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Publié le par shlomo

Le quotidien « Ech-Chorouk » célèbre la Pâque juive avec une série de reportages sur la communauté juive en Syrie

 par Randa Al Fayçal

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Le correspondant du quotidien algérien « Ech-Chorouk », Walid Arafat, publie cette semaine deux reportages réalisés en Syrie, consacrés à la communauté juive qui vit encore dans ce pays, dans la région de Damas.

Dans la première partie de son reportage, publiée lundi 21 avril, Walid Arafat affirme avoir visité et pris des photos de la plus vieille synagogue du monde qui se trouve à Jaoubar, une localité au nord-est de Damas. La synagogue aurait été édifiée du temps du prophète Eli, par un certain Eliahou qui a fui la Palestine et qui s’est réfugié à Damas, en 720 avant Jésus-Christ. Walid Arafat raconte, dans son reportage, « l’ambiance de terreur qui règne dans le quartier juif de cette localité, au point d’avoir eu une peur bleue de s’y rendre ». Prenant ses précautions et prévenant des amis, il a osé s’aventurer dans les vieilles ruelles de Jaoubar, poussant même la porte de la synagogue. Son courage n’a pas été entamé par « les souvenirs et les histoires dramatiques transmises de génération en génération, ni par la rencontre avec le vieux rabbin des lieux qui lui a demandé de détruire les photos prises ». Le religieux a reconnu devant Walid Arafat qu’il était « le premier journaliste à franchir la porte de cette synagogue ».

Et pour cause, Arafat raconte, imperturbable, que « dans cette synagogue se faisait le meilleur beignet de Pâque, fait avec du sang de jeunes enfants arabes innocents ». Il relate l’existence de « tonneaux munis d’aiguilles, dans lesquelles les enfants de moins de dix ans étaient enfermés, jusqu’à ce que tout leur sang soit récupéré dans des coupelles installées sous les tonneaux, pour fabriquer le beignet (...) ». Il s’interroge sur « le nombre de personnes qui périssent ainsi, tous les ans, dans tous les pays où les juifs sont installés ». Racontant « l’histoire du père Touma, qui a disparu au 19ème siècle dans des conditions similaires », et celle d’une jeune chrétienne allemande assassinée par ses employeurs pour fabriquer le beignet de Pâque, Walid Arafat conclut que « les juifs perpétuent ainsi une vieille tradition, héritée du Prophète Ibrahim qui aurait tué 74 personnes pour boire le sang (...) ».

La deuxième partie du reportage sera publiée dans les prochains jours. Le quotidien « Ech-Chorouk » précise d’ores et déjà qu’elle aura pour principal thème « le beignet de la Pâque juive et la disparition de jeunes Algériens ».

Pour lire l’original du quotidien Ech-Chorouk en PDF, cliquez ici

Traduction et synthèse de Randa Al Fayçal

Publié dans ANTISEMITISME

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