NI EUROPE NI EURABIA - LA PAGAILLE

Publié le par shlomo

Si la pratique de la religion islamique n’est pas rejetée catégoriquement en Europe, l’avenir du continent, contrairement à ce que prévoit Daniel Pipes dans Europe ou Eurabia, est tout tracé. En un mot: ce sera la déchéance.

L’Europe est trop repue et raffinée, trop vieille, trop complexée et fatiguée, et pourrait sans doute trouver le sens de l’abandon ou du sacrifice nécessaire pour s’effacer devant une culture qu’on la forcerait à croire supérieure. Mais l’âme d’Eurabia est celle d’une bête médiévale, barbare, orgueilleuse et sans réelle culture, si ce n’est celle du mensonge. Leur union ne saurait générer une société tournée vers l’avenir.

C’est que la culture de l’Islam lui-même est inexistante, ce n’est guère à la base que le suc épais, salé et putride du désert, les coutumes tribales que l’on cultive quand le besoin de survie du groupe domine l’essentiel de ses préoccupations. La culture qu’on lui attribue lui vient de conquêtes, de rapines, ou d’élans qui se sont imposés non pas par ou grâce à l’Islam, mais en dépit de ce véritable trou noir spirituel qu’est le message du prophète Mahomet. Ainsi, la rencontre culturelle entre l’Europe et Eurabia ne donnera guère que des avortons, et le culte de haine et de fatalisme borné qui se répandra avec les mosquées empêchera toute nouvelle éclosion créative.

De plus, les Musulmans qui s’installent en masse en Europe ne forment pas une communauté unie, ni amie. Ainsi, il est extrêmement improbable que les Musulmans en provenance de Turquie parviennent à se partager harmonieusement un pouvoir islamique européen avec les Musulmans téléguidés par l’Arabie Saoudite et ceux arrivant du sous-continent indien. Pour l’instant, tous ont encore beaucoup d’espace, mais les premiers accrochages apparaissent déjà, notamment en Allemagne entre les Turcs et les Kurdes. Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les communautés musulmanes opposées entre elles s’entendent mieux dans le contexte européen.

Il est certes très probable que la présence toujours plus massive de l’Islam en Europe réveille certaines ardeurs chez les Européens de souche et encourage beaucoup de Chrétiens tièdes à raviver leurs propres croyances, ce qui améliorerait aussi leur fertilité, mais à condition que l’information puisse circuler, que les gens puissent se déterminer en connaissance de cause, avant que les choses n’aient atteint un point de non-retour. Or l’Europe ne permet pas de tenir le débat nécessaire à cette évolution. Comme le montre le déluge de censure qui a accueilli le film de Geert Wilders — cette fois, les islamistes n’ont même pas eu besoin de tuer des gens pour que les politiciens européens se mettent à leurs ordres.

Cela a pour effet que seuls des gens exceptionnellement bien décidés, prêts à passer le reste de leur vie sous protection policière, jusqu’à qu’ils finissent dans l’un ou l’autre attentat, vont se lever pour dire les deux ou trois choses que tous les Européens doivent absolument savoir sur l’Islam pour avoir une petite chance de réagir correctement. Or dans un tel contexte, ces gens courageux, ou téméraires, seront toujours récupérés par les éléments politiques violents de la société européenne. Je ne crois pas qu’il faille pour autant s’attendre à voir renaître le spectre du nazisme ni à ce que les violences des Européens de souche dépassent celles des Musulmans (excepté peut-être à l’extrême-gauche). Mais enfin il fera toujours moins bon vivre, en Europe. Les fronts se durciront, les haines aussi, la violence deviendra de plus en plus habituelle. Les enfants ne seront plus sereins, les esprits brillants s’en iront et les conquérants mafieux s’y affronteront.

Et, contrairement aussi à ce que laisse entendre Daniel Pipes, je ne crois pas qu’il y aura une crise susceptible de clarifier l’évolution de la situation et de montrer la voie vers un déblocage. Dans tous les pays où l’Islam est aujourd’hui une partie prenante dominante, la crise, sous une forme ou une autre, est pratiquement permanente — on s’y habitue, c’est tout. Et l’Islam progresse, avec ses multiples médisances cultuelles quotidiennes tolérées sans mot dire, avec ses livres sacrés qui prennent toujours plus d’importance bien qu’ils regorgent de malédictions et n’offrent aucune chance de réconciliation. Avec sa haine sainte et ses justifications religieuses du crime, qui permettent aux pires despotes de se faire passer pour des gens pieux.

Un jour, c’est sûr, l’Islam retournera dans le puit d’oubli qu’il n’aurait jamais dû quitter, et les Musulmans pourront alors former des «synthèses créatives» avec d’autres peuples. Mais pour l’instant, tout indique que le mal s’aggrave et si l’Europe ne parvient pas à éliminer, à moyen terme, sans coercition, la presque totalité de la pratique de la religion islamique sur son territoire, c’est-à-dire le moteur de la haine et le nerf de l’ascension politique des islamistes, elle perdra les moyens de se gouverner.

D’une manière ou d’une autre, l’Islam sera l’avenir de l’Europe. Rien, probablement, n’aura plus de poids sur le devenir du vieux continent que cette civilisation dont toutes les croyances et les lois sont fondées sur des ouï-dire médiévaux. Si les Européens se penchent avec sérieux sur ce problème, sur ses fondements, puis agissent avec courage et détermination, ils auront une chance de le résoudre. S’ils préfèrent croire en leur bonne étoile, ils coucheront bientôt dessous.

texte repris du site d'A J-MAIRET

Publié dans INTERNATIONAL

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