rien tenté de spectaculaire vu que les
partenaires commerciaux ne sont guère exigeants en termes d’images pour corroborer leurs
allégations d’une forte participation populaire. Nous n’avons donc pas eu droit aux
mises en scène habituelles montrant des hommes en cravates (tenue interdite), des femmes
presque dévoilées, des jeunes branchés ou des juifs en train de voter...
Les mosquées ou écoles qui servent de bureaux de vote étaient dépeuplées et la participation
a probablement été très inférieure à 5%. Pour bien monter que les badauds présents dans
les mosquées étaient en train de voter : on les voit assis à des tables d’écolier en train
de remplir leur bulletin sous l’œil d’un surveillant !
© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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En province, les mollahs ont obtenu des attroupements en retardant l’ouverture des bureaux, mais
là aussi les foules ne dépassent pas la dizaine (ci-dessous à Khorram-Abad).
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En revanche à Téhéran, les mollahs sont allés traquer le votant dans son milieu naturel, c’est-à-dire
les parcs et les rues ! Les bureaux étaient cette fois à l’extérieur et aux endroits de passage obligé
comme les trottoirs d’accès aux passerelles urbaines ! Nous vous vous donc sélectionné des images
de ces situations.
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Les iraniens, miliciens et mollahs compris, n’ont guère participé au second tours des élections sans
doute parce qu’ils connaissaient d’avance les résultats. Le régime a organisé les élections, puis annoncé
des résultats qu’il considère comme exceptionnels.
Le même esprit a présidé à sa participation à la conférence du Koweït sur la sécurité en Irak.
Le régime des mollahs y a rencontré un similaire manque d’intérêt de la part des autres Etats
présents, mais sur place, son représentant Mottaki a organisé des séances de photos souvenir
et annoncé des résultats (de dialogue) exceptionnels avec les interlocuteurs qui avaient répondu
positivement à son invitation.
Reste que ces photos existent et nous livrent leur vérité immédiate. On y voit un vice-ministre
japonais des affaires étrangères assez souriant mais réticent ; normal puisque cette semaine le
Japon a gelé l’ensemble des avoirs du régime des mollahs dans ce pays.
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On y voit un ministre turc des affaires étrangères qui regarde son homologue iranien d’un œil
circonspect, le 1er ministre irakien gêné et finalement Bernard Kouchner, détournant la tête sur la
photo de groupe, gêné en société d’être placé à côté de ce terroriste venu d’Iran, mais souriant et
détendu en privé.
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Même dans le domaine de la provocation : les mollahs semblent être dans une période
de transition.
Un responsable américain de la Défense avait annoncé que le navire Westward Venture
affrété par la marine américaine avait tiré jeudi des coups de semonce contre deux vedettes,
présumées iraniennes, qui l’approchaient dans le Golfe Persique. Téhéran a démenti toute
confrontation en précisant que « même s’il y a eu des tirs, ils ont peut-être visé des bateaux
qui n’étaient pas iraniens » !
Cependant, même si les Pasdaran nous sont très antipathiques, la réalité est qu’ils
sont dans les eaux territoriales iraniennes, c’est-à-dire chez eux, ce qui n’est pas le cas
des américains qui font feu sur leurs petits bateaux. On observe néanmoins une certaine
prudence inhabituelle du côté iranien.
Les mollahs ne veulent pas donner raison aux américains car ils savent que ces derniers
souhaitent sur-exploiter médiatiquement ce genre d’incident insignifiant vu la taille
extrêmement réduite de ces embarcations iraniennes qui ne sont même pas équipées
d’une mitraillette.
A l’occasion des manœuvres maritimes des Pasdaran pendant la journée de l’armée, nous
avons pu trouver des images inattendues de ces terreurs des mers !
