LE CHEF OPERATIONNEL DU HEZBOLLAH A ETE LIQUIDE

Publié le par shlomo

Syrie/Terrorisme : la mort d’Imad Moughniyeh marque la disparition d’un symbole du terrorisme international

Imad Moughniyeh, chef opérationnel du Hezbollah au Liban, a été tué mardi soir dans l'explosion de sa voiture à Damas. Le terroriste, classé sur la liste des 20 personnes les plus recherchées par la police fédérale américaine (FBI), était chargé de l'organisation de la branche militaire du Hezbollah. Il servait également d'agent de liaison entre le mouvement chiite et Téhéran.

Il était impliqué dans de nombreuses opérations terroristes menées contre Israël et les intérêts occidentaux dans les années 80 et 90. En 1983, il aurait ainsi été à l’origine des attentats perpétrés contre l’ambassade américaine à Beyrouth (67 morts, dont 17 américains) ainsi que contre les bases des marines américains et des paras français au Liban, tuant 241 marines et 58 paras. Imad Mughniyeh était aussi considéré comme le cerveau du détournement du vol 847 de la TWA en 1985 et de l’enlèvement de ressortissants occidentaux au Liban tout au long des années 80.

Imad Moughniyeh était également le principal suspect de l'attentat perpétré en 1992 contre l'ambassade israélienne de Buenos Aires, qui avait provoqué la mort de 29 personnes, dont 7 Israéliens. Il aurait également préparé l'explosion meurtrière survenue en 1994 contre l’AMIA, le centre communautaire juif de à Buenos Aires, qui avait fait 85 morts et plus de 300 blessés.  En 1996, le terroriste aurait aussi planifié une attaque en Arabie saoudite causant la mort de 19 soldats américains.

Dès l’annonce de sa mort par la télévision officielle du Hezbollah, Al-Manar, le groupe terroriste a accusé Israël d’être responsable de la disparition « d’un grand djihadiste de la résistance islamique au Liban. »  Jérusalem a toutefois démenti immédiatement toute implication dans cet assassinat. « Israël rejette les tentatives d'organisations terroristes de lui attribuer une quelconque implication dans cette affaire. Nous n'avons rien d'autre à ajouter », précise ainsi un communiqué du  bureau du Premier ministre Ehud Olmert.

TEXTE REPRIS DU SITE DE L'ESISC

Publié dans TERRORISME

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