Les Palestiniens tentent de copier le programme israélien Birthright

Publié le par shlomo


Julie Stahl

La fascination qu’exercent sur les Palestiniens les réalisations et les institutions de l’Etat qu’ils jalousent et haïssent le plus au monde : Israël, est telle qu’ils ne peuvent s’empêcher de les traduire littéralement en arabe en en copiant servilement les noms et en en détournant les contenus à leur profit. Quelques exemples. La "Nakba" (catastrophe, en arabe) palestinienne se substitue à la "Shoah" (extermination) juive. Le "Tanzim" palestinien (Organisation, en arabe) imite l’Irgoun (Organisation) paramilitaire juive, de l’époque du Mandat Britannique. Le "Droit au retour" (donnant à tous les Palestiniens ayant quitté la Palestine le droit d’y revenir, y compris, dans les lieux sous souveraineté israélienne) est le pendant de "Hoq hashvut" (Loi du retour, donnant le droit à tout Juif de s’installer en Israël). Etc. Il n'est donc pas étonnant que le dernier de ces larcins, dont on lira ci-dessous la genèse, concerne une initiative visant à resserrer les liens entre la Diaspora juive et la patrie ancestrale des Juifs, transformée, pour les besoins de la cause en une initiative jumelle au profit de la Palestine et des Palestiniens, avec, en prime, un travestissement du titre qui rappelle les procédés des élèves copieurs à l'école primaire. Est-ce là toute l'originalité des Palestiniens? Ont-ils donc si peu d'idées à eux qu'ils en soient réduits à voler celles de leur ennemi juré ?!
(Menahem Macina).

CNSNews.com

Traduction française : Menahem Macina pour upjf.org
 
  Cliché ajouté par upjf.org

Jérusalem (CNSNews.com). Un étudiant d’un Collège universitaire palestinien est en train de réaliser la version palestinienne d’un programme israélien qui renforce les liens entre des jeunes adultes juifs du monde entier et Israël.

 

"Birthright Palestine" est décrit comme un « programme unique » qui a pour but de « rassembler dans leur patrie ancestrale des Palestiniens de la première génération, nés en Occident (âgés de plus de 18 ans), de manière à ce qu’ils puissent se réunir et témoigner de manière directe de ce que leurs frères vivent sous occupation militaire israélienne illégale ».

Le programme, qui a été lancé par le Centre Palestinien pour les Etudes Stratégiques Nationales [PCNSS], doit commencer cet été.

Des tentatives réitérées de joindre "Birthright Palestine" par téléphone sont restées sans succès, mais l’Agence palestinienne de presse, Maan, située à Bethléem, a rapporté au début de cette semaine que le programme a été lancé par Ahmad Lahham, un étudiant de 19 ans en gestion des affaires, à partir d’un camp de réfugiés de la région de Bethléem.

Selon le site Web "Birthright Palestine", les participants ont le choix entre des programmes de un, deux, ou trois mois, durant lesquels ils séjourneront dans des familles locales de réfugiés palestiniens.

Le formulaire d’inscription demande où le père et la mère du candidat sont nés et quand ils ont fui la région qui est maintenant Israël (mais dont les Palestiniens prétendent qu’elle est à eux).

Le voyage propose aussi des excursions « à travers toute la Palestine », y compris dans les villes de Jaffa, Tel Aviv, Haïfa, Acre et Nazareth. (Le site Web est illustré par une photo du Dôme du Rocher au premier plan avec Jérusalem-ouest à distance derrière.)

Le site donne dix raisons pour lesquelles les Palestiniens devraient vouloir participer au programme "Birthright", dont :

  • renouer avec leurs racines ;
  • vivre avec une famille d’accueil de réfugiés locaux ;
  • apprendre « la résistance active, non violente à l’occupation israélienne illégale ;
  • étudier l’arabe ;
  • contribuer à l’économie palestinienne
  • et demander la citoyenneté palestinienne.

Lahham dit que cinq personnes se sont inscrites au programme jusqu’ici. Le groupe prévoit de ne pas accueillir plus de 30 personnes pour son premier circuit.

Contrairement au programme israélien, "Taglit-Birthright Israel" ('taglit' signifie 'découverte', en hébreu), on attend des participants au "birthright" palestinien qu’ils paient de leur poche. Les prix pour les programmes de un, deux, ou trois mois, varient entre 1 300 et 3 000 dollars, sans compter le coût du vol.

Par contre, le voyage israélien de 10 jours est offert en « cadeau » et inclut le prix du vol.


"Taglit-Birthright Israel" déclare n’avoir aucun lien avec le groupe palestinien et dit que les Palestiniens n’ont pas demandé l’autorisation d’utiliser le nom israélien.

Gidi Mark, directeur international du marketing, a déclaré à Cybercast News Service qu’il ne ferait pas de commentaire sur l’autre groupe, et il n’a pas précisé s’il envisageait une procédure judiciaire contre l’appropriation de leur nom.

Mark dit que, depuis le début du programme, il y a huit ans, il a amené 160 000 jeunes Juifs âgés de 18 à 26 ans, et en provenance de 50 pays, à visiter Israël. Environ 75 % des participants sont d’Amérique du Nord, a-t-il précisé.

 

Le programme israélien, qui est patronné et financé conjointement par des philanthropes juifs, des organisations juives et le gouvernement israélien, a pour but de renforcer l’identité juive des participants et leurs liens avec la Communauté juive et l’Etat d’Israël, a-t-il expliqué.

 

Julie Stahl *

 

© CNSNews.com

 

 

* Chef du Bureau de CNSNews à Jérusalem.

 

 

Mis en ligne le 15 avril 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

Publié dans ISRAEL

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