LA CLASSE POLITIQUE NE VEUT PAS CEDER LE GOLAN

Suite à l'information délivrée par le média syrien, selon laquelle le Premier ministre israélien souhaiterait céder le Golan en échange d'un accord de paix avec la Syrie, les réactions ne se sont pas faites attendre.

Les responsables du Likoud ont déclaré que ''le Premier ministre israélien était prêt à tout pour maintenir son poste. Il est prêt à céder une partie de notre territoire à la Syrie, allié de l'Iran, qui soutient les terroristes du Hamas et fournit des armes au Hezbollah''.

Le député Youval Steinitz a précisé ajouté qu'il s'agissait d'une irresponsabilité sans précédent affirmant que sans le plateau du Golan, Israël éprouverait de graves difficultés à se défendre.

Mais la droite n'est pas seule à s'opposer à Ehoud Olmert. Au sein de son propre parti, Kadima, les révélations de l'agence de presse syrienne ont fait scandale.

Pour le député Ze'ev Elkin, "Olmert a passé les six derniers mois à tromper le peuple israélien et la communauté internationale en faisant des promesses qu'il ne tient pas".

Le parlementaire israélien a ajouté que le Premier ministre n'aura aucun soutien pour cette décision, ni à la Knesset, ni au sein du parti.

D'ailleurs le député Kadima David Tal a affirmé qu'il présenterait une proposition de loi exigeant l'organisation d'un réferendum pour toute concession territoiriale concernant le Golan.

Le chef du gouvernement israélien, actuellement en vacance, précisément dans le Golan, a refusé de s'étendre sur le sujet mais n'a pas caché son grand intérêt pour le processus de paix avec la Syrie.

Il a d'ailleurs affirmé qu'il espérait que ses efforts sur ce dossier aboutiraient à un projet concret.