LA COMEDIE PALESTINIENNE....

Publié le par shlomo

Société israélienne
De l'art palestinien du contre-feu : Selon Tsahal, Gaza tente de faire croire à une crise, Gil Ronen
Rien de nouveau sous le soleil de Gaza et d'ailleurs en Israël-Palestine : depuis les manipulations de l'affaire al-Dura et d'autres du même acabit, la seule chose qui est sûre, c'est que les Palestiniens sont passé maîtres dans l'art de faire pleurer les gogos sur leur sort, prétendument horrible. Quant aux médias, ils avalent tout à plein gosier, dès qu'il s'agit de plaindre les Palestiniens et de diaboliser Israël. Vous avez sans doute remarqué qu'après des mois de relatif silence médiatique sur ce front, le matraquage a repris de plus belle. Pas une chaîne qui ne diffuse des images des infortunés habitants de Gaza errant, la mine défaite, dans les rues sans éclairage public, ou devisant tristement devant des boutiques éclairées à la bougie. Y a-t-il encore des téléspectateurs non-décervelés pour se poser la question élémentaire suivante : qui éteint et qui rallume, à Gaza? - Les Israéliens? - Non, bien sûr. La clique terroriste aux abois, suite aux exécutions ciblées, par Tsahal, des dirigeants de leurs escouades de tueurs, n'a rien trouvé de mieux que d'allumer des contre-feux de bougies. Un écran de fumée de plus pour masquer l'iniquité de leur cause. Mais qu'importe la réalité des faits : la manoeuvre est payante. Le mensonge triomphe. C'est l'essentiel... Que dites-vous? C'est la population civile qui trinque... Peut-être, mais tout est de la faute à "l'Occupation" !
(Menahem Macina).
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21/01/08

 

Texte anglais original : "IDF Says Gaza is Faking a Crisis".

 

Traduction française : Menahem Macina

 

Les nouvelles en provenance de Gaza font état de ce que la population arabe vit dans l’obscurité et le froid, et reprochent à Israël d’avoir fermé les principaux passages par lesquels transite le carburant destiné aux centrales de production d’électricité de Gaza. Les journalistes prétendent même que les morts ne peuvent plus être enterrés correctement, faute de linceuls, et qu’à leur défaut, les corps sont enveloppés dans des drapeaux.

 

Quant à Tsahal, il affirme qu’il s’agit d’une invention des médias, d’une manipulation délibérée, auxquelles recourt le gouvernement du Hamas pour donner une image aussi exécrable que possible d’Israël.

 

« La ville de Gaza a été plongée dans l’obscurité après que les turbines des centrales électriques se soient arrêtées », a rapporté la BBC. « La fermeture, par Israël, des points de passage de le frontière, au beau milieu des tirs incessants de roquettes à partir de Gaza a conduit à un arrêt de presque toutes les fournitures, dont le carburant… L’ONU affirme que le million et demi d’habitants est confronté à de graves privations… Selon des rapports en provenance de Gaza, les gens s’efforcent de constituer des réserves de bougies et de piles, ainsi que de denrées alimentaires de base… Un certain nombre de résidents ont entamé une marche aux flambeaux à travers Gaza après le blackout. »

 

Une crise inventée de toutes pièces

 

Selon des sources israéliennes, ce type de reportage est exactement ce que souhaitent les dirigeants de Gaza. « Il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza », a affirmé au site israélien Ynet, une source sécuritaire, dimanche soir.


« Dans le passé, il y a déjà eu des situations dans lesquelles les transformateurs électriques ne fonctionnaient pas. Quant aux produits alimentaires et autres denrées, les Palestiniens ont des stocks suffisants pour les jours à venir et au-delà. C’est une image de crise entièrement fabriquée par le Hamas. »

 

La source fait remarquer que les transformateurs d’électricité de Gaza ont aussi été bombardés après l’enlèvement du caporal Gilad Shalit, et que la vie n’en a pas moins continué son cours normal, car Israël a continuer à alimenter Gaza en électricité. Israël continue à fournir du courant à concurrence de 70% de ses besoins, et ajoute :

 

« Nous n’avons pas interrompu la fourniture d’électricité et n’avons pas l’intention de le faire pour l’instant. Ce sont les Palestiniens eux-mêmes qui ont coupé le courant durant quelques heures pour tenter de créer une crise. »

 

Quels linceuls ?

 

La source souligne également que l’annonce de la crise de Gaza, a eu lieu tout juste 24 heures après que le ministre de la Défense Ehud Barak ait annoncé qu'il allait fermer les points d’entrée à Gaza.

Et d’expliquer :

« De toute façon, pratiquement aucun camion n’est autorisé à Gaza le vendredi et samedi. »

 

Quant aux linceuls, ils n’ont jamais figuré dans la liste des fournitures qu’Israël transfère à Gaza.

 

D’autres rapports de presse affirment que toutes les opérations programmées pour les prochains jours dans les hôpitaux de Gaza ont été reportées à plus tard. Les services de santé de Gaza ont prétendu que les systèmes de dialyse et les équipements médicaux de soins aux malades cardiaques pourraient cesser de fonctionner, et ont averti que 10 minutes sans électricité dans les hôpitaux pourraient tuer des dizaines de patients. Les porte-parole de Gaza ont également affirmé que si le pompage des eaux usées cessait, « un désastre humanitaire sans précédent » pourrait en résulter.

 

Des milliers d’habitants de Gaza ont fait une veillée aux flambeaux dimanche soir pour protester contre ce qu’ils appellent le "siège" de Gaza par Israël.

 

La synagogue de Gadid est devenue une mosquée

 

Un reportage paru dans l’édition du week-end de Haaretz, contient la description suivante d’une conversation entre le reporter du journal et un chauffeur de taxi de Gaza, du nom de Munir Dweik :

 

« Il nous raconte, en direct, qu’il se trouve en ce moment dans les ruines de l’implantation de Gadid, qui est en cours de rénovation avec l’aide financière de l’Italie. La synagogue de Gadid a été transformée en mosquée et ses murs sont couverts de versets du Coran. Par téléphone, Dweik explique qu’il s’est réveillé cette nuit à cause du froid glacial, du fait qu’il n’y a plus de courant électrique dans sa maison de Beit Lahiya. Au cours des semaines passées, il a erré d’une station de carburant à l’autre afin de tenter de trouver de l’essence pour son taxi dans la ville assiégée. »

 

Gil Ronen

 

© Ynet

 

Mis en ligne le 21 janvier 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

Publié dans MONDE ARABO-MUSULMAN

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