Les qualités humaines des soldats de Tsahal
Alors que de nombreux médias étrangers s’obstinent à présenter Tsahal comme une armée “inhumaine”, “qui s’attaque à des civils sans défense”, on sait apprécier en Israël les qualités humaines exceptionnelles dont font preuve bien souvent les combattants, non seulement envers leurs compagnons mais également, quand ils le peuvent, envers la population de Gaza lorsque celle-ci n’est pas impliquée dans le conflit.
Et cela n’est pas facile, lorsqu’on sait que le Hamas a piégé de nombreuses maisons et des écoles et se sert de mosquées pour entreposer ses armes et ses munitions.
Il y a également des histoires touchantes de soldats qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour lutter contre les ennemis d’Israël et pour que le calme revienne dans le sud du pays, soumis sans répit aux attaques de roquettes.
Parmi ces exemples de bravoure, on peut citer celui du docteur Rotem Quint, officier et médecin dans une unité de parachutistes, qui vient d’être blessé à Gaza. Ce n’est pas sa première blessure : lors de la deuxième guerre du Liban, il avait été touché à la jambe mais cela ne lui a pas ôté l’envie de se battre et dès le lancement de l’opération Plomb durci, il s’est engagé une nouvelle fois.
Mercredi, il a été atteint par un éclat qui lui a déchiré l’épaule et il a perdu beaucoup de sang. Son état a été qualifié de grave et les médecins ont dû lutter pour empêcher l’hémorragie avant de l’évacuer du champ de bataille.
Pendant ce temps, son père, le professeur Yaakov Quint, médecin également, poursuivait son travail à l’hôpital Shiba de Tel Hashomer. Son fils, lors de son évacuation par hélicoptère, a eu le temps de murmurer faiblement : “Dites à mon père que j’arrive, qu’il m’attende”.
Le docteur Rotem Kwint s’est déjà distingué honorablement pendant cette guerre: il faisait en effet partie de l’équipe médicale qui s’est occupée il y a trois jours du jeune officier Aaron Karov, dont l’état avait été qualifié au départ de critique, et lui a sans doute sauvé la vie. Il a pratiqué sur le blessé une opération de fortune, sur le terrain, avant de le faire évacuer, et ce geste a peut-être été déterminant pour le soldat, qui va légèrement mieux.
Lorsque la mère d’Aaron, Haya, a entendu que le médecin qui avait sauvé la vie de son fils avait été grièvement blessé, elle en a été bouleversée. “Il a commis un acte remarquable, les médecins disent ici que le traitement qu’il a donné à mon fils sur le terrain s’est avéré efficace”. Et de conclure avec émotion : “Je lui souhaite de se rétablir rapidement, pour qu’il puisse continuer à sauver des vies humaines”.
arouts sheva