Défendre les défenseurs de la liberté

Publié le par shlomo


Caroline Glick


Résumé de l'article

Toujours brave, toujours sur le pont, Caroline Glick s'insurge, dans l'article qui suit, contre les risques d'inculpation pour crimes de guerre d’officiers supérieurs de Tsahal. Elle estime que les mesures prises jusqu'ici, telles, entre autres, que le floutage des visages des 'candidats' à ce type de poursuites pénales, l’interdiction de la mention de leur noms dans la presse, etc., sont insuffisantes.

Elle cite le cas exemplaire du député hollandais, Wilders, accusé d'incitation à la haine contre les musulmans, pour avoir réalisé un film de 15 minutes, intitulé "Fitna", qui met en lumière les exactions et les actes de barbarie commis au nom de l'islam et du Coran, et condamné à mort par les islamistes, pour cette raison.

Elle rappelle l'assassinat, en 2004, du réalisateur cinématographique hollandais, Theo Van Gogh, auteur du film "Submission" décrivant la misogynie du monde islamiste et l'intimidation systématique des femmes dans les sociétés islamistes.

Glick remarque mélancoliquement que les musulmans hollandais, filmés en train d'appeler au renversement de la loi constitutionnelle hollandaise et de menacer des homosexuels, n'ont pas été arrêtés pour incitation à la haine. Pire, s'insurge-t-elle, Lord Ahmed, qui a fait interdire la projection de "Fitna" par le Parlement britannique, a été élevé à la distinction de pair du royaume, alors qu'il soutenu la condamnation à mort de lancée par le défunt Ayatolah Khomeini, en 1989...

De ce constat des violences islamistes impunies à l'encontre des détracteurs de l'islam intégriste, Glick passe à celui des intimidations et violences islamiques contre des Juifs dans toute l'Europe. Elle fait remarquer que ces faits, quand ils sont rapportés par la presse, sont minimisés, voire indirectement justifiés, et que les noms des perpétrateurs sont le plus souvent omis.

Plus grave, note-t-elle, on fait croire au public israélien que les anciens combattants de Tsahal qui encourraient, en Europe, des poursuites pour crimes de guerre, seront défendus par des avocats commis par Israël. Se basant sur le cas Wilders, Glick prévient que cela ne servira à rien, car, affirme-t-elle, il ne s’agit pas de délits de droits commun, mais de procès politiques, dont le but est de donner satisfaction aux populations musulmanes du pays européen où ils seront jugés. Et de préciser : « Ils ne seront pas poursuivis sur base de faits, mais pour promouvoir le but des procureurs et des juges, qui est de "calmer" (appease) leurs nationaux musulmans qui militent pour la destruction d’Israël et qui attaquent violemment quiconque est perçu comme étant un partisan d’Israël. »

Elle affirme sans ambages que ce ne sont pas des mesures d’ordre juridique, qu’Israël doit prendre, mais des mesures diplomatiques, telles que la publication de listes des pays qui permettent ces procès-spectacle, voire la rupture des liens diplomatiques avec tout Etat qui poursuit en justice des soldats israéliens. Et elle conclut en ces termes :

« Ce n’est qu’en reconnaissant et en mettant en lumière ce qui se passe réellement, qu’Israël a quelque chance de protéger ceux qui défendent notre liberté contre des Européens qui ont résolu de céder à l’intimidation islamique plutôt que de protéger leur propre liberté. »

Menahem Macina.


Publié dans ISRAEL

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