REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
Le journal rapporte par ailleurs que le président Hosni Moubarak a réagi hier pour la première fois à cette affaire, s’engageant à ce que la justice égyptienne en poursuivrait les responsables.
Le Maariv cite des responsables égyptiens de la Défense, selon lesquels le réseau interpellé envisageait entre autres de perpétrer des attentats contre Israël. De plus, les responsables cités affirment que les Gardes révolutionnaires iraniennes étaient en contrôle de ce réseau grâce au fait qu’elles avaient formé le principal suspect, le ressortissant libanais Sami Shehab.
Selon de nouveaux détails révélés par la presse égyptienne et repris par le Maariv, le réseau était composé de ressortissants libanais, palestiniens, syriens et égyptiens, et comprenait quatre cellules distinctes dont chacune ignorait la mission des autres. Ce réseau aurait loué des appartements, des magasins et des lotissements au Caire, dans d’autres grandes villes égyptiennes, le long du canal de Suez, à Al-Arich et à Rafah, afin de dissimuler ses activités. Les appartements le long du canal auraient servi à suivre la circulation maritime dans le canal, ceux à Rafah et Al-Arich à construire une infrastructure pour la contrebande d’arme à destination de la bande de Gaza.
Selon le Yediot, la presse égyptienne durcit le ton contre Hassan Nasrallah et le traite de tous les noms. Il a notamment été surnommé « le cheikh-singe », « l’agent numéro un de Téhéran » ou encore « le moche Dracula ».
Enfin, le journal cite un haut responsable égyptien qui accuse Téhéran d’avoir projeté d’assassiner le président égyptien Hosni Moubarak. Selon ce responsable, en janvier dernier, en plein milieu du conflit armé entre Israël et le Hamas, les Gardes révolutionnaires auraient proposé un prix d’un million de dollar à celui qui prendrait la vie de Moubarak. Un groupe iranien nommé à cette fin par les Gardes révolutionnaires aurait ainsi recruté des jeunes qui devaient s’infiltrer en Egypte pour assassiner le président. L’opération a été annulée après que les services de sécurité égyptiens ont discrètement signalé aux autorités iraniennes avoir révélé ce complot.
Premiers contacts entre Mahmud Abbas et Binyamin Netanyahu
Le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmud Abbas, a téléphoné hier au Premier ministre israélien Binyamin Netanyahu pour lui souhaiter bonne fête à l’occasion des fêtes de Pessah. Selon le Maariv, l’entretien, le premier depuis l’arrivée du Netanyahu au pouvoir, a été qualifié de « chaleureux et amical » par le cabinet du Premier ministre israélien. M. Netanyahu a rappelé au président Abbas leur coopération et les entretiens qu’ils avaient eus par le passé, et lui a exprimé sa détermination à continuer à agir dans ce sens afin de parvenir à la paix.
Le journal rappelle que les relations entre l’Autorité Palestinienne et Israël sont très tendues depuis la formation du nouveau gouvernement israélien, sur fond du refus de Binyamin Netanyahu de se prononcer en faveur du principe de « deux états pour les deux peuples » et du cadre d’Annapolis. Les hommes du Raïs palestinien ont réitéré ces derniers jours qu’il n’y aurait pas de rencontre entre les deux leaders tant que le gouvernement israélien n’aura pas accepté le principe de deux états et le cadre d’Annapolis.
Le Yediot rapporte par ailleurs que le président américain Barack Obama et les fonctionnaires de son administration envisagent d’exercer de lourdes pressions sur Binyamin Netanyahu afin qu’il accepte le principe de deux états et s’engage dans des négociations intensives avec les Palestiniens. MM Obama et Netanyahou devraient se rencontrer à Washington le 4 mai prochain, et d’après l’un des collaborateurs du président américain, celui-ci a l’intention de montrer au Premier ministre israélien « qui est le patron ». Autour de cette date, Barack Obama devrait également rencontrer le Roi de Jordanie et le président de l’Autorité Palestinienne Mahmud Abbas. Selon le journal, Abbas sera à Washington aux alentours de la visite de Netanyahu, et la Maison Blanche envisage la possibilité d’organiser à cette occasion une rencontre tripartite entre Netanyahu, Abbas et Obama, à condition qu’elle soit suivie d’une déclaration conjointe en faveur de la solution de deux états./.