LES DANGERS DU MULTICULTURALISME

Publié le par shlomo

Les lumières s’éteignent sur la liberté en Occident
par Mark Steyn

 par Annie Lessard, Marc Lebuis

http://www.pointdebasculecanada.ca/spip.php?article576


« Le 3 août 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, le ministre des Affaires étrangères britannique, Sir Edward Grey, observait le coucher du soleil de la fenêtre de son bureau, se disant :« Les lumières s’éteignent sur toute l’Europe ». Aujourd’hui, les lumières s’éteignent sur la liberté partout dans le monde occidental, mais d’une manière plus subtile et profonde. Le point central de mon livre prétendument islamophobe est l’observation de l’historien Arnold Toynbee que « les civilisations meurent par suicide, non par meurtre ». L’une des manifestations de ce désir de suicide est la promotion de l’intolérance au nom du libéralisme.  ».

Sur ce sujet, nous vous suggérons aussi les articles suivants : Commission Bouchard et Taylor : NON au pacte de suicide ! ainsi que Les accommodements mènent au lent suicide culturel

Le texte qui suit est adapté d’une conférence prononcée à Hillsdale College le 13 mars 2008 par M. Steyn alors qu’il était en résidence comme chercheur invité Eugene C. Pulliam en journalisme .

Traduction de : Lights Out on Liberty, par Mark Steyn.

Les lumières s’éteignent sur la liberté

Le 3 août 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, le ministre des Affaires étrangères britannique, Sir Edward Grey, observait le coucher du soleil de la fenêtre de son bureau, se disant :« Les lumières s’éteignent sur toute l’Europe ». Aujourd’hui, les lumières s’éteignent sur la liberté partout dans le monde occidental, mais d’une manière plus subtile et profonde.

Une grande partie de l’Occident est bien trop à l’aise avec la régulation de la parole et de l’expression par l’État, ce qui menace la liberté elle-même. Permettez-moi de citer quelques exemples : La réponse de la Direction générale Justice, liberté et sécurité de la Commission européenne à la crise des caricatures danoises qui a déclenché des violences musulmanes a été de proposer que les journaux fassent preuve de « prudence » sur certains sujets controversés impliquant les religions commençant par la lettre « I ».

À la fin de sa vie, l’écrivaine italienne Oriana Fallaci, qui a écrit sur les contradictions entre l’Islam et la tradition occidentale de liberté, a été poursuivie en France, en Italie, en Suisse et dans la plupart des autres pays européens par des groupes qui estimaient que ses opinions étaient non seulement offensantes, mais criminelles. En France, l’écrivain Michel Houellebecq a été poursuivi par des musulmans et d’autres groupes « anti-racistes » qui estimaient que l’opinion d’un personnage fictif dans un de ses romans était également criminelle.

Au Canada, la plainte officielle déposée contre moi par le Congrès islamique canadien et dénonçant ma soi-disant « islamophobie flagrante » m’attribue les « affirmations » suivantes :

L’Amérique sera une République islamique d’ici 2040. Il y aura une pause pour les prières musulmanes pendant le Super Bowl. Il y aura une police religieuse appliquant les normes islamiques. Le USS Ronald Reagan sera renommé Osama bin Laden. Les femmes ne seront plus autorisées à être cheerleaders. Les animateurs populaires de la télévision et de la radio américaine seront remplacés par des imams.

En fait, je n’ai rien « affirmé » de tel. Il s’agit d’extraits du roman Prayers for the Assassin de Robert Ferrigno que j’ai cités dans ma critique de ce livre. Il est d’usage dans la critique de romans de citer des aspects de l’intrigue. Par exemple, une critique de Moby Dick mentionnera généralement la baleine. De nos jours, il semble que le Congrès islamique canadien et les enquêteurs gouvernementaux des droits de la personne (qui ont ouvert une enquête) estiment que décrire l’intrigue d’un roman devrait être illégal.

Peut-être vous souvenez-vous qu’il y a quelques années, Margaret Atwood a écrit un roman sur sa propre vision fantaisiste d’une théocratie utopique dans lequel l’Amérique était une tyrannie chrétienne nommée La République de Gilead. Qu’est-ce qui empêcherait un groupe chrétien de traîner un critique du livre de Margaret Atwood devant un tribunal ? Les chrétiens n’ont pas tendance à faire cela, ce qui est tout aussi bien parce qu’autrement, il n’y aurait pas beaucoup de sujets sur lesquels écrire.

Ce sont de petites parties d’un très grand tout. Après les attentats de Londres et les émeutes en France il y a quelques années, les commentateurs se sont ralliés derrière l’idée que les musulmans occidentaux n’étaient pas suffisamment assimilés. Mais dans leur maîtrise du légalisme et du langage de la victimologie, ils sont superbement assimilés. Comme il s’agit des principales avenues du discours dans les sociétés multiculturelles, ils maîtrisent tout ce qu’ils ont besoin de savoir. Tous les jours de la semaine, quelque part en Occident, un lobby musulman entreprend une action semblable à celle à laquelle je suis confronté au Canada. Pendant ce temps, des hommes masqués marchaient dans les rues de Londres avec des affiches se lisant : « Décapitez les ennemis de l’islam », promettant un autre 11/9 et un autre Holocauste, sous la protection d’une phalange de policiers londoniens.

Ainsi nous voyons que les sociétés multiculturelles d’aujourd’hui tolèrent ceux qui sont explicitement intolérants et ouvertement monoculturels, tout en refusant de tolérer ceux qui dénoncent cette intolérance. Il en est ainsi depuis maintenant 20 ans, soit depuis la Saint-Valentin de 1989 quand l’ayatollah Khomeyni a émis sa fatwa contre l’écrivain Salman Rushdie, un sujet britannique, et que peu de temps après, de nombreux musulmans britanniques ont marché dans les villes anglaises en appelant ouvertement à l’assassinat de Rushdie.

Un lecteur de Bradford m’a écrit qu’il se rappelait avoir demandé à un policier de West Yorkshire déployé ce jour-là, pourquoi les différents « leaders de la communauté musulmane » n’étaient pas arrêtés pour incitation au meurtre. Le policier a répondu qu’ils s’étaient fait dire de « rester cool ». Les appels au meurtre se sont faits plus bruyants. Mon correspondant a posé sa question à nouveau. Le policier lui a dit « Dégagez » (il a exprimé ce sentiment de manière un peu plus anglo-saxonne, mais passons), « sinon je vais vous arrêter ». M. Rushdie a été furieux lorsque l’archevêque de Canterbury de l’époque s’est mis en mode « causes profondes ». « Je comprends très bien la réaction des musulmans dévots, qui sont blessés dans ce qu’ils chérissent le plus et pour lequel ils sont prêts à mourir », a déclaré Sa Grâce. Rushdie a répondu laconiquement : « Il n’y a qu’une seule personne ici qui est en danger de mort ».

Il en va ainsi depuis lors. Malgré tout le discours sur l’« islamophobie » omniprésente, seule l’autre partie est habituellement « en danger de mort ».

Le front domestique

J’ai écrit mon livre America Alone parce que je voulais recadrer la façon dont nous pensons la « Guerre à la terreur », une désignation insuffisante et évasive qui a depuis longtemps épuisé son potentiel d’utilité. Il demeure vrai que nous sommes bons dans les campagnes militaires, telles celles menées en Irak et en Afghanistan. Nos tanks et nos navires sont meilleurs, et nos bombes et nos soldats sont plus intelligents. Mais ultimement, ce ne sont pas les lignes de front les plus importantes. Nous faisons plutôt face à ce que les stratèges appellent une guerre asymétrique, mais elle n’a pas lieu dans le Triangle sunnite ou dans le Hindu Kush. Nous y faisons face ici même, dans le monde occidental.

Norman Podhoretz, entre autres, a fait valoir que nous sommes engagés dans une deuxième guerre froide. Mais il serait peut-être plus exact de parler d’une guerre civile froide. J’entends par là une guerre en Occident, menée dans nos grandes villes. Par exemple, nous avons maintenant des « meurtres d’honneur » musulmans non seulement dans les régions tribales du Pakistan et du Yémen, mais aussi en Allemagne, aux Pays-Bas, à Toronto et à Dallas. Et même s’il n’y avait pas de combats en Irak et en Afghanistan, et que personne n’encastrait des avions dans des gratte-ciel de New York ni ne faisait sauter des trains, des autobus, des boîtes de nuit à Madrid, à Londres ou à Bali, nous risquerions quand même de perdre cette guerre sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré.

Le gouvernement britannique a récemment annoncé qu’il émettrait des obligations islamiques, soit des obligations conformes aux prescriptions du Coran. C’est une autre raison de favoriser les gouvernements restreints. Plus le gouvernement est gros, plus il doit chercher du financement auprès de sources non traditionnelles, en l’occurrence, de riches Saoudiens. Comme l’a écrit The Mail on Sunday, cette innovation marque « l’un des progrès économiques de la charia les plus importants dans le monde non-musulman ».

À peu près au même moment, The Times de Londres rapportait que « Knorbert le porcelet avait été mis de côté comme mascotte de Fortis Bank, après qu’elle ait décidé de cesser de donner des tirelires en forme de cochon aux enfants par crainte d’offenser les musulmans ». Je ne suis pas un savant islamique, mais Mahomet ne s’est aucunement prononcé sur Knorbert le porcelet. Il n’y a pas une seule sourate à ce sujet. Le Coran, par ailleurs un texte exhaustif, est muet sur la question de la représentation porcine anthropomorphique.

J’ai commencé à compiler un dossier sur les controverses porcines il y a quelques années, et vous seriez étonnés à quel point elles sont devenues routinières. Récemment, par exemple, un Conseil gouvernemental local a interdit à ses employés d’avoir des babioles sur leur bureau représentant le compagnon Piglet de Winnie l’ourson. Comme aurait pu dire le Pasteur Martin Niemoller : « Tout d’abord ils sont venus chercher Piglet et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas un personnage de Disney, et si je l’étais, je serais plutôt un Eeyore. Puis ils sont venus chercher Les trois petits cochons et Babe, et par le temps que je réalise que le monde occidental s’était transformé en Looney Tunes permanent, il était trop tard parce qu’il n’y avait plus de Porky Pig pour bégayer, « Ça suffit ! », et mettre fin au cauchemar ».

Ce que toutes ces histoires ont en commun est la déférence excessive envers l’islam – en fait, la peur de l’islam. Si l’histoire des Trois petits cochons est interdite alors que les musulmans sont encore moins de 10% de la population de l’Europe, qu’est-ce qui sera mis à l’index quand ils seront 20% ? De manière subtile mais révélatrice, les communautés non musulmanes se laissent persuader qu’une sorte de super loi islamique s’applique désormais à tous. En passant, si vous vous souvenez de l’histoire des Trois petits cochons, l’un construit une maison de paille, l’autre une maison de brindilles, et les deux maisons sont soufflées par le gros méchant loup. La civilisation occidentale est une solide maison de briques, mais vous n’avez pas besoin d’un gros méchant loup lorsque le petit cochon est si empressé de démolir lui-même sa maison.

Je dirais que ces concessions incrémentielles à l’islam représentent ultimement une plus grande menace que le terrorisme. Ce qui importe n’est pas ce que les gosses dans les grottes afghanes - les « extrémistes » - croient, mais ce que les non-extrémistes croient, ce que croient la majorité des contribuables respectueux des lois dans les démocraties fonctionnelles. Par exemple, un récent sondage a révélé que 36% des musulmans âgés de 16 à 24 ans croient que ceux qui se convertissent à une autre religion devraient être condamnés à mort. Ce n’est pas 36% des jeunes musulmans au Waziristan, au Yémen ou au Soudan, mais 36% des jeunes musulmans au Royaume-Uni. 40% des musulmans britanniques voudraient vivre sous la charia en Grande-Bretagne. 20% ont de la sympathie pour les kamikazes du 7 juillet. De plus, compte tenu que l’islam est la principale source de croissance démographique dans toutes les villes anglaises, Manchester, Sheffield, Birmingham et Londres, et dans toutes les grandes villes d’Europe occidentale, ces statistiques ne sont pas sans importance pour l’avenir.

Parce que j’ai discuté de ces faits dans un livre, mon éditeur est actuellement poursuivi devant trois commissions canadiennes des droits de la personne. Le plaignant dans mon cas est le Dr Mohamed Elmasry, un homme qui a déclaré sur la télévision canadienne qu’il approuve le meurtre de tous les civils israéliens de plus de 18 ans. Il est donc un supporter objectif du terrorisme. Je ne conteste pas son droit à ses opinions, mais je souhaiterais qu’il me reconnaisse le même droit. Au lieu de cela, posant comme un leader du mouvement de « lutte contre la haine » au Canada, il utilise la rectitude politique exagérée de la société pour écraser la liberté.

Comme le dit un proverbe célèbre, le prix de la liberté est la vigilance éternelle. Le Congrès islamique canadien et les groupes similaires en Occident cherchent à criminaliser la vigilance. Ils veulent utiliser le système juridique pourlimiter les débats sur l’une des grandes questions de notre époque : la relation entre l’Islam et l’Occident, et l’islamisation croissante d’une grande partie du monde occidental, ce que l’ONU elle-même appelle la transformation des populations la plus rapide dans l’histoire.

Une pente savonneuse

Nos gouvernements démocratiques d’aujourd’hui dirigent des sociétés multiculturelles qui ont de moins en moins de liens les unissant. Ils se sont habitués à l’idée de l’État jouant le rôle de médiateur entre les groupes d’intérêts. Confrontés à des populations musulmanes croissantes et agitées, ils sont de plus en plus à l’aise avec l’idée de réglementer la liberté dans l’intérêt de l’harmonie sociale.

La situation est différente en Amérique, qui dispose du Premier amendement et d’un consensus social qui est en voie de disparition en Europe. Le consensus européen semble être que les caricaturistes danois peuvent dessiner ce qu’ils veulent en autant que cela ne provoque pas des violences islamiques. C’est certainement étrange que l’obligation de retenue ne s’applique qu’à une seule partie.

Le mois dernier, dans un discours typiquement épais suivi d’une intreview encore plus négligente sur la BBC, l’archevêque de Canterbury a déclaré qu’il était dangereux d’avoir une seule loi pour tous et que l’introduction de la charia au Royaume-Uni était « inévitable ». Quelques jours après les commentaires de Sa Grâce, les gouvernements de Grande-Bretagne et d’Ontario ont tous deux confirmé que des milliers d’hommes polygames dans leur juridiction reçoivent des prestations sociales pour chacune de leurs épouses. Kipling a écrit que l’Orient est l’Orient, et l’Occident est l’Occident, et que les deux sont inconciliables. Mais lorsque les deux inconciliables se rencontrent, vous aboutissez souvent avec le pire des deux mondes. Dites ce que vous voulez d’un polygame au Waziristan ou en Somalie, il doit payer lui-même. Pour recevoir un chèque de bien-être pour chaque épouse, il doit se déplacer à Londres ou à Toronto. La polygamie subventionnée par le gouvernement est une innovation du monde occidental.

Si vous avez besoin d’une autre raison pour vous opposer à la socialisation des soins de santé, c’est que ce système favorise une attitude insouciante à l’égard des procédures d’hygiène de base, qui mène à l’augmentation des superbactéries meurtrières. Je vois que des infirmières britanniques musulmanes dans des hôpitaux publics criblés de C. Difficile refusent de se conformer aux procédures d’hygiène au motif que le brossage les oblige à mettre leurs bras à nu, ce qui est anti-islamique. C’est une pensée à méditer avant de subir une anesthésie. J’ai mentionné en classe à quelques étudiants de Hillsdale que les agressions contre les homosexuels sont en hausse dans la ville connue pour être la plus « tolérante » en Europe. Comme l’a rapporté Der Spiegel : « Avec la hausse du nombre d’attaques homophobes dans la métropole néerlandaise, les autorités d’Amsterdam ont commandé une étude pour déterminer pourquoi les hommes marocains ciblent les homosexuels de la ville ».

Dites donc ! Quelle question difficile. Je me demande quelles pourraient être les raisons. Mais ne vous inquiétez pas, les meilleurs cerveaux de l’Université d’Amsterdam sont à l’avant-garde du savoir : « La moitié des crimes ont été commis par des hommes d’origine marocaine, et les chercheurs croient qu’ils sont stigmatisées par la société et qu’ils réagissent en attaquant les gens qu’ils estiment comme étant plus bas dans l’échelle sociale. Une autre théorie est que les agresseurs pourraient être confus sur leur propre identité sexuelle ».

Bingo ! Dire aux jeunes marocains qu’ils sont des homosexuels dans le placard réduira certainement les tensions dans la ville ! Pendant que vous y êtes, un grand nombre de Turcs semblent plutôt légers dans leurs babouches, ne pensez-vous pas ?

Notre désir de suicide

Donc, ne vous inquiétez pas, il ne se passe rien. Juste quelques homosexuels musulmans frustrés par l’absence de boîtes de nuit pour musulmans gays. La charia en Grande-Bretagne ? La polygamie subventionnée par les contribuables à Toronto ? Bof… Il n’y a rien là. Certes, si vous aviez suggéré de telles choses le 10 septembre 2001, la plupart des Britanniques et des Canadiens auraient dit que vous êtes fou. Mais quelques années plus tard, il n’y a pas de quoi s’en faire, et on ne s’en fera pas plus à la prochaine concession, ni à celle qui suit.

Présumer que vous pouvez monter à bord du Charia Express et faire seulement quelques arrêts est un acte de foi immense. À qui faites-vous confiance pour croire cela ? Des personnalités influentes comme l’archevêque de Canterbury ? Les bureaucrates politiquement corrects de la Commission canadienne des droits de la personne ? Les génies qui dirigent Harvard et qui viennent tout juste d’introduire des séances unisexes dans les piscines et les gyms à la demande du Harvard Islamic Society ? (Auraient-ils fait cela pour les étudiants Amish ou Mennonites ?) Le monde occidental n’est pas dirigé par des individus qui sont connus pour penser : Regardez les accommodements qu’ils accordent maintenant, et essayez d’imaginer ceux qu’ils accorderont dans cinq ans. L’idée que l’establishment multiculturel de l’Occident puisse imposer une limite serait plus plausible si c’était évident qu’ils avaient une idée de l’endroit où se situe cette limite, ou s’ils donnaient au moins un signe qu’ils croient qu’il y a une limite.

Mon livre prétendument islamaphobe ne porte même pas vraiment sur l’Islam. Le point le plus important du livre est la profonde observation de l’historien Arnold Toynbee que « les civilisations meurent par suicide, non par meurtre ». L’une des manifestations de ce désir de suicide est la promotion de l’intolérance au nom du libéralisme. En appelant à l’introduction de la charia, l’Archevêque de Canterbury se joint à une longue liste d’apologistes de l’apaisement en Occident, y compris un ministre néerlandais qui a dit que si le pays devait voter pour introduire la loi islamique, il serait à l’aise avec cela, et la ministre suédoise qui a dit qu’il faut être gentils avec les musulmans aujourd’hui de sorte qu’à leur tour, ils seront gentils avec nous lorsqu’ils seront majoritaires.

En fin de compte, notre crise ne concerne pas l’islam. Il ne s’agit pas des imams qui respirent le feu ou des polygames qui s’en donnent à cœur joie avec les prestations sociales. Il ne s’agit pas d’eux. Il s’agit de nous. Et par nous, je veux dire la culture qui a façonné le monde moderne et établi les réseaux mondiaux, les systèmes juridiques et les relations commerciales dont la planète dépend.

Pour revenir à Sir Edward Grey, les lumières s’éteignent partout dans le monde, et une grande partie de la carte sera beaucoup plus sombre avant que de nombreux Américains ne réalisent l’ampleur de ce combat.

Voir aussi :

Ayaan Hirsi Ali commente « The Suicide of Reason » par Lee Harris

Commission Bouchard et Taylor : NON au pacte de suicide !

Le suicide par la tolérance

L’Europe va mal – elle se suicide lentement

Les accommodements mènent au lent suicide culturel

Pourquoi l’Occident est supérieur – Ibn Warraq répond à Tariq Ramadan

Réprimer la liberté d’expression au niveau mondial, par L. Savage, Maclean’s

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