Une lumière dans les ténèbres : Nonie Darwish et « Arabs for Israel »
Nonie Darwish est une femme aussi déterminée que courageuse. Née au Caire en 1948, elle a grandi à Gaza à l’époque où Nasser tentait d’unifier le monde arabe et promettait à son peuple « de détruire l’Etat d’Israël ». Le père de cette journaliste, Mustafa Hafez Darwish, dirigeait les Renseignements égyptiens à Gaza, et il envoya de nombreux « Feddayin » qui empoisonnèrent la vie de l’Etat juif dans les années 1970.
Nonie Darwish a décidé de consacrer sa vie à la lutte contre l’Islam conquérant, et dirige entre autre un « Collectif de Femmes contre l’Islam », auquel se sont jointes des personnalités féminines internationales telles que l’américaine Wafa Sultan, la néerlandaise Ayaan Hirsiali, Taslima Nasreen du Bengladesh, l’iranienne Chahdortt Djavann ou encore la chrétienne libanaise Brigitte Gabriel. Toutes ont en commun une expérience douloureuse de l’Islam et une volonté d’avertir le monde des risques de l’avancée de l’Islam militant sur la planète. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont le dernier, intitulé « Now they call me Infidel » (« Maintenant, ils m’appellent Infidèle » 2006).
Mais Nonie Darwish a poussé son raisonnement encore plus loin en faisant le lien entre l’Islam et la haine d’Israël et en prenant fait et cause pour Israël et le sionisme ! Le tournant de sa vie fut son retour aux Etats-Unis le 10 septembre 2001, et l’atroce nouvelle des attentats du 11 septembre lorsqu’elle se réveillait le lendemain. Convaincue qu’il s’agissait d’un attentat perpétré par des Arabes, elle téléphonait alors à plusieurs de ses amis en Egypte afin qu’ils la réconfortent dans sa conviction « que l’Islam avait dépassé les limites et qu’il y avait un grave problème dans l’éducation des enfants dans le monde arabo-musulman ». Quelle ne fut pas sa stupeur d’entendre ses amis s’offusquer du fait qu’elle puisse ainsi critiquer l’Islam, et dans la foulée attribuer ces attentats à une « conspiration juive » ! Selon sa propre expression, « elle s’est sentie triste pour Israël, car les Musulmans ne cessent de mentir sur les Juifs et d’accuser les Juifs de tous les maux qui existent. Ils accusent Israël de terrorisme alors que sont eux-mêmes qui le pratiquent ».
Elle a alors décidé de se lever et de parler pour défendre la cause d’Israël, « seul pays du Proche-Orient à vouloir vraiment la paix » selon ses propres paroles. Et, c’est tout à son honneur, elle a créé un site Internet intitulé « Arabs for Israel », réunissant des Arabes qui « soutiennent et respectent l’Etat d’Israël », qui rejettent catégoriquement le terrorisme palestinien, et qui demandent une autocritique urgente de l’Islam, tant sur le plan religieux qu’historique. Dans cette autocritique, il est notamment spécifié « que l’Etat d’Israël n’occupe aucune terre arabe », ce qui est un élément à souligner. Nonie Darwish insiste sur le fait « que les Arabes n’ont pas besoin de territoires supplémentaires, qu’ils possèdent déjà en profusion. La seul chose qui se cache derrière leur combat c’est la volonté de rayer Israël de la carte du Proche-Orient ». Elle pointe aussi un doigt accusateur contre les pays arabes, « qui malgré leur immenses richesses, ne font absolument rien pour aider les Palestiniens à s’en sortir, alors que c’est leur rôle en tant qu’Arabes. Ce sont donc eux qui sont responsable de cette misère dont parlent les terroristes pour justifier leur violence aveugle envers les Juifs et l’Occident».
Nonie Darwish ne renie pas la culture arabe de laquelle elle est issue. « Il s’agit d’une belle culture, mais elle a été empoisonnée par le Jihad et le terrorisme ».
Son site www.arabsforisrael.org mérite d’être connu car ce n’est pas tous les jours qu’un site arabe contient dans ses liens des sites juifs et sionistes.
Et ce n’est pas tous les jours non plus une femme arabe, pourtant nourrie de la haine des Juifs dans sa jeunesse, se promène aujourd’hui à Jérusalem, et déclare en voyant la ville : « Que D-ieu bénisse Israël et le peuple juif !»