Arabes israéliens : "vous mordez la main qui vous donne à manger"

Publié le par shlomo

par Gilad Sharon,

pour Ynet News,



Thème : Proche-Orient

Traduction : Objectif-info

Les Arabes israéliens doivent cesser leur simulacre de loyauté vis-à-vis de l'État

Les attaques répétées commises par des terroristes arabes détenteurs de cartes d'identité israéliennes soulignent la nécessité d'un débat ouvert sur les relations entre les Arabes et les Juifs en Israël, ainsi que sur l'avenir de ces rapports.

Il y a plusieurs semaines, aux environs de Jour de l'Indépendance, j'ai vu, à l'entrée à l'université de Tel Aviv, une tente de contestation montée par des étudiants arabes pour commémorer ce qu'ils considèrent comme "le jour de Nakba", leur désastre. Pourtant on ne peut pas imaginer plus grande contradiction et pire hypocrisie.

Aux portes d'un lieu qui symbolise plus que tout autre les succès et les réalisations d'Israël, une institution qui est ouverte à tous les citoyens du pays, Arabes et Juifs, ces étudiants arabes ont choisi d'accepter sans réserves ce que l'État leur donne, et en même temps, il protestent contre son avènement.

Après tout, la dislocation de la société arabe d'Israël ne date pas du jour où l'État a été établi. Ils auraient pu choisir n'importe quelle autre date prise au cours de la Guerre d'Indépendance pour marquer la transformation de cette société en réfugiés. Pourtant les Arabes ont choisi exactement notre Jour d'Indépendance. Ils considèrent que notre renaissance est leur catastrophe.

J'ai aussi assisté à une manifestation d'Arabes israéliens en un lieu où il y avait d'ordinaire un drapeau israélien. Toutefois c'étaient de nombreux drapeaux palestiniens qui s'offraient à la vue à cet endroit. Tel est le paysage où se font entendre des vociférations sur les thèmes du transfert et du racisme. Or, il n'y a pas de transfert, tout le monde reste chez soi, alors que des échanges territoriaux sont possibles : des zones peuplées par des Juifs en Judée et en Samarie pourraient être annexées à Israël, des zones de peuplement arabe changeant de souveraineté. La frontière peut être déplacée à l'Ouest de ces communautés. Quant au racisme, même les Nations Unies ont reconnu que les Juifs méritent un État.

Les représentants des Arabes en Israël affirment fallacieusement qu'à partir du moment où Israël se retirera sur les frontières de 1967, leur hostilité à l'État disparaîtra et leur problème de double allégeance sera résolu. Verrons-nous dans cette hypothèse des Arabes israéliens brandir fièrement la bannière israélienne ? Inviteront-ils leur jeunesse à rejoindre l'armée et à s'enrôler pour le service national ? Bien sur que non.

Se préparer à payer le prix

Le service militaire peut être un bon indicateur pour distinguer ceux qui ont choisi de lier leur destin à celui du peuple d'Israël. Ceux qui choisissent de servir bénéficieront du statu quo. Ceux qui ne servent pas ne jouiront que du droit de résidence. Leur droit d'élire et être élu pourra s'exercer dans un parlement qui reflètera leur identité nationale, selon la façon dont ils la définissent.

Il faut en finir avec ce simulacre : vous devez cesser de faire semblant d'être fidèles à l'État tel qu'il est, et l'État doit cesser de faire semblant de ne pas vous discriminer, parce que c'est ce qu'il fait. Il n'a pas le choix, car vous vous affichez comme hostiles à son essence d'État juif et vous agissez pour le transformer en quelque chose d'autre. Par exemple, comment pourrions-nous ne pas distinguer entre un représentant élu comme Azmi Bishara, et Ahmed Tibi qui était conseiller d'Arafat, le terroriste, au moment de la diffusion d'une information sensible relative à la sécurité ?

Il faut mettre un terme à ce tour de passe passe, par lequel les Arabes israéliens jouissent des services de santé et d'assistance sociale de l'État, d'une liberté d'expression sans égale dans notre région, tandis que leurs représentants condamnent et attaquent Israël à toute occasion, et en particulier dans les pays ennemis.

Vous devez faire un choix et être honnêtes avec vous-mêmes. Souhaitez-vous jouir de tout ce qu'Israël vous apporte de bon ? Si oui, alors il vous faut être totalement loyal à son endroit. Si vous n'y parvenez pas, soyez prêt à en payer le prix. La situation actuelle, où vous mordez la main de celui qui vous donne à manger, est exempte à la fois de fierté et d'honneur.

Publié dans ISRAEL

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article