LA HONTE DE LA FRANCE

Publié le par shlomo

730 voitures brûlées dans la nuit

Sept cent trente voitures ont été brûlées en France métropolitaine au cours de la nuit du second tour de l'élection  et 592 personnes ont été interpellées, selon un nouveau bilan de la direction générale de la police nationale.
(Avec AFP).


Manifestations sporadiques contre Sarkozy
lefigaro.fr (avec AFP).
 Publié le 07 mai 2007
Actualisé le 07 mai 2007 : 17h55
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AFP/Ksiazek
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AFP/Ksiazek.

Quelques centaines de jeunes "anti-Sarkozy" ont défilé à Paris et à Lyon.

 
Manifestations. Quelques centaines de manifestants ont défilé lundi matin jusqu'à la place de la Nation. Vers 14 heures, un autre cortège de 300 lycéens a battu le pavé entre Bastille et Nation. Ils avaient auparavant déployé, sur les marches de l'opéra Bastille, une banderole bleu-blanc-rouge portant l'inscription "Résistance à Sarko". "Nous, on n'a pas pu voter, alors faut bien qu'on se fasse entendre", a expliqué une lycéenne.
 
A Lyon, ce sont quelque 200 jeunes qui se sont regroupés dans le centre-ville. Des actes de dégradation ont été observés en marge de la manifestation sur des poubelles et des panneaux d'affichage politique, provoquant deux interpellations, dont celle d'un mineur de 17 ans. Une dizaine de policiers étaient présents sur les lieux, mais l'ambiance était calme et les lycéens ont fini par se disperser.
 
AG dans deux universités, l'Unef condamne. Deux petites assemblées générales étudiantes se sont tenues à la Sorbonne et au site de Tolbiac (Paris I), pour lancer une mobilisation contre le projet de réforme de l'université de Nicolas Sarkozy. Ces réunions auraient réuni entre 50 et 90 étudiants à la Sorbonne, et 300 à Tolbiac. Le président du syndicat étudiant Unef, Bruno Julliard, a déclaré que ces manifestations et assemblées générales étaient "contre-productives" et n'étaient pas une "réponse adaptée" à son élection.
 
Lycées bloqués. Plus tôt dans la matinée, la rentrée scolaire a été brièvement perturbée dans sept lycées et collèges parisiens. Des groupes d'une trentaine de lycéens « anti-Sarkozy » se sont postés à l'entrée de ces établissements et ont tenté d'empêcher les élèves d'entrer. Les établissements concernés sont le lycée Voltaire, rue de la République (XIe), le lycée Arago à Nation (XIIe), le lycée Balzac, boulevard Bessières (XVIIe), le lycée Rabelais, Porte de Clignancourt (XVIII), le lycée Paul-Bert (XIV) et le collège Thomas-Mann, avenue de France (XIII).
 
En Seine-Saint-Denis, c’est le lycée Paul-Eluard de Saint-Denis qui a été perturbé. Un petit groupe a bloqué l'entrée, puis les lycéens se sont dirigés vers un autre lycée, Bartoldi, coupant pendant 10 minutes la route nationale 1.


Sept cent trente voitures brûlées et 592 interpellations. C’est le bilan définitif des échauffourées la soirée électorale de dimanche soir en France métropolitaine, communiqué lundi après-midi par la direction générale de la police nationale (DGPN). Soixante-dix-huit policiers et gendarmes ont par ailleurs été blessés.

Paris est en tête, avec 35 voitures brûlées et 79 personnes ont été interpellées. Les incidents se sont concentré place de la Bastille et rue de Lyon (12e), donnant lieu à des affrontements entre manifestants et force de l’ordre. La banlieue parisienne a été plus calme que prévue. Plus de 100 véhicules auraient été brûlés, selon un décompte de l'AFP datant de dimanche soir.

La région Rhône-Alpes a été plus agitée avec environ 200 véhicules brûlés, dont plusieurs bus et des camions-poubelles, selon les pompiers et la police. A Lyon, où des échauffourées ont opposé manifestants anti-Sarkozy et forces de l'ordre jusqu'à 2h du matin, faisant une dizaine de blessés parmi les policiers et trois parmi les manifestants, 52 voitures ont brûlé. Plusieurs vitrines, du mobilier urbain et un bungalow de vente immobilière ont été visés. Au total, 34 personnes on été interpellées, selon la préfecture.

A Marseille
, vingt-neuf personnes dont dix mineurs, ont été interpellées pour des violences urbaines, notamment lors d'une manifestation anti-Sarkozy sur le Vieux-Port, selon le parquet. Une partie des personnes interpellées devaient être présentées lundi après-midi à un juge, d'autres le seront mardi.

Toulouse a également connu une nuit émaillée d’incidents avec deux écoles vandalisées, une cinquantaine de voitures brûlées et une trentaine de jeunes interpellés, qui devraient passer en comparution immédiate mercredi. Un incendie a par ailleurs entièrement détruit la maison de quartier de Colomiers, près de Toulouse, vers 2h30. Une enquête a été ouverte pour déterminer si ce sinistre était d'origine accidentelle ou criminelle.

A Nantes, ce sont 26 personnes qui ont été arrêtées et 33 voitures brûlées, selon un premier bilan de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Loire-Atlantique communiqué lundi matin à «20 Minutes». Un chiffre supérieur à celui d'une Saint-Sylvestre.

Dix-huit personnes ont été interpellées à Bordeaux, et doivent comparaître mercredi devant le tribunal correctionnel pour outrages et rebellion. Vers 22h, dimanche soir, environ 2.000 manifestants, selon la police, s'étaient rassemblés sur la place de l'Hôtel de Ville, scandant des slogans et des chants hostiles à Nicolas Sarkozy.

Lille n’est pas en reste, avec plusieurs dizaines de feux de véhicules et une vingtaine d'interpellations. Selon un bilan à minuit des pompiers, ces derniers sont intervenus environ à 70 reprises et une cinquantaine de fois à Roubaix, pour des incidents qui n'ont pas fait de blessés graves. Strasbourg a été plus calme. Quelque 200 manifestants anti-Sarkozy se sont rassemblés spontanément dans le centre de Strasbourg mais aucune violence n'a été constatée.

texte  repris du site de 20minutes
 

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